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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 19:32

istanbul 

 

Petite église sur les berges de la rivière. En arrière plan, onapperçoit Aya Sofia et encore plus loin, la mosquée bleue.

 

 

 

 

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Istanbul est la capitale de la Turquie. Plus de 16 millions de personnes y habitent.  Cette ville est située sur les rives du fleuve qui relie la mer Méditerranée à la mer Noire. Géographiquement parlant, Istanbul est située sur deux continents. En effet, selon les géographes, le fleuve qui traverse la ville est la limite entre l'Europe et l'Asie. Donc, la rive sud d'Istanbul ainsi que tout le reste de la Turquie sont situées sur le continent asiatique. Je m'attendais donc à voir des personnes avec les yeux bridés qui courent après les  chats pour ensuite, les vendre aux restaurateurs mais malheureusement, rien n'est ainsi. De plus, je n'ai pu pratiquer mon chinois. Ce n'est pas que je n'ai pas essayé, bien au contraire. Lorsque j'y suis allé avec mes amies d'Istanbul, je parlais aux serveurs et aux personnes que je rencontrais dans la rue en chinois. Ceux-ci me regardaient souvent avec un air bizarre tandis que mes amies riaient tout en étant très gênées.

 

 

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  Mes 2 amies d'Istanbul Ezgi et Truche

 

 

Une anecdote du même genre est survenue un soir alors que nous étions dans un bar à chansons. Je crois que j'avais pris quelques bières asiatiques. (C’est-à-dire de la bière  au  riz) J'ai demandé au chanteur d'interpréter une chanson de Metalica. Comme personne ne l'écoutait ni même ne chantait, il s'est empressé de la jouer. J'ai alors chanté avec lui de tout mon coeur. Ironiquement, c'est cet évènement qui a fait levé le party dans la place. Après cette pièce, le chanteur a continué avec des chansons turques. Alors, comme je voulais chanter avec le reste du monde, je chantais n'importe quoi ( bla kro di la sre). Les personnes sur place riaient énormément. Ensuite, le chanteur a pris une pause. C'est alors qu'une fille m'a demandé de chanter une chanson que je connaissais. Comme mon répertoire est très limité, j'ai eu la brillante idée de chanter une chanson en russe. Je savais qu'ils ne comprendraient rien, quelque soit la langue que je chanterais. Je me suis cependant assuré que personne ne parlait russe auparavant pour ne pas trahir mon jeu. Ensuite, j'ai chanté n’importe quoi comme durant les chansons turques ( tra strouy pranok) et tout en demandant aux gens de taper la mesure. Tous ont embarqué dans mon jeu et étaient très heureux d'entendre une chanson russe. Seulement mes deux amies, qui me connaissaient suffisamment, savaient que ce n'était pas du russe mais le langage de Mathieu, comme elles disaient si bien. Par la suite, je suis resté en contact avec une fille que j'ai rencontrée ce soir-là et, même une semaine plus tard, elle était toujours persuadée que j'ai chanté en russe. Que de bons souvenirs d'Istanbul.

 

 

 

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'Mes 2 amies rencontrées dans ce fameux bar.  

 

 

 

  À ma grande surprise, les jeunes en Turquie sont très impliqués politiquement et ce, dès leur jeune âge contrairement au jeunes du Canada qui ne vont pratiquement pas voter. J'ai rencontré quelques jeunes turques tout au cours de mon voyage et tous avaient la même opinion. Ils étaient communistes, adoraient Karl Marx, Che Guevara et Lénine (cependant, tous détestaient la guerre ainsi que Staline et Hitler). La raison est assez facile à comprendre. Le gouvernement turc qui, en apparence, en est un démocratique et légitime, n'est en fait qu'un gouvernement totalitaire qui aime bien user de la force policière comme moyen de discussion. Aparament, ce gouvernement est comme celui de Charest. C'est-à-dire qu'il est très corrompu et lorsque les jeunes font des manifestations pour protester contre cette corruption, la police intervient de manière brutale. Une de mes amie s'est déjà fait battre par cette même police qui est supposé la protéger simplement car elle manifestait dans la rue. Les jeunes haïssent toute forme d'autorité en Turquie. Que se soit la police ou l'armé; certains m'ont dit avoir été victime d'arrestation arbitraire juste parce que la police n'aimait pas leur face. Un autre exemple du totalitarisme du gouvernement turc,  celui-ci s'apprête à contrôler Internet et empêcher l'accès de certains sites aux citoyens un peu comme google et facebook sont bannis en Chine. De grosses manifestations sont prévues dans les prochains mois partout en Turquie pour empêcher le gouvernement d'agir ainsi.

 

 

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Manifestation politique à Istanbul 

 

 

 

 

Istanbul est une ville très touristique. Au cours de l'histoire, plusieurs différents   empires ont conquis cette ville. On peut donc y observer les traces de ses empires. Les nombreuses mosquées nous rappellent également que ce pays est en majorité musulman. Ce qui est fascinant, c’est qu'encore aujourd'hui, le gouvernement s'attarde à construire de nouvelles mosquées tandis que la population manque d'hôpitaux. A bien des endroits, on peut observer jusqu'à 7 mosquées par km2. La population n'a pas besoin d'autant d'endroit pour prier surtout que les jeunes sont, en grande majorité, athéistes et ne pratiquent en aucun temps les rituelles musulmans. Par exemple, lors de mon séjour, c'était le Ramadan. En théorie, les musulmans ne sont pas supposés manger, boire et fumer durant le temps  que le soleil est dans les airs. Même une gorgée d'eau est interdite. Une fille a essayé de me convaincre que jeune ainsi est très bon pour le corps. Cela permet d'éliminer certaines toxines malsaines. Je lui ai répondu que je doutais fort de cette théorie. Les musulmans pratiquent  cette coutume pour prouver en  quelque sorte leur foi envers Dieu. (En passant, j'ai appris au cours de cette discutions que Halla en arabe signifie Dieu et que les 2 religions croient au même Dieu. Donc, lorsque George Bush disait devant les caméras qu'il priait Dieu pour qu'il protège les soldats américains et de l'autre coté, on apercevait Ben Laden prier Halla pour qu'il les protège contre les américains ne faisait aucun sens car les 2 priaient le même Dieu. Imaginez-vous à quel point il devait être perdu ce Dieu; il ne savait probablement pas qui protéger dans cette histoire)

 

 

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Le Dieu turque de l'amour Mateo

 

 

Néanmoins, lors du 2ieme jours du Ramadan, à mon levé, j'étais seul avec cette gentille fille du Maroc. Je me sentais quelque peu mal de lui manger dans la figure. Ainsi, j'ai pris la décision de l'accompagner dans son jeune. Du moins jusqu'à temps que j'aille trop faim et que je doive manger. Il était 10h lorsque je l'ai rejoint. Bien sur, mon jeune concernait seulement la nourriture. Il était hors de question que je me prive d'eau. Ces 2 autres amies sont venues nous rejoindre et nous avons visité la fameuse citerne souterraine. (Que je vais vous expliquer plus en détail plus loin dans ce texte) Ce n'est que vers 13h30 que j'ai pris la décision de rompre le jeune car j'avais trop faim. Mon Ramadan personnel avait donc duré au total 3h30. N'empêche, j'étais très heureux de l'avoir fait. Mon amie Sara était également heureuse que je l'ai fait pour elle et m'a remercier plusieurs fois pour cette action. Elle était heureuse car elle ne se sentait pas seule à faire le jeune. Cependant, un peu plus tard cette journée-là, j'ai parlé au gars à mon auberge de mon jeune et ceux-ci ont rit de moi en me traitant de lâcheur car j'avais tenu jusqu'à 13h30. J'étais triste car je l'avais fait de bonne foi et j'étais fier de l'avoir. Je les ai donc envoyé gentiment promener.             ( Fuckoff dickhead)

 

 

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Ma belle princesse marocaine Sara avec qui j'ai jeuné pendant 4 heures

 

 

Vers 20h30, lorsque le soleil se couche, la rompe du Ramadan est quelque chose de très spécial à Istanbul. Les musulmans qui, en théorie, n'ont rien mangé se rassemble près  de  la grande mosquée bleu (voir texte plus loin) et font un énorme pique-nique. On peux y appreçevoir des centaines de personnes toutes plus heureuses les unes que les autres de briser le jeune. Les restaurants traditionnels de la rue font des affaires d'or. Les gens font la file pendant de nombreuses minutes pour s'acheter de la nourriture. Malgré la bonne volonté de ces personnes, je ne crois pas que cette tradition soit très bonne pour la santé or le fait que les gens ne fument plus durant le jour. En effet, ayant le ventre vide, les gens mangent beaucoup pour se remplir la pense et, avant d'aller se coucher, il remange encore une fois même s'ils n'ont pas faim car ils savent que le lendemain, il ne pourront pas manger.

 

 

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Fidèles qui attendent le couché du soleil pour briser le jeune près de la Mosqué Bleue

 

 

 Le Ramadan est un évènement annuel qui n'est pas à date fixe. Ramadan est en fait le nom d'un mois en Arabe. Mais contrairement à nous, les mois commencent avec la pleine lune et se termine la veille de la suivante. Donc, d'année en année, le mois de Ramadan est toujours 2 semaines plus tôt de sorte que dans quelques années, il sera au mois de janvier. Selon le Coran, certaines exceptions peuvent s'appliquer. Par exemple, les gens ayant des maladies, les femmes enceintes, les enfants en bas age ainsi que les travailleurs qui font de longues et dures journées peuvent s'abstenir de jeûner. De plus, lorsque la femme à ses règles, elle n'a pas à se priver de nourriture. Cependant, pour ces dernières, elles devront continuer le Ramadan à la fin du mois pour compenser les jours manquant.

 

 

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Comme Istanbul est une ville très touristique et ouverte, la grande majorité des personnes ne font pas le Ramadan et même, trouve cette pratique stupide. Mes amies, par exemple, ne le faisaient pas et ne se couvraient pas non plus. Cependant, dans certains quartiers   très conservateurs d'Istanbul, il peux être dangereux de se promener et de manger dans la rue durant le Ramadan. De plus, certains restaurants ne servent pas de bière durant ce mois. Le serveur nous disait qu'il faisait cela pour respecter la religion. Cependant, comme il était inscrit sur le menu qu'il servait de la bière, je n'ai pas arrêté de le lui en demander. C'est dans ces moments que je m'ennuie des serveurs au Québec qui veulent avoir du tip. En effet, le serveur à Istanbul s'est fâché contre moi car je le faisais chier en lui demandant toujours  une bière. Comme j'étais un client et il m'a fait chier en agissant ainsi, j'ai décidé de m'assurer qu'il se rappelle de moi pendant longtemps. Je l'ai donc encore plus fait chier pour l'avoir ma satanée bière. Au lieu de prendre cela en riant comme les serveurs au Québec, il se fâchait encore plus. Ce que je riais de lui. Et ne vous posez pas la question à savoir si je lui ai laissé du pourboire.

 

 

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  Sur la rive asiatique d'Istanbul

 

Les vendeurs à Istanbul n'ont pas la langue dans la poche. Ils savent que s'ils se montent gentils, les touristes risquent de rentrer dans le magasin et d'acheter un petit truc car certains d'entre eux sont trop gênés pour leur dire non. En conséquence, un touriste se fait constamment aborder lorsqu'il marche tranquillement sur la rue. Cependant, je trouve leur manière d'aborder les touristes agressives. La majorité du temps, ils disent les mêmes phrases d'un ton très désagréable.( Yes please, Welcome, Hello, Yes ) C'est vraiment fatiguant à la longue. En plus, ils se sentent obligés de parler à tout le monde et de leur demander d'ou ils viennent. Au début, j'étais gentil avec eux mais après quelques temps, je vous dirais 3 minutes, j'ai commencé à les ignorer et les envoyer chier. Je crois qu'ils n'ont pas compris que le fait de parler sur un ton agressant à un client potentiel n'a que l'effet contraire sur celui-ci. Moi, quand je me cherchais un endroit ou manger et que le serveur m'abordait ainsi, je vous garanti que je ne choisissais pas cette place.

 

 

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La Mosqué Bleue qui souhaite un joyeux Ramadan à ses fidèles  

 

 

 

Autre fait marquant, une fille à Istanbul ne peut pas marcher seule sans se faire constamment aborder pas les hommes turcs. Beaucoup, sinon la majorité d'entres elles (à l'exception des grosses toutounes qui n'ont pas ressenti ce phénomène) se plaignaient constamment lorsque je discutais avec elle. Elles adoraient lorsque je les invitais à aller  visiter des trucs car lorsqu'un homme accompagne la fille, celle-ci ne se fait pas aborder. Pour rire des filles lorsqu'elles se plaignaient à moi, je leur répondais qu'elles n'étaient vraiment pas chanceuses que tous les hommes les abordent dans la rue. Je détesterais tellement ça si les femmes venaient tout le temps m'aborder comme ça en m'invitant chez elle pour prendre un verre. Généralement, les filles riaient et me disaient que ce n'est pas la même chose car moi, je suis un homme.

 

 

Toutes les photos 360

 

Trop le classiqe. Manger du maïs sur le bord du fleuve à Istanbul :)  On en trouve10 au pied carré des vendeurs de maïs làbas.

 

 

Un des gros attrait à visiter à Istanbul est la cathédrale Sainte-Sophie ( ou Aya Sofia en turc). Construite au 6ieme siècle par les catholiques sous l'ère de Constantinople, elle représente la fierté architecturale de ce peuple. Son immense dôme est le plus gros du monde et ne repose que sur 4 piliers. Une merveille que même les architectes de nos jours ont  de la misère à faire. Cette battisse a été construite alors que la religion catholique contrôlait l'endroit. Elle faisait office de cathédrale et accueillait les nombreux pèlerins. Cependant, après la chute du catholicisme, les musulmans ont converti l'endroit en Mosquée. Il est possible, à certains endroits ou la peinture a décollé, d'apercevoir les anciennes fresques catholiques. Malgré toute l'histoire que possèdent ces lieux, je n'ai pas beaucoup aimé cet endroit et j'ai trouvé que la couleur des murs manquait d'originalité. Le jaune pisse qui recouvrait l'endroit me levait le coeur. L'entrée coûtait environ 12$.J'ai été très déçu. Je suis allé la visité avec une fille américaine prénommée Claire et nous sommes venus à la conclusion que le 12$ a été bien investi car nous nous sommes payés non seulement la visite, mais un bon carma pour les jours futurs. Il fallait bien voir quelque chose de positif dans cette expérience.

 

 

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Aya Sofia

 

 

 

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  Ces dernières photos proviennent de l'intérieur d'Aya Sofia

 

 

 

En face d'Aya Sofia, il y a la célèbre mosquée bleue. Elle a été construite entre 1609 et 1616  par le sultan Hamet 1er. Le problème, c'est que les musulmans aimaient tellement le style d'architecture d'Aya Sofia qu'ils l'ont simplement recopier de sorte que tous les mosquées ont la même architecture. Donc, une fois que l'on a visité l'une d'entre elle, c'est comme si nous les avions tous visitées. La seule différence, c'est que la mosquée bleue tient son nom du au fait que l'intérieur est peint en bleu. Autre fait qui la différencie des autres mosquées, lors de sa construction, le sultan avait demandé que les minores, c'est-à-dire les tours d'ou la prière se fait entendre, soit fait d'or. Cependant, l'architecte de l'endroit savait très bien qu'il n'avait pas assez d'argent pour les construire avec ce matériel. Mais comme il tenait à sa tête et ne voulait pas la perdre, il ne l'a pas dit au Sultan. Il a plutôt usé de son intelligence pour s'en sortir. Comme en turc, le mot or el le nombre six sont des homonymes, l'architecte a fait construire 6 minores. Lorsque le sultan a vu le travail, il a apprécié le résultat et a épargné la tête de l'architecte. Cette grande mosquée bleue est très prisé par les musulmans et peut être visité par les touristes en dehors des heures de prière. On demande aux personnes qui veulent la visiter d'enlever leurs souliers et aux femmes de se voiler. Si cette dernière n'en possède pas, la mosquée leur prête un voile. Cependant, les autorités de la mosquée bleue ne sont pas très autoritaire et tolèrent les femmes qui ne se voilent pas complètement ou le porte simplement sur les épaules. Un point positif de cet endroit est que l'entrée est gratuite pour tous.

 

 

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Mosquée bleue

 

 

Un autre endroit spécial à visiter est la citerne souterraine. Construite en 532 durant le règne de l'empire Byzantin, cette citerne avait pour fonction de stocker l'eau durant les mois d'hiver pour contrer les sécheresses de l'été. On estime sa capacité à 72 000 m3. Cette citerne était la plus grande de tout Constantinople. L'entrée coûtait environ 5$. La visite ne prend pas beaucoup de temps. A certain endroit, les colonnes pour supporter le toit ont été gravées selon la mythologie grecque. On peut y appreçevoir la face de la Méduse.

 

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Cette fameuse méduse tant photografiée

 

 

 

Les sultans de l'époque, comme ils étaient riches, possédaient un harem. En fait, un homme pouvait avoir autant de femmes qu’il désirait à condition qu'il ait assez d'argent pour les entretenir. Par contre, les femmes ne pouvaient pas en faire autant. En fait, elles devaient attendre d'être mariée avant d'avoir des relations sexuelles. Lors de la nuit de noce, tout le village attendait à l'extérieur de la maison. Une grande fête était organisée. Lorsque le couple nuptial terminait de faire leur activité privée, la mère de la mariée entrait dans la chambre pour regarder les draps. Ensuite, elle sortait sur le balcon en montrant ce drap aux personnes réunies. S'il y avait une grosse tache de sang, la population était heureuse car cela signifiait que la femme venait de perdre sa virginité. Cependant, si aucun sang n'était présent, la fille devenait la honte de sa famille, devait retourner chez elle nue alors que tout le monde lui criait après et que sa vie était ruinée.

 

 

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Intérieur de la citerne souterraine 

 

 

 

Dans les harems des Sultans, c'était sa première épouse du Sultan qui était la chef.Elle contrôlait tout de la vie de son marie. Elle choisissait avec laquelle de ses épouses il allait coucher. Quelque fois par moi, le Sultan allait se masturber dans une piscine au milieu du harem pour que, par la suite, ses épouses courent se baigner en essayant de tomber enceinte. Pour protéger et garder l'ensemble de ces femmes, le Sultan nommait un garde qui restait en  permanence dans son harem. Pour éviter que cet homme n'ait quelques tentations que ce soit, le Sultan le castrait. L'homme que le sultan nommait n'avait pas le choix et devait obéir au Sultan. 

 

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Vue de l'intérieur du Harem 

 

 

La famille du Sultan possédait tous les droits dans la ville de sorte que si une de ses filles tombaient en amour avec un homme marier, celui-ci devait divorcer d'avec sa femme pour marier la fille du Sultan.

 

 

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 Entrée du palais du sulant

 

 

A cette époque, les Sultans désiraient avoir des garçons plutôt que des filles. La raison est bien simple. Lors de la mort du Sultan, les hommes peuvent hériter de sa fortune alors que les femmes ne peuvent pas. Au cours de la première année de vie du jeune garçon, le Sultan organise une grande fête en son honneur. Au cours de cette cérémonie, le petit devra se soumettre à une vieille tradition également présente dans la religion juive. Cette journée spéciale s'appelle le Sunet. Le jeune bébé se fit couper le prépuce. Ensuite, un grand lunch est servi à toute la population et l'on met au hasard la partie de peau dans le buffet. La personne qui la retrouve dans son assiette devait la manger et était considérée comme étant la plus chanceuse de la journée et reçevait beaucoup d'argent de la part du Sultan.

 

 

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Cour extérieur du Harem 

 

Les nombreuses guerres de l'époque ont entraîné une tradition un peu spécial. En effet, lorsqu'un homme partait pour la guerre et s'absentait pour quelques années, le père et les frères de celui-ci avaient le droit de coucher avec sa femme.

 

 

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Lorsque les Sultans de l'époque construisaient une nouvelle mosquée, celle-ci ne venait jamais seule.Il y a la trinité. C'est-à-dire que pour construire une mosquée, il fallait aussi construire un espace ou loger les personnes qui venaient prier ainsi qu'un endroit pour se laver. C'est pour ses raisons qu'ils construisaient également un han, une petite auberge, ainsi qu'un hammam, un spa pour se laver. Les turcs ont découvert il y a de cela 3000 ans comment faire bouillir l'eau.  Certains hammams avaient 2 entrées. La première était pour les hommes tandis que la deuxième était pour les femmes. La première pièce était dédiée au vestiaire. Les personnes se changeaient là pour, ensuite, traversé dans une seconde pièce remplie d'eau chaude. Ils pouvaient se laver dans celle-ci. Ils passaient ensuite dans l'autre pièce pour se baigner dans une grande piscine. Ensuite, on pouvait retrouver de l'eau froide dans la dernière pièce pour terminer le tout. Dans les petits hammams ou il n'y avait pas 2 entrées, il y avait un temps réservé au hommes et un autre pour les femmes.

 

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Toujours le Harem

 

 

Les hem sont de petites auberges qui permettaient aux voyageurs de se reposer après un long voyage. Le premier étage était consacré aux bagages. A l'époque, des commerçants étinérants y venaient et avaient besoin de beaucoup d'espace pour y laisser leur marchandise. Pour empêcher les voleurs de s'emparer de leurs biens, il n'y avait aucune fenêtre au niveau du premier étage.

 

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 Le deuxième étage était constitué de plusieurs petites chambres ou les voyageurs pouvaient dormir. Chaque petite chambre avait une petite fenêtre ainsi qu'une cheminer pour se réchauffer durant les mois d'hiver ainsi que pour cuisiner. Au centre du hem, il y avait un petit jardin. Certains hem possédaient une entrée secrète pour pénétrer dans le hammam.

 

Toutes les mosquées ont sur la place centrale à l'extérieur, une fontaine pour permettre aux personnes de laver leur pêcher. C'est pour cette raison qu'en sortant de la mosquée, après avoir prié, les gens se lavent les oreilles, la tête les mains, les bras ainsi que les pieds.

 

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Fontaine dans le parc situé entre la mosqué bleue et Aya Sofia 

 

 

 

La position de l'entrée de lamosque n'a pas d'importance. Elle peut être situé au nord, à l'est... peu importe. La seule particularité est le mihrab. Ceci est un arc situé à l'intérieur de la mosquée. Cet arc doit être situé vers la mec de sorte que lorsque les musulmans prient, ils le font en direction de la mec. A la droite de cet arc, il y a toujours un escalier avec un petit balcon. C'est de là que  le prêtre musulman fait la prière.

 

Toutes les photos 373

 

Intérieur de la mosquée bleue

 

 

 

A l'intérieur de la mosquée, les femmes doivent toujours se mettre derrière pour prier. Il y a une section qui leur est réservé. La raison est bien simple. Dans le rituel musulman, lors de la prière, les gens se mettent à quatre pattes et se penchent par en avant. Si les femmes seraient devait, les hommes seraient déconcentrés par l'anatomie féminine.

 

 

Toutes les photos 343

 

 

 

Mon voyage à Istanbul s'est bien passé. J'y suis resté 2 semaines et demi. J'aimais bien l'endroit même si j'ai été un peu déçu au début. J'avais tellement entendu parlé de cette place que j'avais de trop hautes expectations. J'aimerais bien y retourner. J'ai de très bons amis là-bas. J'aimerai bien découvrir également le reste du pays. Se sera pour une prochaine fois.

 

 

 

Toutes les photos 339

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17 août 2011 3 17 /08 /août /2011 19:28

Après avoir regardé un reportage sur les crimels de guerre serbes sur le site web d'Aljazeera, j'ai décidé de recueillir les informations les plus importantes et d'écrire cet article. Ironiquement, je l'ai écrit dans le train entre Sofia en Bulgarie et Belgrade en Serbie. Bonne lecture à tous et chacun.

 

 

Il y a eu plusieurs nettoyages ethniques durant la guerre de l'ex-Yougoslavie dans les années 90. La majorité de ces massacres ont été commis par l'armé serbe contre les personnes d'origines bosniaques. De ce fait, une fois la guerre terminée, plusieurs mandats d'arrestation pour crime de guerre ont été lancés par la communauté internationale contre les dirigeants serbes ayant ordonné les massacres. L'une de cette personne recherchée se nomme Ratko Mladic. Cet homme était en charge de l'armé serbe qui était présente en Bosnie. Mladic fut celui qui a ordonné le massacre de 8 000 hommes, adolescents et vieillards dans le petit village de Lazarevo.

 

 

Lazarevo est situé en Bosnie. Ce petit village avait dû être abandonné par les militants bosniaques devant la puissance d'attaque de l'armé serbe. Lorsque celle-ci est entrée dans la ville, Mladic a ordonné à ses hommes de séparer la population en 2 groupes. Les gens du sexe masculin d'un coté et ceux du sexe féminin de l'autre. Il a par la suite promis que tout le monde qui voulait être évacué le serait par l'entremise d'autobus. Il a assuré que personne ne serait blessé durant l'évacuation. Une fois que les citoyens ont tous été divisé en 2 groupes, Mladic a bel et bien tenu sa promesse et a fait évacué les femmes du village. Cependant, il ne l'a pas tenu lorsque le tour des hommes est enfin arrivé. Il les a simplement fait marcher en petit groupe vers les montagnes pour ensuite, les assassiner en leur tirant des balles de carabine dans le dos. Au moment de mourir, les hommes avaient les mains liées et se tenaient qu'à quelques mètres de distance. Ce n'est qu'après ce massacre que la communauté internationale a intensifié les pressions pour que la paix revienne dans ce coin du monde. Malheureusement, cet épisode sanglant de la guerre ne fut qu'un parmi tant d'autre qui ont fait beaucoup de victimes.

 

 

En 1995, un an après la fin de la guerre, le tribunal international a lancé un mandat d'arrêt contre Mladic ainsi que contre une dizaine d'autres personnes ayant commis le même genre de crimes. La chasse à l'homme n'a pas été facile pour les autorités car Mladic était considéré comme un héro par la population serbe. En effet, certaines régions en Serbie sont très nationalistes et n'aiment pas les autres groupes ethniques. Mladic avait donc beaucoup d'appui partout dans le pays pour l'aider dans sa fuite.

 

 

Un an après avoir lancé le mandat, les casques bleus des nations unies ont réussi à repérer l'endroit ou Mladic se cachait et s'y sont présenté pour l'arrêter. Pour se faire, ils y ont dépêché 3 chars d'assaut avec une dizaine d'hommes. Cependant, une fois sur place, une mauvaise surprise les attendait. Des centaines de supportaires ont bloqué le chemin aux casques bleus en les injuriant et les bousculant. Après de nombreuses heures de négociation, les soldats des Nations-Unies sont repartis les mains vides et humiliés. Les casques bleus ont encaissé une dure défaite cette journée-là. Non seulement ils n'ont pas arrêté l'homme qu'ils recherchaient mais en plus, ils ont renforcé le moral des troupes serbes.

 

 

Le temps s'est par la suite écoulé sans que personne ne puisse lui mettre la main au collet. En 2001, un nouveau chef des services secrets serbes est nommé. Ce dernier s'est donné comme mission de trapper les criminels de guerre encore en fuite. Il en a rapidement arrêté 3 et repéré ou Mladic se cachait. Cependant, le gouvernement serbe est venu lui mettre des bâtons dans les roues en lui compliquant énormément la tâche. Il a par la suite été congédié sans raison apparente.

 

Quelques temps plus tard, un nouveau gouvernement a été élu en Serbie et le nouveau premier ministre, Zoran Djindjic, a mis la priorité sur l'arrestation des criminels encore en fuite. Malheureusement pour lui, la tâche était ardue car les dirigeants de l'armé ainsi que le chef du parti de l'opposition n'était pas du même avis. Cependant, malgré toutes les difficultés que le nouveau premier ministre a rencontrées, il a réussi à dénicher Slobodan Milosevic le 1 avril 2001.  

 

Djindjic a en suite continué sa chasse aux criminels de guerre jusqu'au 12 mars 2003. Ce soir-là, alors qu'il sortait de sa voiture pour rentrer à la maison, il s'est fait assassiner par arme à feu. L'enquête a démontré plus tard que c'est la police secrète de Mladic qui a commis le geste. Un des deux tueurs a été arrêté quelque temps plus tard et a affirmé devant les caméras qu'il était fier de ce qu’il avait commis.

 

 

Suite au décès du premier ministre, des élections ont été organisé et le parti nationaliste serbe a été porté au pouvoir. Le nouveau président était alors un grand supporteur de Mladic. Il a donc fait tout en son pouvoir pour le protéger. La police et les tribunaux étaient eux aussi favorable à Mladic. Il a donc pu mener sa vie de fugitif tranquille sans être préoccupé par la possibilité d'être arrêté.

 

 

En entrevu sur le site internet anglais d'Aljazeera, le chef de police de l'époque a dit qu'il était convaincu que certains de ses policiers l'avaient vu se balader dans le pays mais avaient décidé de fermer les yeux et de ne pas l'arrêter.Dans les marchés serbes, on pouvait trouver des t-shirts avec sa photo imprimer sur la poitrine. Les nationalistes serbes les portaient avec fierté pour démontrer leur appui envers ce criminel.

 

 

En octobre 2004, 2 soldats de l'armé serbe ont été tués alors qu'ils montaient la garde devant les bureaux du quartier général. Une petite enquête a été réalisée par l'armé et elle est venue à la conclusion que les soldats s'étaient suicidés. Par la suite, une autre enquête, indépendante cette fois, menée par des enquêteurs français a conclu qu'il ne s'agissait pas de suicide mais plutôt d'assassinats grâce, entre autre, à l'analyse balistique. L'enquêteur est également venu à la conclusion que leur assassinat avait quelque chose à voir avec Mladic. En effet, selon les rumeurs, ces pauvres soldats étaient au mauvais endroit au mauvais moment et auraient aperçu Mladic circuler librement sur la base.

 

 

La communauté internationale a ensuite intensifié les démarches pour retrouver Mladic. En enquêtait sur le dossier, ils ont réalisé que Mladic a reçu sa pension de l'armé serbe jusqu'en 2005 soit plus de 10 ans après que son nom ait été mis sur la liste des criminels de guerre recherchés. Mais ce n'est pas tout. Mladic a même été opéré en secret dans un hôpital militaire à Belgrade pour un problème à une hanche en 2005.

 

 

La communauté internationale a été choqué d'apprendre ces nouveaux faits et a pris la décision d'augmenter les pressions politiques sur la Serbie en leur interdisant l'entrée dans l'union européenne tant que tous les criminels recherchés ne seraient pas tous sous les verrous.

 

 

Un enquêteur français s'est alors occupé du dossier et s'est mis à la chasse aux criminels de guerre serbe. Il a assez rapidement localisé Mladic et s'est présenté à la porte du bâtiment ou il était sous grosse escorte policière pour procéder à son arrestation. Alors qu'il attendait le feu vert de son supérieur, c'est plutôt l'inverse qui c'est produit. Son supérieur lui a interdit de passer à l'action sous prétexte qu'il n'était pas politiquement correct de procéder ainsi alors qu'il était en territoire serbe. Choqué au plus haut point de cet ordre quelque peu douteux, l'enquêteur français a par la suite démissionné de son poste pour protester contre cet évènement.

 

 En 2008, un nouveau gouvernement serbe a fait son entré au parlement et a fait de la chasse au criminel de guerre sa priorité numéro 1. C'est alors que le 21 juillet 2008, le deuxième homme le plus recherché de la Serbie après Mladic est arrêté. Viens ensuite le tour du 2ième assassin du premier ministre à l'être au mois de juin 2010. La police serbe a alors été obligée de lui mettre une veste anti-balle pour le protéger lors de son voyage au poste de police car elle avait peur qu'un tireur vienne l'assassiner. En effet, cet homme était susceptible d’être abattu car il connaissait beaucoup de renseignements.

 

 

Finalement, le 26 mai 2011, soit près de 16 ans après avoir été déclaré criminel de guerre par la communauté internationale, Ratko Mladic, aka le boucher de la Serbie, a été arrêté par les forces gouvernementales. Ironiquement, cette arrestation est survenue une semaine seulement après que l'union européenne n'ait lancé leur ultimatum au dirigeants serbes.

 

Le dernier criminel serbe en cavale a été arrêté le 19 juillet 2011 au nord-ouest de Belgrade. Goran Hadich a été inculpé de 14 chefs d’accusation. On lui octroi, entre-autre, le massacre de plus de 460 personnes dans un hôpital dans la ville de Vukovar en Croatie.

 

Les conditions imposées de la communauté européenne quant aux criminels de guerre serbe classée, l’ex-Yougoslavie peut se libérer de son passé et regarder vers l’avenir. Une adhésion dans cette communauté pourrait redonner du souffle à une économie qui en arrache. Le temps nous dira si un jour, la Bosnie pourra rejoindre, sur un plan économique, la Croatie et la Slovénie. 

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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 23:12

 

Les Balkans sont composés de 7 pays ainsi qu'un d'un état à moitié souverain. Près de la côte de la mer Adriatique, il y a la Slovénie, la Croatie, le Monténégro ainsi que l'Albanie. Un peu plus à l'est, il y a la Serbie et la Bosnie et Herzégovine qui n'ont aucun accès à la mer. Entre l'Albanie et la Serbie, il y a le Kosovo. Cependant, l'indépendance de ce petit état n'est pas reconnu par la plupart des pays de la communauté internationale et reste un sujet très contreversé. Le présent texte a pour but de démystifier les évènements qui se sont déroulés au cours du dernier siècle.

  

 

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C'est l'empire Austro-hongrois qui dominait la région des Balkans vers la fin du 19ieme siècle. Pour protester contre cette domination, des extrémistes serbes ont planifié l'assassinat du duc François-Ferdinan au cours d'un séjour à Sarajevo. C'est le 28 juin 1914 que leur plan a été mis à exécution. Les extrémistes serbes avaient engagé plusieurs petits commendaux bosniaques. La date choisie était symbolique. En effet, le 28 juin représente un jour spécial pour les serbes car en 1389, ils avaient perdu une bataille très importante aux mains des combattants de l'empire Ottoman. Dans les mois précédant l'assassinat du duc austro-hongrois, de nombreux avertissements lui avaient été envoyés mais celui-ci n'en avait pas tenu conte. L'assassinat eu lieu sur la voie public, près de son hôtel par un étudiant extrémiste. Cela fut l'élément déclencheur de la première guerre mondiale.

 

 

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Duc François Ferdinand 

 

 

 

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   Endroit ou François-Ferdinand a été assassiné.  

 

 

La fin de cette guerre a marqué la création de l'état de la Yougoslavie. Après la 2ieme guerre mondiale, Josip Tito s'est emparé du pouvoir et a transformé ce pays en état communiste. Il y imposa un règne de terreur. La police possédait tous les droits. Étrangement, il était très sécuritaire de circuler dans les rues de ce pays car, lorsqu'un délinquant se faisait attraper par les forces de l'ordre, ceux-ci utilisaient la brutalité pour le convaincre de ne plus recommencer. Les gens avaient donc peur de commettre des délits car les autorités policières étaient sans pitié pour les criminels.

  

 

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Josip Broz Tito  

 

Tito était un bon président. Il savait comment gérer son pays pour le bien de sa population. Encore aujourd'hui, les personnes plus âgées qui ont bien connu le temps du communisme en parlent avec beaucoup de nostalgie car pour eux, la vie était bien meilleure. L'état fournissait des emplois et des logements pour l'ensemble de ces citoyens. Par conte, la population n'avait pas le choix quant à l'emploi et devait accepter ce que lui offrait l'état. Les intérêts et les passions de chacun n'étaient pas respectés. En plus de leur travail habituel, la population devait fournir quelques heures de bénévolat pour le bien de la communauté. Les conditions de vie étaient assez bonnes dans ce pays.

  

  

  

En tant que très bon homme politique, Tito savait comment tirer profit de la situation mondiale. Ne voulant pas prendre partie dans la guerre froide opposant les 2 grandes nations de l'époque, Tito flirtait avec les dirigeants soviétiques et américains pour s'attirer leur faveur. En effet, la grosse majorité des fonds disponible était des prêts octroyés par les américains et par le bloc soviétique dans l'espoir que Tito leur soit solidaire. Cependant, ce dernier restait neutre dans cette guerre pour continuer à en tirer les ficelles.

  

  

 

Après sa mort, dans les années 1980, ses remplaçants ont eu beaucoup de difficultés à gérer le pays. L'énorme dette accumulée au fils des années est venue les rattraper. De plus, l'effondrement de l'union soviétique n'a pas aidé la cause de la Yougoslavie. Les américains et les Russes leur on réclamé leur dû mais, la nation yougoslave manquait de liquidité pour les rembourser.

  

  

A ce moment, la Yougoslavie possédait la 4ieme plus grosse armée du monde. Tito avait su protéger ses arrières et avait investi beaucoup d'argent dans les forces de l'ordre. Comme la Yougoslavie était un pays centralisé autour de sa capitale Belgrade, la région de la Serbie contrôlait le plus gros de cette armée.

  

  

 

Le 25 juin 1991, dû à l'effondrement économique de la Yougoslavie, les états de la Slovénie et de la Croatie ont déclaré leur indépendance. Slobodan Milosevic, alors président, n'a pas accepté cette indépendance et a dépêché son armé pour forcer ses pays à revenir dans l'union yougoslave. La Slovénie, qui était avantagé par sa position géographique, a réussi à repousser les forces ennemies en quelques semaines seulement. La Croatie, quant à elle, a eu beaucoup plus de misère à se débarrasser de leur ennemi. Contrairement à leur voisin du nord, cette guerre de l'indépendance a durée plus d'un an et a fait entre 20 000 et 25 000 victimes. Un cessez-le-feu a été signé en 1992 grâce à l'implication des casques bleus belges. Cependant, il n'a pas été complètement respecté et on recense quelques combats isoler entre les forces croates et serbes au cours des années ultérieures.

  

 

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Slobodan Milosevic

  

Le 29 février 1992, un référendum sur l'indépendance de la Bosnie et Herzégovine est organisé. Seulement 68% de la population a voté, en grande majorité des croates et bosniaques, tandis que la population serbes habitant la Bosnie, qui représentait 32%, n'a pas exercé son droit de vote en signe de protestation. Le résultat du référendum parle par lui même. 99% des personnes ayant voté l'ont fait en faveur de l'indépendance. C'est ainsi que, grâce à ce résultat sans équivoque, le parlement bosniaque a déclaré son indépendance face à la Serbie le 5 avril 1992. La communauté internationale n'a pas eu d'autre choix que de reconnaître cette indépendance et c'est ainsi que le 22 mai 1992, la Bosnie, accompagné de la Slovénie et de la Croatie, ont fait leur entré au sein des Nations Unis.

  

  

 

Le lendemain de la déclaration de l'indépendance de la Bosnie, le plus long siège d'une ville européen au 20 siècle a commencé. En effet, les troupes serbes ont pris position dans les hautes montagnes qui entours la capitale bosniaque. Les bombardements ont donc commencé le 6 avril 1992. Le plan original était de bombarder cette ville pour la faire tomber en quelques semaines seulement. En réalité, ce siège dura presque 4 ans. On dénombre, en moyenne, 326 obus de mortiers tirés sur la capitale par jour avec une journée record de 3 777 obus tirés le 22 juillet 1993. Le siège, qui a duré 1425 jours, a fait plus de 14 000 morts dont 1 621 enfants.

  

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 L'un des nombreux cimetières de Sarajevo qui rappelle la triste histoire de cette ville

 

Les forces impliquées dans les combats étaient très inégales. Si la Serbie possédait l'une des plus imposantes armée du monde, il en était tout autrement des forces bosniaques. Seulement le tiers de la population possédait une arme. La majorité des combattants n'avaient jamais reçu d'entraînement militaire. Le peu de combattants de métier étaient automatiquement promu au poste de chef de commendaux. Dès les premiers jours, les forces bosniaques ont dépouillé quelques entrepôts d'armes serbes situées dans la ville. Ils ont ainsi pu renforcé leur arsenal militaire. Cependant, les forces serbes possédaient d'imposants chars d'assaut ainsi que de nombreux snipers tandis que les bosniaques ne possédaient aucun tanks et que quelques fusils de précision.

  

  

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Paysage de Sarajevo 

 

 

 

Les conditions géographiques avantageaient sans aucun doute les serbes. La ville de Sarajevo est située dans une énorme vallée entourée de nombreuses montagnes. Les serbes avaient donc pris position dans le haut de ces montagnes et pouvaient surveiller et attaquer très facilement les résidents bosniaques.

 

 

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Mon amie Monela et moi à Sarajevo 

 

 

 

La ville de Sarajevo est venue bien près de tomber dès le début des hostilités. Les forces serbes ont poussé une offensive qui les a mené à quelques centaines de mètres des bureaux du gouvernement. Cependant, les bosniaques ont su prendre avantage d'une tranchée naturelle creusée par une rivière pour repousser les serbes sans trop s'exposer aux balles ennemies. Ce jour-là, les forces serbes ont perdu beaucoup d'homme au combat. Pour ne pas en perdre d'avantage, ils ont préféré se retirer dans les hauteurs des montagnes et attendre patiemment que la ville s'éteigne à petit feu.

  

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Les troupes bosniaques étaient dans ce fossé tandis que les troupes serbes étaient près de l'immeuble

 

 

L'aéroport de Sarajevo était un point stratégique. Dès le début de la guerre, les serbes en ont pris le contrôle. C'est à cause de sa position géographique que les serbes voulaient la contrôler à tout prix. En effet, elle divise la ville en 2 cotés. La partie ouest étant la plus importante car c'est là que la majorité des habitants vivent et travaillent tandis que la partie est menait directement dans les montagnes qui étaient sous contrôle bosniaque. La seule partie des montagnes que les serbes ne contrôlaient pas.

  

 

 

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La partie en rose était controlée par les serbes et la partie en claire l'était par les bosniaques. Au milieu là ou c'est le moins large, c'est l'aéroport.

 

 

Les forces de paix des Nations Unis, alias les casques bleus, sont intervenues assez rapidement dans ce conflit. Leur premier objectif a été de reprendre le contrôle de cet aéroport pour y faire atterrir des avions d'aide humanitaire. Pour ce faire, ils ont dû négocier une entente avec les forces serbes. Cependant, cette entente n'a pas été de tout repos. Les serbes ont exigé, en retour de l'aéroport, la moitié de l'aide humanitaire qui allait y être acheminé. Malheureusement pour les bosniaques, les serbes ont également exigé d'avoir le premier choix pour cette distribution de sorte qu'ils prenaient les meilleures rations disponibles. Une résidente de Sarajevo ayant vécu le siège m'a confié qu'une fois que les serbes avaient choisi leur moitié, il ne restait plus grand chose pour l'autre clan. De plus, les darées qui leur étaient acheminées étaient rien de mois que des rations alimentaires originalement destinées aux citoyens du Vietnam lors de la guerre dans les années 70. La nourriture était donc, dans la majorité des cas, périmée. De plus, les Nations Unis ont envoyé de nombreux médicaments contre la malaria. Le problème, c’est que jamais dans l'histoire de ce pays un cas de malaria n'y a été répertorié. Encore aujourd'hui, la population ayant vécu le siège garde beaucoup de rancune envers les Nations Unis et ne croient en aucun moment en leur message de paix.

 

 

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Encore aujourd'hui, les traces de la guerre sont visible sur les murs des immeubles de Sarajevo 

 

 

Les citoyens de Sarajevo ont vite compris que s'ils désiraient s'en sortir, ils allaient devoir conter que sur eux-mêmes. Pour rejoindre les montagnes dans la partie est de la ville qui étaient sous contrôle bosniaque, certains citoyens ont entrepris la dangereuse tâche de traverser à la course les pistes de décollage. Comme ils étaient à découvert sur près d'un kilomètre, cette aventure devait être réalisée la nuit. Cependant, les forces des Nations Unis éclairaient en permanence les pistes d'atterrissage pour permettre aux avions de s'y poser en toute sécurité. Il était donc très facile pour les troupes serbes de surveiller ce qui s'y passait du haut de leur montagne. C'est ainsi que près de 600 personnes ont perdu la vie en essayant de se sauver vers la liberté.

  

 

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On voit très bien les montagnes qui entourent la ville de Sarajevo 

 

 

C'est pour l'ensemble de ses raisons que les dirigeants bosniaques ont élaboré un autre moyen pour atteindre les montagnes. Ne pouvant parcourir la distance en marchant sur les pistes, ils ont décidé de le faire en marchant en dessous de celles-ci. C'est avec ce plan en tête que la construction d'un tunnel a donc commencé vers la fin du mois de janvier 1993. Les bosniaques possédaient une très bonne expertise en la matière. En effet, de nombreux ingénieurs supervisaient le travail. Ils ont commencé à creuser des 2 cotés de l'aéroport. L'entré et la sortie étaient situées dans des résidences privées pour ne pas que les serbes ne les repèrent. La construction a duré 3 mois. Les hommes faisaient des quarts de travail de 8 heures. La construction se poursuivait 24 heures par jours. Aucune machinerie n'a été utilisée durant la construction; seulement des pics et des pelles. La terre excavée servait pour construire des barricades et des tranchées. Pour rendre plus difficile l'attaque des serbes sur ce tunnel, celui-ci n'a pas été construit en ligne droite bien au contraire. Il l'a été en zigzag. Il a une longueur de 800 mètres, une hauteur de 1,5 mètres et une largeur d'un mètre. Pour faciliter le transport de marchandise, un rail a été installé sur le plancher. Les bosniaques devaient composer avec un problème majeur. En effet, l'eau s'infiltrait énormément. Il fallait donc l'évacuer à la main plusieurs fois par jours.

  

 

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Entrée est du tunnel. Comme on peut l'apperçevoir, il a été la cible de plusieurs tireurs au cours de la guerre.

 

 

4 000 personnes utilisaient ce tunnel en plus des quelques tonnes de nourritures qui y transigeaient chaque jour. La majorité des déplacements s'effectuaient la nuit pour ne pas que les serbes ne les repèrent car une fois le tunnel traversé, les marcheurs devaient franchir quelques kilomètres dans une tranchée avant d'atteindre les montagnes. Bien évidemment, les serbes étaient au courrant de l'existence de ce tunnel car ils voyaient bien que la population recevait des vivres. Cependant, ils n'ont jamais été capables de déterminer avec précision son emplacement exact. Ils ont pourtant bombardé les résidences qu'ils croyaient être l'entrée et la sortie mais sans jamais en affecter son efficacité.

 

 

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Voici les marches qui mennent au tunnel.

 

Le prix des biens de consommation à l'intérieur de la ville était extrêmement cher. Par exemple, un simple oeuf se vendait presque 7$. Les autorités bosniaques surveillaient énormément l'entré du tunnel. Certains produits de consommation comme les cigarettes, l'alcool et l'huile étaient interdits d'import car leur prix de revente était tellement élevé qu'ils ne voulaient pas que certaines personnes abusent et profitent de l'occasion pour s'enrichir. La fabrique de cigarette de Sarajevo a continué ses opérations même durant la guerre. Au bout d'un certains temps, ils sont venus à manquer de carton pour emballer les cigarettes. Ils ont donc commencé à les emballer dans du papier journal. Une farce est apparue de cet évènement loufoque rendant les gens encore plus fier de fumer leurs cigarettes. En effet, ils disaient que les citoyens de Sarajevo étaient les seuls au monde à fumer des cigarettes éducatives car ils pouvaient apprendre en lisant leur paquet tout en fumant.

 

 

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Vue de l'intérieur du tunnel

 

 

La vie dans la ville était très dangereuse. À tout moment une bombe pouvait exploser. Certaines rues près des montagnes étaient même interdites d'accès car les serbes possédaient une très belle ligne de tir. Il y avait plein de bus, tram et voitures abandonnés dans les rues. Pour augmenter la sécurité, les bosniaques avaient placé des bus et conteneurs sur les rues qui étaient situées perpendiculairement aux montagnes. Il y avait de l'électricité seulement 1 heure par jour et ce n'était pas toute la ville qui pouvait en profiter en même temps. Simplement un quartier à la fois l'avait. L'eau courante était également inexistante. Il fallait parcourir quelques kilomètres pour trouver une fontaine. Les pluies de mortiers rendaient la randonnée quelque peu dangereuse. De plus, il y avait souvent une longue file pour remplir sa bouteille d'eau ce qui rendait cette activité encore plus périeuse.

 

 

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  Petite rue sympatique du quartier ottoman de la ville de Sarajevo

 

Malgré tous les dangers que comportait la vie à Sarajevo, les citoyens ne se sont pas laissés abattre bien au contraire. Ils ont créé le fameux festival de film qui, encore aujourd'hui, est très populaire. Les représentations de l'époque étaient rendues possible grâce à de grosses batteries qui alimentaient le projecteur. De nombreux concerts étaient également organisés au plus grand plaisir des citoyens. Les casques bleus des Nations Unis étaient présents tout au long de ce siège. Cependant, ils ne sont pas intervenus pour protéger la population civile. Ceci vient du fait que les 5 grandes nations qui composent cet organisme international étaient en désaccord face à l'intervention. Certaines d'entres-elles étaient pro bosniaques tandis que d'autres, en l’occurrence la Russie, étaient du coté des Serbes. Pendant que les citoyens ordinaires mouraient dans les rues sous des pluies de balles et de mortiers, les dirigeants des grandes nations se faisaient la guerre des mots entre-deux pour savoir à qui appartenait la faute dans ce conflit.

 

 

 

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Ici, on apperçoit très bien les montagnes qui entourent la ville de Sarajevo 

 

 

Les serbes n'ont pas simplement attaqué Sarajevo. Ils ont aussi attaqué l'ensemble de la Bosnie. Leur objectif était assez simple. Ils voulaient éliminer l'ensemble de la population bosniaque pour, par la suite, repeupler le territoire avec des gens de nationalité serbe. C'est pour cette raison que plusieurs génocides ethniques, déportation de population, viols de femmes bosniaques ainsi que tous les autres scènes d'horreur que n'importe quelle guerre traîne avec elle ont eu lieux. Le plus important nettoyage ethnique s'est produit dans la ville de Srebrenica. Ce massacre est considéré comme étant le plus important nettoyage ethnique d'Europe depuis la 2ieme guerre mondiale.

 

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 Toujours les imposantes montagnes de Sarajevo

 

 

 

Durant le mois de juillet 1995, environ 12 500 anciens soldats, vieillards et jeunes adolescents se sont regroupés pour fuir la ville en direction de territoire plus sécuritaire. Pour éviter les mines antipersonnelles, les fuyards marchaient les uns à la suite des autres. Lorsque les forces serbes s'en sont aperçues, ils se sont précipité vers le cortège et l'ont rapidement encerclé. Ils ont par la suite ouvert le feu avec des canons aériens et de lourdes mitraillettes faisaient beaucoup de victimes. Certains ont réussi à s'échapper mais ont vite été rejoint par les serbes et ceux-ci les ont regroupé en petits groupes avant de les exécuter. Selon certaines rumeurs, les serbes auraient même utilisé des gaz hallucinogènes pour ralentir leur fuite. Au total, environ 8 000 personnes ont perdu la vie ce jour-là. Cet évènement fut celui qui obligea les Nations Unis à intervenir pour adopter un traité de paix. C'est seulement suite à se traiter que le siège de Sarajevo s'est terminé ainsi que la paix dans cette région du monde a été retrouvée. Malheureusement, ce genre d'épuration ethnique a été perpétué, à une échelle moindre, tout au long des 4 ans qu'a duré cette guerre. Cependant, ce ne sont pas seulement les bosniaques qui en sont étés victimes. Certains commendaux anti-serbes ont exécuté des civils serbes vivant en Bosnie de la même manière.

 

 

Une fois la guerre terminée, les citoyens de Sarajevo ont voulu commémorer la mémoire des civils ayant perdu la vie au cours du siège. De ce fait, les fameuses roses de Sarajevo ont fait leur apparition. Chaque fois qu'un obus de mortier a fait plus de 3 morts à lui seul, une peinture rouge en forme de rose a été peinturée sur le sol à l'endroit précis ou cela est survenu. Malheureusement, le manque d'entretien et d'effort politique pour les conserver fait en sorte que seulement quelque unes de ces roses sont encore visibles aujourd'hui. Les citoyens aimeraient bien que le gouvernement mette plus d'effort pour les conserver.

 

 

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Voici les fameuses roses de Sarajevo 

 

 

 

Voici maintenant l'histoire d'une fille que j'ai rencontrée à Belgrade. Pour conserver son identité secrète, je l'ai appelé Marie.

 

 

Marie avait 7 ans lorsque la guerre en Bosnie a éclaté. Ses parents sont d'origine serbes mais vivaient en Bosnie depuis plusieurs années. Marie avait une grande soeur. Leurs parents, au commencement de la guerre, les ont obligées à rester dans le sous-sol de leur maison pour des raisons de sécurité. Elle ne comprenait pas tout ce qu'il se passait mais comprenait simplement que l'heure était grave. Elle entendait souvent des cris et des explosions venant de l'extérieur. Un jour, elle a compris ce qu'était vraiment la guerre. Alors que la porte du sous-sol était ouverte, elle a vu une grosse boule de feu accompagné d'un gros bruit assourdissant provenant de la maison du voisin. Elle s'est alors mise à crier du plus fort qu'elle pouvait. Sa soeur, pour la réconforter, l'a serré dans ses bras durant plusieurs minutes.

 

 

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 Catédral de Sarajevo

 

 

Ils ont dû rester 20 jours dans le sous-sol. L'électricité était une darées rare dans ces moments. Le soir, elle entendait souvent des coups de feu et des cris de soldats saouls qui faisaient résonner leur arme à feu dans les vitres des maisons. La nourriture n'était pas abondante non plus. Sa mère allait cuisiner une fois par jour à l'étage et devait le faire en restant caché car les nombreux snipers des environs n'attendaient que le bon moments pour mettre fin à ses jours. Une fois, alors qu'elle essayait de cuisiner de petits biscuits, elle a mis sa main accidentellement sur le rond du poêle et s'est brûlée très gravement la main. Marie avait beaucoup de peine en voyant l'état de la main de sa mère car elle n'avait pas de médication disponible pour soigner cette blessure. La brûlure lui faisait extrêmement mal.

Au bout de 20 jours consécutifs passés dans le sous-sol à entendre des explosions et à avoir peur de mourir, le père de Marie a décidé que le temps d'évacuer était enfin arrivé. Marie éprouvait une certaine fierté en me racontant cette partie car elle me confia qu'ils étaient la dernière maison du bloc à évacuer. Son père ne voulait pas partir car il croyait que la guerre allait durer que quelques temps.

 

 

 

Ils sont donc partis de leur maison durant la nuit. Ils se sont réunis avec d'autres personnes fuyant les combats et ont commencé leur long périple dans les bois. Ce voyage a été très difficile pour Marie. Elle avait dû laisser tout ses jouets et affaires personnels chez elle. Les seuls biens qu'elle a apporté avec elle ont été le linge qu'elle portait ainsi qu'un gros ballon rempli d'eau pour qu'ils puissent s'abreuver en cours de route. Ils ont du marcher très longtemps dans les bois. Marie ne se rappelle plus exactement combien de temps cela a duré mais elle se rappelle malheureusement très bien les évènements qui se sont produits lorsqu'ils ont du traverser pour rentrés en Serbie.

 

 

 

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Mes amies ont du se couvrir avant de visiter une mosqué au cours d'une visite guidé disons à saveur très musulmane

 

 

 

 

Des soldats montaient la garde pour empêcher la population civile de traverser en Serbie. Au moment de franchir la frontière, un soldat saoul et très impoli est venu à leur rencontre en pointant son arme sur la tête de son père. Il lui a alors dit que sa seule chance de franchir cette frontière était en s'engageant dans l'armée serbe. Comme il était costaux, il pouvait traîner beaucoup d'armes avec lui. Son père lui a alors demandé poliment de bien vouloir les laisser passer car il étaient d'origine serbe. Le soldat lui a répondu qu'il allait le tuer d'une balle à la tête s'il essayait de franchir la frontière. Le soldat a par la suite continué de lui crier des bêtises tout en le menaçant de mort. Son père lui a alors dit que s'il voulait le tuer, il pouvait le faire mais il ne voulait pas que ça se produise devant ses enfants. Il lui a proposé d'aller le faire dans le bois un peu plus loin. Le soldat accepta avec un grand sourire cette proposition et les deux hommes sont ainsi partis ensemble prendre une marche.

 

 

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A ce moment, Marie ne comprenait pas tout ce qui se passait. Elle était jeune mais elle comprenait que sont père avait de gros problèmes. Elle était très inquiète et nerveuse à l'idée de ne plus jamais revoir son papa. Miraculeusement, après environ 5 minutes d'interminable attente, elle a vu son père ressortir des buissons avec les laissé passés qu'ils leur fallait. Sans perdre un instant, ils sont partis tous ensemble et ont traversé la frontière. Marie ne comprenait pas ce qui avait bien pu se passer durant la promenade de son père. Ce n'est que par la suite qu'il leur a expliqué ce qui était arrivé.

 

 

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Encore les montagnes de Sarajevo 

 

 

 

 

Alors qu'il marchait avec le soldat croyant que sa dernière heure était arrivée, un autre soldat est apparu de nul part et a commencé à crier après le soldat saoul. Il l'a alors traité d'ivrogne et de sans coeur. Il lui a par la suite ordonnée de partir de là et de le laisser seul avec son père. Le nouveau soldat lui a alors gentiment remis les laissé passés dont il avait besoin. Son père n'avait aucune idée de ce qu'il venait de ce passé mais était simplement très heureux de s'en être tiré ainsi.

 

 

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Après la guerre, 90% des immeubles de Sarajevo ressemblaient à celui-ci

 

 

Une fois que la petite famille a réussi à traverser la frontière, une chose est venue frapper Marie. C'était la tranquillité des lieux. Ils n'étaient qu'à quelques kilomètres de la frontière mais dans ce village, les gens vivaient en paix. La guerre n'existait pas à cet endroit. Elle a vu des petits enfants faire de la bicyclette et jouer à la marelle chose qu'elle n'avait pas faite depuis belle lurette. La première chose qu'a fait sont père une fois rendu en Serbie a été de rassembler le peu d'argent qu'il avait et d'acheter une bière qu'ils ont ensuite bu les 4 ensembles. Ce moment a particulièrement marqué Marie. Elle était heureuse que tout cela soit enfin terminé et que sa famille soit toujours en vie.

 

 

 

 

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  Petite mosque entourée par les montagnes à Sarajevo

 

 

 

Contrairement à la penser générale, les durs moments de la famille de Marie n'étaient pas terminés bien au contraire. En fait, ils ne faisaient que commencer. Sa famille n'était pas considérée comme étant des citoyens serbes mais plutôt comme étant des réfugiés. Cela changeait énormément les choses. De ce fait, il leur était impossible de ce trouver un logement ainsi que du travail. Ils ont dû être hébergé quelques temps par la croix rouge avant de déménager à Belgrade. Le père de Marie était un professeur avant que la guerre n'éclate mais, il a dû attendre 5 ans avant de se retrouver du boulot. Marie et sa soeur, quant à elles, ont été plus chanceuses car elles ont pu recommencer l'école assez rapidement. Cela a beaucoup aidé Marie à passer au travers de cette épreuve car elle a pu retrouver une vie sociale et active.

 

 

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Il y a une légende reliée à cette fontaine. Si une personne boit cette eau,elle est sur de revenir faire un séjour à Sarajevo 

 

 

Encore aujourd'hui, Marie reste marqué par les évènements qu'elle a vécus. Elle m'a confié que les nombreux corps sans vie reviennent souvent la hanter dans ses rêves. Je lui ai demandé si elle croyait qu'elle était plus forte après avoir passé par tous ces évènements mais, elle m'a répondu que non. Elle croit qu'elle est une personne plus faible car elle reste extrêmement sensible face à certaines situations qui lui rappelle ces mauvaises aventures. Elle m'a confié également que la guerre n'était pas un sujet qu'elle discutait avec sa famille. C'est encore tabou même après 15 ans. Cependant, elle se considère chanceuse car elle n'a pas perdu personne de sa famille proche. Elle a simplement perdu un cousin de 12 ans qu'elle aimait beaucoup après que celui-ci, en jouait dehors, a mis le pied sur une mine antipersonnelle. Elle se considère chanceuse également car tout au long de cette aventure, les bonnes choses sont arrivées aux bons moments ce qui a fait en sorte qu'ils ont réussi à s'en sortir. Ils ont passé proche de mourir tellement souvent mais à chaque fois, une personne ou un évènement est venu les secourir.

 

 

 

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 Vu du haut d'une montagne à Sarajevo

 

 

 

Aujourd'hui, Maire étudie l'histoire de l'art à l'université. Elle rêve de parcourir le monde en visitant les plus célèbres musées. Son travail idéal serait justement de travailler dans un musé et de le faire visiter aux touristes voulaient approfondir leurs connaissances de l'art.

Suite à cet entretien, Marie m'a confié quelque chose et tenait absolument à ce que j'en parle dans mon texte. Elle m'a dit qu’avant que la guerre n'éclate, tout le monde vivait en paix et considérait les autres nationalités, même s'ils ont différentes opinions religieuses, car en effet, les bosniaques sont musulmans, les croates sont catholiques et les serbes sont orthodoxes, comme étant des frères et des soeurs. Jamais aucun geste de racisme n'avait eu lieu avant que la guerre n'éclate. Ils vivaient tous en paix et partageaient tous la même langue et les mêmes coutumes. Cependant, le problème vient lorsque les politiciens avide de pouvoir imposent leur règles et leur pensés. Toujours selon elle, jamais un tel conflit ne serait apparu dans la population civile. Cependant, en parlant avec des personnes, j'ai appris que, depuis que cette guerre est survenue, les Serbes ne se sentent pas toujours en sécurité lorsqu'ils voyagent dans les autres pays des balkans. Les voitures serbes sont souvent la proie des vandales en Croatie alors que les personnes serbes font souvent objet d'intimidation en Bosnie.

 

 

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Un des nombreux ponts reliant les 2 rives de Sarajevo

 

 

 

Le système politique de la Bosnie est le plus complexe du monde. En effet, lors de leur indépendance, les bosniaques ont voulu que chaque groupe ethnique soit représenté au parlement de sorte qu'il y a 3 présidents; un orthodoxe, un catholique et un musulman. Chacun gouverne pour une année et laisse sa place à son homologue pour les deux autres. Ce mode de fonctionnement est donc très lourd et il est très dur de faire changer les choses car chaque gouvernement passe la première moitié de son mandat à défaire les choses que son précédent a essayé de bâtir.

 

 

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Encore les montagnes de Sarajevo

 

 

 

 

Le Kosovo

 

 

Comme nous l'avons vu précédemment, les Balkans sont très complexes politiquement. Cependant, la complexité politique de cette région du monde ne s'arrête pas là. En 1999, une autre guerre a éclaté dans la région. Le territoire contesté était le Kosovo. Ce petit état est situé au sud de la Serbie. La raison de cette guerre était encore une fois politique. Je tiens ses renseignements d'une personne qui a bien voulu m'expliquer les causes de cette guerre. Étant donné ma lenteur de compréhension, elle a dû vulgariser au maximum. Je vais donc faire de même pour que vous ayez une petite idée des problèmes politiques et des causes de cette guerre.

 

 

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Photo de Belgrade en Serbie 

 

 

Dans les années 70, beaucoup d'immigrés albanais sont partis vivre au Kosovo. Comme cette population aime bien les plaisirs de la vie sans protection, ils se sont reproduits énormément de sorte qu'aujourd'hui, la grande majorité des habitants du Kosovo sont d’origines albanaises. De ce fait, ce petit état a voulu déclarer son indépendance face à la Serbie. Malheureusement, cette indépendance n'a pas été reconnue par la communauté mondiale. En réponse à cette décision, la Serbie a dépêché sont armé pour empêcher cette action. Une autre guerre dans les Balkans s'est donc produite pour sensiblement les mêmes motifs.

 

 

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 Belgrade

 

 

Pour protester contre l'invasion de l'armé serbe, les États-Unis ont pris la décision de bombarder la capitale de la Serbie. A chaque nuit, les avions américaines attaquaient des cibles militaires. La durée de ces bombardements est estimée à 6 mois. Pour minimiser les pertes civils, les américains laissaient savoir quelques jours à l'avance quelles seraient les prochaines cibles visées. Ainsi, la télévision nationale pouvait avertir la population pour qu'elle se tienne loin de ces endroits. De plus, lorsque les radars de l'armé serbe détectaient l'approche des avions américaines, le son des sirènes assourdissantes retentissait dans la ville indiquant aux citoyens qu'ils devaient descendre dans leur sous-sol.

 

 

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Immeuble en ruine suite aux bombardements américains à Belgrade.

 

 

 

 

Durant les quelques mois que les bombardements ont duré, la vie à Belgrade tournait au ralenti. La majorité des personnes ne travaillaient pas et la grande majorité des écoles étaient fermées. Les résidents passaient beaucoup de temps en famille à jouer à des jeux ou à faire des enfants. Une survivante de ces évènements me racontait qu'elle aimait bien ce temps car elle allait souvent se baigner à la plage et avait beaucoup de temps libre pour jouer avec ses amies.

 

 

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Fleuve qui traverse Belgrade

 

 

 

 

Un jour, les américains ont décidé de bombarder les studios de la télévision nationale car elle faisait trop de propagande anti-américaine. Cependant, le directeur de la station n'a pas voulu transmettre le message à ses employers et environs 15 personnes sont mortes sous la pluie des bombes. Le directeur n'a pas transmis le message à ses employers car il souhaitait que leur mort soulève la population contre les américains. Cependant, quelques semaines plus tard, la preuve a été faite comme quoi il tenait la faute et que les américains l'avait averti préalablement. Il est donc devenu un ennemi public à Belgrade.

 

 

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Belgrade 

 

 

 

Malgré le fait que la paix a été restaurée dans cette partie du monde, encore aujourd'hui, les frontières du Kosovo sont très contestées. Certains problèmes peuvent survenir pour les touristes qui traversent la frontière entre le Kosovo et la Serbie. Par exemple, pour que le voyageur soit autorisé à traverser cette frontière, il doit être préalablement rentré par la Serbie pour se rendre au Kosovo et non avoir passé par un autre pays. Cependant, selon les informations provenant d'un agent de la douane kosovar, il est maintenant très rare que les serbes empêchent le passage de touristes simplement parce qu'ils sont rentrés par le sud. Si tel est le cas, le policier croit que c'est parce que l'autobus par laquelle le touriste veut rentrer en est une du Kosovo. Dans ce cas, il suffit de débarquer à la douane et demander que l'on appel un taxi serbe pour passer la frontière. Il s'agit plus de taponnage que d'autre chose mais en réalité, n'est-ce pas le but de n'importe quelle bureaucratie de n'importe quel pays du monde; pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer.....

 

 

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 Nuit out avec mes amis croates et espagnols

 

 

 

Les autres pays des Balkans ont tous réussi à optenir leur indépendance sans violence. Le dernier en liste est le Monténégro et l'a obtenu en 2006. Maintenant, la paix règne dans cette belle partie du monde. Certains croient que cela ne dura pas longtemps tandis que, les plus optimistes comme moi croient que cette paix est défénitive car maintenant, ces pays sont tournés vers le futur et ce futur implique le tourisme. Comme l'industrie du tourisme est une bonne source de revenus et que pour qu'elle prolifère, il doit y avoir une stabilité politique. Par conséquence, une autre guerre ne profitera à personne sinon, à de simples dirigeants imbus de pouvoir.

 

 

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 13:06

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 16:44

Les chemins non pavés et les nombreux nids de poules me ramènent la réalité. La vite avant de l'autobus craquée comme j'en ai jamais vue auparavant et les bancs très inconfortables avec l'odeur de swing qui règne en permanence me rappellent le Pérou. Cependant, je ne me trouve pas en ce moment dans le pays de la cocaïne mais plutôt dans les Balkans. L'Albanie pour être plus précis m'a accueillit à bras ouvert. Heureusement, contrairement au Pérou, il est beaucoup moins dangereux de voyager ici que là-bas. Les péruviens sont très gentils cependant, certaines personnes à l’esprit tordue font en sorte que tout le monde se méfit des autres et une ambiance de peur règne dans les rues de ce pays. Ici, je trouve les albaniens très gentils surtout avec les touristes. Ils nous regardent avec des grands yeux ouverts tout émerveillés de rencontrer une personne qui vient de loin. En aucun temps, je ne me suis senti menacé depuis le jour ou je suis arrivé. J'ai encore mes vieux réflexes du Pérou que je peux mettre de coté le temps que je suis en Albanie. C'est à dire me méfier des gens qui m'abordent dans la rue car, dans la très grande majorité du temps, c’est avec une mauvaise intention qu'ils le font. Cependant, ici, c'est toujours avec une bonne intention que les locaux abordent les touristes. Presque aucun albanais n'est venu me voir en me disant de vieilles phrases préparées d'avance et qu'ils répètent à tous les touristes dans l'espoir qu'ils leur donnent quelques sous. Non franchement, je n'ai que des bons mots à leur égard.

 

 Je cherchais quelque peu mon chemin hier quand un albanais est venu gentiment me voir. Il m'a offert son aide. Je croyais qu'il allait me demander une pièce de monnaie en retour mais pas du tout. Il l'a fait simplement pour me rendre service. Je crois que les albanais apprécient vraiment les touristes. Ils veulent que les touristes viennent en grand nombre et qu'ils parlent en bien de leur pays. Ils ont l'exemple de la Croatie pas très loin d'ici qui a réussi à relancer leur économie grâce à l'industrie du tourisme. Avant de débarquer ici, j'avais entendu plein de rumeurs concernant l'Albanie. C'est un pays très dangereux disait certains. Les albaniens sont méchants envers les touristes disaient les autres. Cependant, à ma grande surprise, c'est un peuple très accueillant et très amical que j'ai découvert lors de mon entrée dans ce pays. De plus, il est relativement facile pour un étranger de voyager en faisant de l'auto-stop partout au pays. Les gens sont assez généreux à cet égard. Le problème par contre de l'Albanie, c'est que la majorité des villes ne sont pas très belles à visiter. Par exemple, je me trouve présentement dans le sud, à Sarande. Mon auberge est située au 8e étage d'un building assez ressent construit sur la plage. Lorsque je regarde la mer, la vue est superbe. Cependant, lorsque je regarde la ville, j'ai l'impression d'être en Iraq. La majorité des rues sont faites de terre avec de gros trous un peu partout. Les bâtiments, qui ne sont pas très jeunes, sont en ruines. Il y a des briques et des roches qui trainent partout dans les rues. Il ne faut pas non plus oublier les nombreux déchets qui dégagent une odeur nauséabonde. Je crois que ça sera quelque chose que les Albaniens devront améliorer dans le futur s'ils veulent attirer plus de touristes. Cependant, je pense que sa viendra avec le temps. Par chance que les plages sont très belle. Et que dire des filles .........

 

J'ai eu une longue journée dans les transports hier. Je suis partit de Berat vers 2 heures de l'après-midi et suis arrivé à Sarande vers 8 heures. La distance à parcourir n'était pas très grande. Cependant, les nombreux trous dans la chaussée ralentissaient énormément le trafic. De plus, les autoroutes sont presque inexistants ici. Il y a seulement des routes rurales bien souvent trop petites pour que 2 camions se croisent. Nous devions attendre sur le bord de la chaussée pour que les autres poids lourds passent. Les arrêts de bus sont aussi inexistants. Les gens doivent faire signe à l'autobus d'arrêter lorsqu'elle passe. Cela ralenti considérablement la circulation car nous arrêtons à toutes les 15 minutes pour prendre ou débarquer quelqu'un. Le prix était assez bas. Les 6 heures d'autobus m'ont couté l'équivalent de 10$. Ce fut toute qu'une aubaine si nous comparons avec les 70$ que coutent le trajet de Québec à Montréal avec Orléans Express. Cependant, je crois que la distance à parcourir entre Berat et Sarande est plus petite que celle entre Québec et Montréal.

 

 Au cours de ce trajet, nous avons traversé beaucoup de montagnes. Les nombreuses montées semblaient parfois pénibles pour le pauvre petit autobus qui m'apparaissait avoir connue la première guerre mondiale. Par chance qu'elle possédait l'air climatisé enfin, disons que c'était un air un peu plus froid que ce qu'il y avait dehors. Le paysage n'était pas très beau à voir à l'exception des montagnes. En aucun temps nous avons longé la côte. Il y avait donc seulement des champs et des villages à moitié détruits. Nous avons également longé une petite rivière pendant au moins 2 heures. L'eau de cette rivière m'apparaissait être radioactif tellement la couleur était bizzare. J'ai vu quelque chose que je n'ai pas vraiment aimé. Au cours du voyage, j'ai vu un groupe de personnes qui campaient près d’un dépotoir. Il y avait des vidanges partout et quelques petites toiles qui servaient de tentes toutes noirs. Les habitants étaient tous sales également. C'était pathétique.

 

 L'Albanie a connu des temps dur. Durant les années 80 et jusque dans les années 90, ce pays fut un pays communisme. Cette politique a duré tout au long de la vie de l'ancien dictateur. Elle ne faisait pas parti de l'URSS mais simplement un homme qui avait réussi à prendre le pouvoir et imposer sa façon de gérer. Par exemple, toute personne qui parlait contre le chef risquait l'emprisonnement ou même, la mort. Tout le monde se méfiaient de tout le monde et avaient peur de se faire dénoncer par leurs voisins. Lorsque ce dictateur est mort, personne n'a pris sa place et le mode communisme a été enterré avec lui. Le problème est que la transition à la démocratie et au style capitalisme a été dure. Les autorités sont extrêmement corrompues. À la dernière élection, le parti de gauche a reçu plus de votes mais c'est celui de droite qui a été porté au pouvoir. Ici, les terres n'appartiennent à personne. Dans la ville où je suis en ce moment, Sarande, il y a plein de gros immeubles en construction. La majorité sont des hôtels qui donnent sur la plage ou des gros appartements à 12 étages pour les gens plus fortunés. Il y a aussi beaucoup d'immeubles qui n'ont pas été finis de construire dû au manque de financement. Une personne m'expliquait hier que les immeubles qui manquent de financement et qui ne peuvent payer les taxes pendant quelques années se font détruire par le gouvernement. Il y en a plein de ces immeubles qui attendent le mot d'ordre du maire de la ville pour se faire démolir. Les autorités ne sont pas très patientes avec les mauvais payeurs et préfèrent les détruire pour revendre le terrain à d'autres promoteurs.

 

 Avant de venir dans cette ville, j'étais dans un très petit village nommé Berat. Ce village est situé en plein coeur de l'Albanie. Comme partout ailleurs, les habitants de cette ville sont très gentils. Ils ont également une tradition très sympathique qui date du temps du communisme. A chaque soir, de 19h30 à 21h30, les gens, garçons et filles, jeunes et moins jeunes, sortent dans la rue, habillés chic, et se serrent la main pour socialiser. Cela était une permission du gouvernement communisme qui a durée avec les années.

 

 

Je me suis trouvé un endroit où travailler. Je vais travailler dans une auberge jeunesse/camping en Bulgarie. Le propriétaire est un fan de kayak et d'escalade et dans son profil, il parle qu'il aime bien l'enseigner aux jeunes. Je crois que dans le prochain mois et demi, je vais apprendre un nouveau sport qui me donnera de gros bras. Pour me rendre là-bas, ça sera un peu compliquer. Au début, je croyais qu'il me fallait un visa pour aller en Macédoine. Alors, je prévoyait passer par le Kosovo pour traverser la frontière et aller en Serbie avant de rejoindre la capitale de la Bulgarie. Malheureusement, la frontière entre le Kosovo et la Serbie est très délicate à franchir surtout pour un étranger qui n'a pas passé par la Serbie pour y rentrer. L'homme qui travail à l'auberge jeunesse où je me trouve m'a dit que, il y a de cela quelques semaines, un policier kosovar qui travaille à cette frontière est venu habiter quelques jours et lui à démystifier le problème de cet endroit. En théorie, il n'est pas supposer avoir de problème pour traverser cette frontière mais que, de temps en temps, les douaniers serbes ne laissent pas rentrer les touristes. Cela ce produit spécialement s'ils voyagent dans une autobus immatriculé au Kosovo. Lorsqu'un refus des douaniers se produit, l'homme a dit qu'il fallait simplement appeler un taxi serbe pour qu'il vienne nous chercher à cette frontière et le tour est chapeau. Le douanier allait nous laisser passer. Le problème est que le Kosovo n'est pas un pays reconnu par la communauté internationale. Certains pays le reconnaissent tandis que d'autre, dont la Serbie, ne lui confère pas cette statu. C'est pour ça que c'est très compliqué à traverser.

 

Pour m'éviter des problèmes, j'ai vérifié sur le site du gouvernement du Canada à savoir s'il fallait un visa pour rentrer en Macédoine car les infos que je tenais venaient d'un site habituellement fiable d'une agence qui procure des visa . Par chance que j'ai vérifié sur le site du gouvernement. Je vais donc pouvoir passer par la Macédoine et, apparemment, le trajet pour se rendre jusqu'à Sofia, la capitale de la Bulgarie, n'est pas très long. Mon plan pour les prochains jours sera donc ceci. Demain, je vais faire un trajet de 8 heures d'autobus pour me rendre dans la capitale de l'Albanie qui se nomme Tirana. Ensuite, j'y resterai quelques jours pour me rendre dans la capitale de la Macédoine. Je resterai là-bas quelques jours également et j'irais à Sofia, la capitale de la Bulgarie, passer quelques nuits pour me rendre dans le village de mon ami pour y travailler. Je ne me souviens malheureusement plus du nom de ce village mais le camping me semble bien. Si tout ce passe bien et que je ne me fais pas traiter en esclaves ou que je ne dis pas trop de conneries, je vais rester là pour 5 semaines je crois. Ensuite, je prévoyais me rendre dans le nord de la Croatie pour prendre une avion pour rentrer à Paris mais, malheureusement, le prix de ce billet est vraiment cher. On parle d'environ 200$. Donc, je vais me garder les 2 ou 3 dernières semaines d'août pour me rendre jusqu'à Paris par voie terrestre. Je prévois passer par la Roumanie, la Hongrie, je ne crois pas retourner en Autriche car, si vous avez lu le texte qui parle de Vienne, vous comprenez pourquoi je ne veux pas y retourner. Je prévois retourner à Munich pour reprendre une autobus pour rentrer à Paris pour le 2 septembre. Je ne crois pas que je vais retourner en Italie. J'aurais aimé y retourner car je n'ai toujours pas acheté le cadeau pour Lucero. Elle voulait quelque chose de l'Italie mais elle devra se contenter de quelque chose d'un autre pays. Je ne sais pas encore lequel mais ça sera sûrement quelque chose d'original. Comme par exemple, de l'artisanat bulgare....

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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 10:23

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Théoriquement, je suis présentement dans aucun pays. En réalité, je suis dans le  bateau qui va me mener en Albanie. Dans environ 2 heures, je quitterai le port de Bari, dans le sud est de l'Italie, pour un voyage de 7 heures qui me mènera à Durres en Albanie. En rentrant sur ce bateau, comme je suis en eau international, mon premier réflexe a été de me diriger vers le casino. Malheureusement pour moi, les gens sur ce bateau n'ont pas la même définition de casino que moi. En réalité, il n'y avait que 5 machines à sous. Comme je n'aime pas perdre mon argent avec des jeux que je ne comprends pas, j'ai préféré aller la perdre au bar en prenant quelques bières en vous écrivant ces lignes.

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En certains moments, depuis que je suis sur ce bateau, c'est-à-dire 20 minutes, je me croirais au Pérou. Je m'explique, il y a plein de gens tous plus louches les uns que les autres. J'ai l'impression qu'ils me regardent tous avec des signes de piastres dans les yeux car j'ai mon ordinateur sur les genoux. Espérons que je n'aille pas de problème lorsque je dormirai cette nuit. Cependant, comme la majorité des personnes qui vivent près de la méditerrané sont très frileux, ils ne devraient pas sortir dehors cette nuit. Tandis que moi, comme je viens du trou de cul de la terre et qu'il fait tout le temps frette, je vais aller me coucher sur le pont lorsque le bateau partira pour avoir la paix de tout ces gens mystérieux. (Avis aux non québécois qui lisent ce texte, (je ne peux plus simplement dire les mexicaines car mon amie Francesca, qui parle quelque peu le français, va lire ce texte. Je dois donc donner des explications pour elle aussi), Sur l'échelle thermométrique québécoise on dit qu'il fait frette lorsqu'il fait froid en tabarnak. Donc lorsqu'il fait plus que simplement froid, on dit qu'il fait frette. Lors que nous disons qu'il fait frette en calis, l'adjectif calis ici vient ajouter un degré de froideur au temps. Nous  pouvons   aussi dire qu'il fait frette en criss. Tous ces adjectifs religieux ne sont que des synonymes.  J'espère vous avoir  éclairé avec mon raisonnement logique.)

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Avant de venir à Bari, j'ai passé la fin de semaine chez une amie extraordinaire en Bologna. Elle s'appelle Francesca et je l'avais rencontré au cours de mon été en Espagne. Nous étions hébergés dans la même famille à Alicante durant les deux semaines que devront nos cours d'espagnol.  Premièrement, je tiens à la remercier énormément pour les 3 jours que j'ai  passés chez elle. Elle m'a traité comme un roi. Je n'ai que des bons commentaires à lui faire. Deuxièmement, je tiens à profiter de cet espace public pour l'invité personnellement à venir passé ses vacances au Canada. Je pourrais ainsi la traité comme un reine car c'est ce qu'elle mérite.

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Le tout a commencé le vendredi 17 juin. J'ai débarqué du train vers les 17 heures.  Elle était venue me chercher avec son petit fils de 2 ans prénommé Simone. Nous sommes arrivés chez elle environ 5 minutes plus tard car elle habite très près de la station de train. Elle a commencé par me montrer ma chambre. J'allais dormir dans celle de son petit garçon tandis que lui, allait dormir dans le lit avec ses parents. Durant la première soirée, nous avons pris le temps de se raconter les derniers potins dans chacune de nos vies respectives.   Ensuite, nous sommes allé à la pharmacie car j'avais quelques problèmes de santé et que chaque fois que j’essayais d'optenir ce que je voulais en Italie, le pharmacien ne parlait pas un mot anglais et je n’avais jamais rien. J'ai donc profité du fait que j'avais une interprète pour tout trouver. Une fois mes achats terminés, nous sommes retournées à sa maison. Elle a commandé de la pizza pour souper. Une des meilleures pizzas que je n'avais jamais mangées. Je tenais à payer ma part pour la pizza mais elle a tellement insisté pour  tout payer que je n'ai pas eu le choix de la laisser faire. J'avais bien trop peur de me faire mettre à la rue si je rouspétais trop. Je l'ai donc remercié pour cet humble geste et nous avons mangé en compagnie de son mari qui se nomme Marco et de leur petit monstre de 2 ans qui criait tout le temps. Une fois la pizza terminée, le reste de la soirée s'est bien passée.  Comme elle travaillait le lendemain matin et qu'elle devait se lever à 5 heures, elle est allée se coucher très tôt. Je suis resté debout jusqu'à 10 heures je crois pour taponner sur Internet.

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Le lendemain, elle avait prévu m'emmener souper chez la soeur de son mari qui habitait dans la compagne avec les maudits moustiques fatigants. Comme nous devions partir à 5 heure 30 du soir, j'ai profité de la journée pour allé me promener dans une petite ville très sympathique à environ 40 minutes de train de Bologna. Cette ville s'appelait Ferrara. Le château était très beau. Il me faisait énormément pensé au temps médiéval. Alors que je mangeais dans un restaurent au pied de l'église, un évènement loufoque s'est produit. Un homme venait de mourir. Je veux dire qu'il venait de se marier. Dans les escaliers qui menaient à l'entrée de l'église, il y avait un très beau tapis rouge installé spécialement pour l'occasion. Cependant, alors que les nouveaux mariés étaient en bas et prenait de belles photos de mariage, les employés de l'église s'affairaient à enlevé le tapis de sorte qu'ils étaient visibles en arrière plan dans les belles photos de mariage. Je n'en revenais tout simplement pas. Ils n'ont pas été capables d'attendre  15 minutes que les mariés partent pour se mettre à l'ouvrage. S'il s'agissait de mon mariage, je peux vous confirmer que je me serai fâché contre ces employés, probablement syndiqués, qui avaient hâte d'aller faire la siesta car il était 12h50.

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Lors du souper, je fus agréablement surpris de l'endroit ou nous sommes allés. Comme je l'ai mentionné auparavant, la maison était situé dans la campagne italienne avec  tous les avantages et les désavantagés qui viennent avec. Cette soirée-là, j'ai mangé comme un gros porc. Il y avait toujours plus de bouffe à manger. Je ne comprends pas bien cette mentalité. Elle me faisait pensé au mariage de Lenny et Victoria. Au lieu de faire une entré avec un plat principale et un dessert, il y avait toujours un autre plat principal qui arrivait sur la table. Nous avons du manger pendant 2 heures. Néanmoins, j'ai apprécié mon temps passé à la campagne. La famille de Marco, comme lui d'ailleurs, ne parlait pas du tout anglais. Une d'entre aux baraguinait quelques mots de français mais c'était tout. La charmante Francesca a du me servir d'interprète tout au long de la soirée. Nous avons parlé des différences entres nos pays respectifs. Elle me disait qu'elle n'aimaient pas vraiment l'Italie car il n'y avait pas beaucoup d'emploi disponible et que les gens ne respectaient pas les lois. La grande corruption des élus était un autre argument au manque d'amour envers sa patrie. Comme j'ai voulu la rassurer quelque peu, je lui ai dit de ne pas s'en faire avec la corruption des élus car les notres au Québec l'était probablement plus que ceux de l'Italie. Elle s'est alors objectée à mon argument et m'a dit que c'était impossible d'avoir des élus plus corrompus que ceux de l'Italie. Et nous avons continué à jouer à mon père est plus fort que le tiens une bonne partie de la soirée. Finalement, après de nombreuses piqûres de maringoins et de nombreuses assiettes remplies de nourriture tous plus délicieuses les unes que les autres, nous sommes partis car les bébés était fatigué et voulaient dormir. (J’ai mis le mot bébé au pluriel car je me considère comme étant un de ces 2 bébé fatigués qui  voulaient dormir)

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Le lendemain matin, Francesca et son époux ne travaillaient pas. Cependant, comme les enfants de cet age ne se préoccupent peu de l'horaire du temps de leurs parents, il s'est mis à pleurer et à crier à environ 6h 30. Francesca m'avait alors dit qu'elle et son mari allaient sortir avec le petit monstre pour aller prendre un café. Je pourrais ainsi dormir aussi longtemps que je le voulais. Je lui ai dit que ce n’était pas nécessaire car je ne voulais pas qu'ils modifient leurs occupations normales juste à cause de moi mais elle a insisté pour le faire. Elle m'a laissé un de ces nombreux cellulaires pour que je l'appelle quand j’allais me réveiller et ainsi, nous pourrions nous rencontrer. Cependant, intelligent comme je suis avec ce genre de gadget, je l'ai fermé sans le vouloir et quand je l'ai réallumé, il me fallait un mot de passe. Je ne pouvais plus recevoir n'y faire d'appel. Par chance que le destin arrange bien les choses. J'ai pris ma douche et je me suis préparé à sortir pour moi aussi prendre un petit café. Nous étions supposés partir de la maison à midi 30 pour se rendre à la magnifique maison de l'un de ses amis pour dîner. Donc, comme je ne pouvais communiquer avec elle, j'ai décidé de revenir à la maison ver midi pour me préparer. Je voulais aller prendre un café en bas de sa maison et continuer d'écrire mon histoire triste que vous avez sûrement lue. Cependant, en descendant les marche de l'appartement, quelle ne fut pas ma surprise de la rencontré en bas à la porte d'entré en compagnie de son fils et de son mari. Elle venait pour utiliser les toilettes. Nous sommes donc allés prendre le café ensemble tandis que son mari est resté à la maison avec le petit monstre.  Une fois le café pris, elle est retournée chez elle alors que je suis resté une petite heure à écrire mon texte sur ma belle petite histoire triste.

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Le dîner avec ses amis m'a très agréablement surpris. Elle m'avait averti, alors que nous prenions un café, que les gens chez qui nous allions étaient de la classe supérieur. L'homme était PDG d'une importante compagnie de nourriture tandis que la femme était PDG d'une autre entreprise tout aussi importante. Je devais donc faire sortir l'Elvis Graton en moi avant que l'ont arrive pour ne pas dire trop de conneries car je devais avoir l'air intelligent. Comme mes instructeurs de hockey me l'ont si bien appris lors des tournois, je représentais le Canada et, chaque fois que je suis à l'étranger, je veux que les gens aillent une bonne impression des canadiens. Je dirais que cette bonne impression fonctionne très bien car, en général, les gens aiment bien les canadiens et tout spécifiquement, ceux qui parlent français. Lorsque nous sommes arrivés, je me croyais dans un film du parrain. Il y avait une grosse clôture actionnée électroniquement pour que l'ont puisse rentré. Cette clôture nous ouvrait les portes d'un manoir sensationnel. La maison était très grande et très belle. Une fois à l'intérieur, la maison m'apparaissait encore plus belle. La vaisselle sur la table devait valoir une fortune. J'étais gêné quelque peu mais je ne m'en faisais pas avec sa. Je me disais qu'il était normal que je sois gêné un peu. L'homme parlait un bon anglais et un bon français. Il m'était donc facile de discuter avec lui. De plus, son extrême gentillesse ne m'a que rendu plus alaise. Sa femme avait cuisiné un plat de riz extrême bon avec tout plein de fruits de mer tout plus juteux et appétissant les uns que les autres.  Ensuite, nous avons eu droit à de l’espadon grillé avec tout plein de légume et de belles bouteilles de vin. Encore un fois, j'ai mangé comme un porc et bu comme un assoiffé dans le désert qui vient de trouver de l'eau. J'ai discuté beaucoup avec l'homme. Il était très sympathique. Lors d'un voyage d'affaire en Amérique, il avait eu la chance de visiter la magnifique ville de Québec et il s'est fait un plaisir de me montrer ses photos un peu comme si je n’avais jamais vu cette ville. Cependant, à ma grande surprise, il a réussi à me montrer des endroits que je n'avais jamais vu dans ma propre ville. Une fois le repas terminé, nous sommes sorti prendre le désert à l'extérieur. L’homme a alors sorti une bouteille de Scotch et avons pris un bon digestif tout en discutant des différences entre mon pays et son pays. Nous n'avons malheureusement pas pu nous attarder trop longtemps à leur maison car le temps filait et nous avions prévu aller visiter la ville de Bologna. Nous sommes donc partis vers 3 heures non sans que je le remercie honnêtement pour son hospitalité plus que généreuse.

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Avant d'aller visiter la ville, nous sommes allés porter le petit monstre chez sa grand-mère de sorte que nous allions avoir la paix de lui. La ville de Bologna est très belle quoi que quelque peu petite. Il y a un beau gros château médiéval avec deux grandes tours de gardes très spécial. Nous y sommes restés environ 3 heures. Ensuite, nous avons pris le chemin du  retour. Ma courte visite dans la ville de Bologna prenait fin. Après 3 jours passé dans cette endroit magnifique. Je remercie encore une fois la majestueuse Francesca pour tout ce qu'elle a fait pour moi. Je veux également remercier son amoureux Marco qui, lui aussi, a fait beaucoup de chose pour moi. Je les attends dans quelques années au Canada.

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Je suis maintenant en Albanie. Après avoir passé une journée dans un train pour aller de Bologna à Bari et ensuite, j'ai passé la nuit dans un bateau pour traverser la mer méditerrané. De nombreuses aventures se sont produites au cours de ce voyage et je vais les écrire prochainement. Merci de me lire méticuleusement et à la prochaine.........

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 21:40

Je dédis ce texte à mon fidèle compagnon de voyage, mon frère Olivier. J'espère que sa te rapellera de beaux moments passé ensemble.......

 

 

Bonjour chers amis lecteurs. Voici quelque running gags qui se sont produits au cours de mon voyage. La majorité se sont produits en présence de mon frère. Donc Oli, si j'en oublie quelques uns, tu n'a qu'à me les dire et je vais les rajouter. Je tiens à précisé qu'en aucun temps je veux offenser certaines personnes mais plutot rire des évènements ou des paroles des personnes concernées.

 

 

Tout d'abbord, je vais parler des running gags qui ont eu lieux dans la ville de Crakovie. Vous aller voir, la liste est assez longue et je tiens d'avance à remercier le trio de français composé de Guy Guy, Marie ainsi que de son copain Florient car à eux seul, il m'ont donné suffisament de matériel pour écrire un livre entier de running gags.

 

 

Le tout commença la veille ou Oli débarqua en ville. Notre beau trio français avait pris toute une cuite et n'avait pas été capable de rentrer à l'auberge car ils étaient trop soul. Mais avant de vous raconter la suite, laissez-moi vous les décrire quelque peu pour que vous compreniez l'ensemble de leur personalité très colorée. D'abbord, le fameux Guy Guy. Quoi dire de lui sinon qu'il est le paysant parfait. Originaire d'un petit village de Bretogne, comme ses 2 autres amis, il avait toujours le sourire au lèvres meme lorsque nous riions de lui. L'exemple type du parfais ti-coun, il est le seul etre humain sur terre à qui mon horrible chapeau de marin faisait bien. Homme festif, il aimait bien prendre un coup pas juste de temps en temps mais tout le temps. Ensuite viens Marie. Elle aussi très ricaneuse à ses heures, elle aimait bien l'alcool et les fetes. Avec sa couleur de cheveux rousse et ses nombreuses taches de rousseurs sur le corps, elle incarnait la cochonne type que tout homme reve de voir jouer dans un film porno. Finalement, le gentil Florient. Amoureux de Marie, en couple avec elle depuis plus de 2 ans, il était celui qui savait garder la tete sur ses épaules dans ce trio infernal. Il était le plus responsable, malgré sa tendence à lever le coude assez facilement. En résumé, nos 3 petits rigolos étaient bien agréable de compagnie.

 

 

Donc, comme je vous le disait auparevent, j'ai fait la connaissance de ces 3 gigolos la veille au matin de l'arrivé de mon frère. Au début, j'ai simplement rencontré Florient. Il m'a alors dit que sa copine et un autre ami avait terminé la soirée en prison car ils étaient trop saoul pour retourner par leur propre moyen à l'auberge. Le service de police a alors pris soin de ses 2 gentils petits rigolos. Vers midi, Marie a pus sortir car son taux d'alcool dans le sang avait diminué tandis que Guy Guy a du attendre à 6h du soir car, son taux d'alcool à lui était vraiment trop élevé. De plus, lorsque je l'ai rencontré pour la 1iere fois à l'auberge, il m'a dit qu'il devait prendre une douche car il puait énormement. Je ne pu que confirmer ses dires car l'ensemble de la pièce dégageait une odeur noséabonne suite à son arrivé. Pour le taquinner, je lui ai dit que c'était la raison pour laquelle la police l'avait laisser partir. Car il empestait l'ensemble du poste.

 

 

La journée suivante, mon frère est arrivé et s'est joint assez rapidement à ce trio infernal. Ils ont commencer à boire durant une bonne partie de la soirée. Alors que je me trouvais seul dans la chambre avec Marie, et évidement,elle commençait à etre pompette, elle me fit une confidence. Elle me dit ceci : tu sais Mathieu, je ne me sens pas satisfaite avec Florient. Je lui ai alors répondu de changer d'amoureux. Elle m'a ensuite répondu que ce n'était pas sa le problème. Elle me disait qu'elle avait essayé une fois avec une fille, juste pour voir comment sa se passait, et qu'elle avait aimer sa. Elle se croyait plus attiré par les filles que les hommes. Elle a par la suite fait la meme confidence à mon frère. Nous avons bien rit. Nous l'avons surnommé Marie la mouilleuse lèche moquette pour, par la suite, le renommer Marie la Mouilleuse Broutte tout. Cette joke est restée entre mon frèere et moi pour le reste du voyage et meme plus encore. La veille ou nous devions quitter, Guyguy avait pris toute qu'une cuite de sorte que le lendemain matin, nous étions incapable de le réveiller. Il avait dormi en pompier ( c'est-à-dire tout habillé) dans un autre lit que le sien. Nous lui avons pinturé dans la figure des grosse lunettes rouges sans meme qu'il ne se réveille. Une fois qu'il s'est levé, tout le monde de l'auberge le regardait mais sans rire pour ne pas qu'il s'apperçoive que quelque chose clochait. Le but de mon frère était de l'ammener à sortir dans la rue avant qu'il ne se rendre conte de ce qu'il avait dans la figure pour que les passants le regardent et rient de lui. Malheureusement, ce ne fut pas possible et il s'en rendit conte. La blague était à l'eau mais nous avons quand meme eu le temps de prendre quelques photos de lui.

Lorsque ce trio infernal est partis, ils nous ont bien fait rire. Ils voulaient aller faire du camping sauvage dans les montagnes. Ils sont donc partis à pied en direction de montagnes j'immagine car, mon frère et moi, et probablement eux aussi, n'avaient aucune idée ou elles se trouvaient. Environ 30 minutes après leur départ, mon frère les à vu repasser devant l'auberge pour se dirriger dans l'autre direction. J'immagine ce qu'y c'est passé. D'un coté, un des français disait que les montagnes étaient de ce cote tandis que les 2 autres insistaient en disant qu'elles étaient de l'autre. Enfin, je crois que Florient et Marie broutte tout s'obstinaient pour savoir ou étaient les montagnes alors que guigui lui, les suivait silencieusement encore a moitier saoul de sa virré de la veille. Nous n'avons malheureusement jamais su s'ils avaient été capable de les trouver ses fameuses montagnes mais nous avons bien rit d'eux quand meme. Je vais m'arreter ici pour les running gags concernant ces français mais je suis sur que j'ai oublié des mentionner une tonne. Alors peut-etre qu'Oli me les rappèlera et je les rajouterais par la suite.

 

 

Toujours à Crakovie, toujours dans cette meme auberge qui, en passant, était l'une des meilleur que j'ai résidé dans ma vie, nous avons rencontré un autre personnage très coloré. Comme j'ai une grand gueulle et que je ne peux m'empècher de parler à tout le monde, j'ai commencé à lui parler. Chose que j'ai regretté par la suite. Il avait l'air d'un gros indien du nord du Canada gras comme un voleur. Après avoir fait connaissance, mes soupsons se sont confirmés. Il venait d'une réserve indienne au nord de Winippeg. Quel beau ti-coun. Cependant, je ne veux pas dire qu'il était le meme genre de ti-coun que guigui. Guigui, lui, était un bon ti-coun alors qu'a cet indien, je le décrirais plus en utilisant le sens péjoratif du mot ti-coun. Alors que je lui ai dit que nous allions visité le camp Auwsich, il s'imposa pour venir avec nous. Comme je ne voulais pas etre impolie, j'ai accepté à contre-coeur. Par chance, nous l'avons perdu de vu au cours de la visite. Pas qu'il était facile à perdre de vu du à sa grosseur mais quand meme, nous l'avons pas beaucoup vu durant la 2ieme partie de la visite. Une fois le soir arrivé, il nous a montré à quel point les indiens étaient toff avec l'alcool. Il est allé s'achetter 2 ou 3 bouteilles de sminoff ice. Pas les grosses bouteilles de vodka, mais juste les petites bouteilles à peine alcolisées que les filles boivent. Il les a callé en 3 gorgées chacunes et s'est mis a dire tout plein de stupidité. Comme par exemple, il disait sans cèsse qu'il était plus canadiens que moi. Par chance que les indiens ne tollèrent pas l'alcool. Il est allé se coucher très tot cette journée-là. Ahahahah. Nous avons finalement eu la paix de ce gars bizzare. Il demanda a Oli s'il jouait à conter-strite (cs est un jeu de fusils qui se joue sur Internet ou le but est de tuer les autres joueurs). Oli a répondu que oui, de temps en temps, il jouait. Notre gros indien lui a alors dit que lui, il était un gros gamer et qu'il pouvait boire une caisse complète de Red Bull en une soirée pour pouvoir jouer plus lontemps. Quel idiot.

 

 

Lorsque nous sommes arrivés à Berlin, un évènement assez cocasse s'est produit. Nous étions dans le métro pour nous menner à notre auberge quand le train c'est arreté à une station. Une homme assez grassouillet avec une mauvaise hygiène corporel est rentré et nous a parlé. En fait, je ne veux pas dire parler car il communicait par un mélange de grognements, d'aboiments de chien pris d'une cloture et autres sons très étranges. Mon frère et moi savions qu'il ne s'aggisait pas d'allemand mais d'un simple cave qui ne pouvait s'exprimer clairement. Nous avons ensuite traduit ces bruits par la phrase suivante: Mesdames et monsieurs, s'il vous plait, veuillez quitter le train gentiment et doucement sans me parler car je ne peux communiquer avec les autres. Cette blague est restée entre mon frère et moi pour tout le reste du voyage. Je crois meme que ce gag restera gravé dans notre mémoire pour le reste de notre vie et que nous allons encore en rire lorsque nous serons des ti-vieux en chaise roulante magané de la vie. Ce fut un moment cocasse. Cependant, nous n'arrivions pas à comprendre pourquoi nous devions sortir. J'ai finalement compris que la route était en réparation mais aucun trajet alternatif n'était suggéré. Nous devions nous débrouiller pour le trouver par nous meme. Nous avons rencontré un couple de britaniques qui semblait un peu perdu. Ils ont simplement sauté dans le premier train qui passait pas là. Nous avons bien rit d'eux. Au lieux de prendre le temps de s'orienter et de trouver ou ils étaient, ils ont pris le premier train pour se perdre encore plus. Ils devaient avoir du sang neuffie en eux. ( note aux mexicaines. Le newfies sont les personnes qui viennent de la province de Terre-Neuve. Nous rions d'eux car nous disons qu'ils ne sont pas très inteligents. Vous connaissez sans aucun doute une tonne de jokes sur les blondes. Bien ici, vous pouvez remplasser les blondes par les newfies et le résultat sera le meme. Par contre, ils appèlent les québecois les frogs alors que nous, nous appelons les canadien anglais des tetes carrées. Tout sa parce que dans la tete d'un canadien anglais, sa ne tourne pas rond. Sa tourne carré. De plus, il se peut qu'une personne soit un newfie et une tete carrée. Dans ce cas, la vie est difficile.)

 

Voici maintenant le temps de faire mon fameux top 5 des maudites folles rencontrées au cours de se voyage.

 

 

NUMéRO 5: Ceci se passe à Athène. Olivier et moi marchions sur la rue et apprecevons une policière qui dirrige le trafc. Cependant, elle n'arete pas de siffler et de faire passer du monde de tout bord tout coté. Son supérieur ne lui a donné que 15 minutes avant de la changer car elle était mauvaise et allait causer de nombreux accidents. Quelque jours plus tard, sur l'ile de Parox, nous avons apperçu une policière qui faisait le trafic. Nous avons bien rit lorsque mon frère à dit qu'il s'agissait de la meme qui avait muté sur cette petite ile sans trafic pour qu'elle se pratique et toute sécurité.

 

 

NUMERO 4: Je n'ai malheureusement pas pu trouver personne pour occuper ce poste. Au lieu de vous bullshiter, je préfère ne rien marquer. C'est tout en votre honneur mesdames car cela signifie qu'il n'y a pas tant de folles que sa dans le monde.

 

 

NUMERO 3: Cette fois ci, l'aventure se passe à Vienne en Autriche. La grosse torche de la réception denotreauberge, un peu mal propre de sa personne, avec une odeur qui n'insitait vraiment pas à avoir une relation sexuelle avec elle, bien au contraire, cet odeur nous insitait plutot à vomir, à engeulé Olivier car il était fatigué et dormait sur le banc en fasse de la réception avec les pieds sur une autre chaise. Au bout d'un certain temps, comme elle était éceuré de le voir trainer là,elle lui a donné la clé de la chambre bien avant l'heure du check-in. Cependant, pour ce vanger, elle lui a donné la plus petite chambre qu'elle posèdait avec 2 russes qui y dormait. Cependant, à mon grand étonnement, le petit couple russe était bien gentil malgré la difficulté de communication que nous éprouvions car ils ne parlaient qu'un anglais très rudimentaire. Mes cours de russe m'ont bien servi cette fois-là.

 

 

NUMERO 2: Cette position revient sans aucun doute à la connasse qui travaillait et qui était sans aucun doute la propriétaire de l'hotel ou nous résidions sur l'ile de Naxos en Grèce. Cette pauvre petite femme, simple d'esprit, avait réussi à faire non seulement de son chien, mais aussi de son fils, des etres dépréssifs sans but dans la vie. Une fois, je jouais avec son gros chien amicale. Il adorait se faire brasser car, je supose que sa ne devait pas arriver souvent. Elle est venu me dire bètement d'arreter cela car ce n'était pas bon pour lui. Un jour, alors qu'Oli regardait des vidéos drole avec des chats qui se faisaient botter le cul sur Youtube, elle s'est aprochée et lui a demandé s'il regardait des nouvelles de son pays. Ce que nous avons rit d'elle par la suite. A chaque fois qu'Internet ne foncionait pas bien,elle ne savait pas quoi répondre car elle n'avait aucune idée de ce qu'était Internet. Un soir, nous avons utilisé le spa qu'ils avaient dans leur hotel. Au bout de 30 minutes, elle est venue nous voir fachée en nous disant de débarquer. Le hic, c'est que nous ne faisions pas beaucoup de bruit et nous ne dérangions personne. Je crois qu'elle était simplement jalouse et car elle n'avait jamais profité de cette merveille car elle ne savait pas comment sa fonctionait. La preuve, c'est que le lendemain, nous avons pu observer son fils lui enseigner les rudiments du spa. Je comprend maintenant pourquoi son mari la quitté. J'aurais fait la meme chose si j'avais été à sa place.

 

 

NUMERO 1: Et oui, je n'est vraiment pas le choix de décerner la plame d'or de ce top 5 des maudites folles rencontrées au cours de ce voyage à la femme du gars chez qui j'ai travailler en tant qu'esclave. Je lui décerne ce prix pour l'ensemble de son oeuvre. Cette dame charmante, tant qu'elle reste silencieuse car dès qu'elle commence à parler, elle critique et chiale après tout et perd tout son charme. Un jour, elle guellait après son conard de mari car, une centrale de production électrique solaire venait d'ouvrir juste à coté de chez eux et la ventilation faisait un tout petit peu de bruit. Elle disait que cela ferait fuir les touristes qui viennent à leur hotel. Pauvre connasse, si les touristes ne viennent plus, ce n'est pas à cause de ce bruit, mais bien plus a cause qu'ils sont tanné d'entendre ta maudite voix de connasse crier à tout bout de champ pour rien. Comme vous avez surement lu mon dernier texte, je ne vais pas vous réécrire tout ce qu'elle faisait mais, en gros, dite-vous que cette dame remporte le prix de la maudite folle 2011 haut la main et meme, je crois que je vais lui donner le titre à vie car je ne crois pas que je vais en rencontrer de plus folle dans ma vie futur.

 

 

Continuons maintenant avec d'autre annecdotes de ce voyage. Lorsque nous étions sur l'ile de Parox en Grèce, un fabuleux personnage a retenu notre attention. Il s'agit de Nicolas. ( il fait bien prononcer le s à la fin du nom)Propriétaire et gérant du fameux Hotel du meme nom, ce mystérieux personnage haissait les touristes. Pour sauver de l'argent, il faisait office de réceptioniste durant le jour de sorte qu'il devait répondre à nos questions. Une fois, nous lui avons demandé ou nous pouvions faire de la plongée en apné sur l'ile et rencontrer de beau paysage. Il a simplement fait un signe de tete vers l'arrière en disant: ben juste icit en arrière. Je me roulais par terre tellement je riais de lui. Cet homme passait ses journées enfemé dans son minuscule bureau avec ses fenetre fermées à fumer des cigarettes avec 2 et meme 3 de ses amis de sorte qu'il y avait en permanance de la boucane dans son bureau. Une autre chose qui m'a fait rire chez ce charmant homme, c'est qu'il ne prenait jamais les escaliers. Meme s'il devait descendre seulement une étage, il prenait toujours l'ascenseur. Un jour, il s'est faché après moi car nous avions bouché les toilettes pour la 2ième fois en 2 jours. Je lui ai répondu de manière encore plus bete de nous laisser le cyfon dans la chambre.

 

 

Je vais maintenant vous parler d'un personnage bien coloré à sa façon. Il s'git de Roméro. Cet homme était tout un phénomène. Il venait d'Hollande mais probablement originaire d'Afrique car il avait la peau noir. Vous me direz que sa ne change pas grand chose mais vous allez comprendre un peu plus loing dans l'histoire. Cet homme est un travailleur de la construction qui, éceurer de travailler pour payer des factures sans qu'il ne lui reste beaucoup d'argent à la fin, à décidé de tout foutre en l'air pour se payer de belle petite vacance en Europe de l'est. Nous l'avons ainsi rencontré à Prague. Il logeait à la meme auberge que nous. Cet homme n'était jamais stressé avec rien. Son expression préféré était: Yaisss mannnnn. Il me faisait bien rire. Un jour, je suis allé me prommener avec lui en ville. Nous avons achetté un billet de métro et il est venu le valider mais, à la seconde ou il allait le faire, je lui ai dit de ne pas le faire et que si un inspecteur le lui demandait, il avait juste à jouer au touriste innocent et dire qu'il ne savait pas qu'il devait le faire valider. En descendant vers notre ligne de métro, comme il marchait très lentement, je suis arrivé le premier en bas et constaté qu'il y avait un groupe d'inspecteurs qui demandait les billets au utilisateurs. Par contre, il ne le demandait pas à tout le monde. Seulement ceux qui passait près d'eux. J'ai alors laissé passé une personne subtilement et me suis tassé vers ma gauche pour ne pas qu'il me le demande. Comme par magie, j'ai réussi à passer sans problème. Roméro cependant, probablement à cause de la couleur de sa peau, n'a pas eu la meme chance que moi et l'inspecteur est allé le chercher pour lui demander son billet. Comme il ne l'avait pas fait validé, l'inspecteur est devenu furieux et l'enguelé comme du poisson pourri en le menaçant de le mettre en prison pour une journée et de lui donner une ammende. Roméro esssayait de lui faire comprendre qu'il ne savait pas qu'il devait le faire valider mais cela ne fonctionnait pas. Moi, durant ce temps, je me suis placé près du mur et je me suis mis a regarder ma carte comme un touriste perdu qui cherche son chemin. Après environ 5 minutes, l'inspecteur à laissé partir Roméro sans lui donner d'ammende mais sans lui laisser prendre le métro. J'ai alors rebroussé chemin et suis allé le rejoindre en riant. Comme il avait un très bon sens de l'humour, il riait lui aussi.

 

 

La journée qu'il est allé s'achetter son billet d'autobus, j'y suis allé avec. Ce qu'il m'a fait rire. Il ne savait pas vraiment ou aller alors, il a demandé des informations sur les villes à visiter au pauvre petit gars qui vendait les billets. Par exemple, il demandait si Berlin était une plus belle ville à visiter que Vienna. Ce que je riait. Le vendeur en avait aucune idée. Il n'avait probablement jamais sorti de Prague. Ce que nous avons rit avec ce Roméro.Il était tout qu'un numéro.

Petite annecdote amusante. Au camping ou je suis en se moment, j'aime bien m'achetter une bouteille de vin et la boireen soupant. Cependant, je n'ai pas de verre pour la boire. Alors, je bois directement à la bouteille. Je crois que j'ai apris sa de mon père. Néamoins, il y a beaucoup de personne qui me regarde un peu bizarement lorsque je le fait. Mais je m'en fou totalement, je suis canadien et c'est ainsi que nous faisons au Canada. Cela me rappelle une autre anecdote du meme genre. Au Pérou, alors que je faisais du bénévolat dans la jungle pour un doctor français, je suis allé le visiter un soir chez lui. Comme j'étais malade, je ne buvais pas d'alcool mais de l'eau. Je m'étais emporté une grosse bouteille. Lorsqu'il l'a vu, il m'a demandé si je voulais un verre pour boire. Je lui ai répondu non merci. Je préfèrais boire à meme la bouteille. Ainsi, je n'étais pas obligé de le remplire après chaque gorgé. Il a semblé plutot surpris de ma réponse négative tout comme les autres français présent à la table. Par la suite, il est partit à rire et m'a alors dit avec son accent français : A mais c'est vrai, il est canadien. Il font comme sa les canadiens. Ils boivent à meme la bouteille. Jean-Philippe faisait la meme chose. Il a rit comme sa durant quelques instant. J'étais très fier d'etre canadien à ce moment car, comme je lui expliquais, au Canada, nous buvons à meme la bouteille pour sauver un peu de lavage de vaisselle à nos femmes. Il est alors partis à rire.

 

 

Je tiens à prendre 2 minutes pour saluer notre ami et agent de voyage à Athène Marios. ( bien important de prononcer le s à la fin) Lorsqu'il nous a dit son nom, Oli et moi avons tellement rit, c'était drole.

 

 

Une fois en Pologne, Olivier m'a bien fait rire. Alors qu'un homme, probablement sans abris, tout fini de la vie, qui bouètait et qui n'avait pas laver son linge et probablement son corps depuis plusieurs semaines, passa devant nous. Oli à alors dit: J'aime bien la Pologne. Les locaux sont très facile à reconaitre..... Oli a aussi rit des hommes-pancarte à Crakovie. Je m'explique. Là-bas, je crois que sa coute plus cher payer un homme pour qu'il aille poser une pancarte indicant le chemin du Burger King, par exemple. Alors, ils préfèrent payer un homme pour qu'il tienne la pancarte toute la journée au gros soleil.

 

 

Te rappelles-tu Oli de l'homme déguisé en chevalier sur le Charles bridge à Prague. Tu as pris une photos avec lui mais cependent, il avait l'air ben tanné de sa job et avait de la misère à sourire. Il nous a ensuite demandé du tip pour la photo. Tu es partit àlui rire dans la face. Ahahah il avait juste à etre plus souriant s'il voulait un peu de tip.

Oli a aussi dit, sur une ile en Grèce, après avoir constaté la vitesse à laquelle les gens circulait en auto, que les limites de vitesse indiqué sur les panneaux étaient plus des sugestion que des limites. Ahahahace que j'ai bien rit cette fois là.

 

 

Je veux revenir quelques instant sur le fils de la folle numéro 2. Un soir, alors que nous avions bu pas mal de petite bières, j'ai décidé d'aller me baigner meme si la piscine était suposément fermé. J'ai donc engembé mon balcon et me suis ramassé sur l'air de la piscine sans que l'homme de la réception ne s'en rendre conte. J'ai alors fait des bombes durant quelques bonnes minutes. A voir la distance à laquelle l'eau sortait de la piscine, elles devaient etre extrèmement grosse. Au bout de 30 minutes de baignade, le fils de la propriètaire est sorti ben en tabarnak en me geulant après pour que je sorte de la piscine. Il m'a alors dicté ses règles stupide. Premièrement, la piscine fermait à 22 heures. Deuxièmement, il était interdit de sauter par dessus le petit mur du balcon pour se rendre à la piscine. Troisièmement, il était interdit de sauter en faisait des bombes qui éclaboussait partout. Je crois qu'il s'est rendu assez vite conte que je me foutais bien de ses règles stupides et il a arreté après celle-ci. Je suis sur qu'il aurait pu m'en dicter 3 ou 4 autres mais comme sa ne servait à rien, il a arreté pour ne pas avoir l'air encore plus ridicule.

Parlons maintenantde la chambre d'hotel sur l'ile de Santorini en Grèce. C'était la pire chambre que je n'avais jamais vu de toute ma vie à l'exception de la suite de la suite bien sur. Elle était très petite et pour ce qui est de la douche, il était impossible de la prendre en fermant le rideau car j'étais trop gros. En rentrant, j'ai essayé de trouver une place pour y déposer mon sac. Impossible. Il y avait dans la chambre 2 lits simples, un petit frigdaire, un petit chemin pour se rendre jusqu'à la porte patio ainsi qu'un stupide bureau qui ne servait a rien, un petit pouff pour mettre ses pieds encore plus inutile,un petit bureau sans interet ainsi qu'une simple chaise de bois très inconfortable. Alors que je petais ma coche du au manque d'espace, un éclair de génie traversa ma pensée. Je sortis tous les stupides meubles sans importance qui prenaient beaucoup de place et qui ne servaient à rien dans le coulour comme un gros colon. Meme si je venais de faire un Elvis Gratton de moi-meme, je venais quand meme de récupéré 25% de l'espace dans la chambre pour pouvoir me laisser trainer. J'étais très fier de mon idée.

 

 

Sur cette ile, nous sommes allés manger quelques fois au meme restaurent car je trouvais la serveuse très belle. Cependant, elle n'avait pas l'air d'aimer les jokes car nous lui en faisions beaucoup et elle ne riait pas. Elle nous a meme dit: pourquoi vous me nièsez tant comme sa. Je lui ai répondu que c'était parce qu'elle pognait tout le temps car elle les prenait au sérieux et que sa me faisait bien rire. Malgrésons sens de l'humour défisient, je la trouvais très belle.

 

 

Voici la fin de mes aventures de voyage pour l'instant. J'espère que vous avez aimer les lire. N'hésitez pas à me laisser vous commentaires car j'aime bien les lire meme s'il s'agit de commentaires stupides. Revenez moi bientot pour d'autres aventures de Mathieu l'aventurier.

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 20:05

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Bonjour à tous et chacun. Voici mes premières impressions de l’Italie. J’espère que Lenny va lire ce texte. Il pourra rire et confirmer mes dire. Je tiens à souligner que j’ai pensé beaucoup à Nayely en écrivant ce texte. Tu m’as souvent dit que tu aimais me lire car tu riais beaucoup en lisant mes texte. Alors je crois que tu adoreras celui-ci car, à mon avis, c’est le plus drôle que j’ai écrit. Bonne lecture à tous…….

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Me voici présentement assis à un café dans un petit village nommé Cupra Marittima. Je me trouve sur la côte nord-est de l’Italie. J’attends mon autobus  qui me mènera à Carassai. Un petit village isoler de la campagne Italienne. Je vais aller travailler dans un vignoble pour les prochaines semaines. Ça va me faire du bien car mon argent  était en train de fondre comme l’hôtel de glace au mois de juillet.  Je vais vivre avec une famille qui a 3 enfants. Ils possèdent également une petite hôtel. Je vais donc être en contact avec des touristes également. En attendant mon autobus, j’ai dégusté pour la première fois de la pizza italienne. Je dois dire que j’ai été déçu. Probablement car nous sommes habitués à manger de la pizza américaine avec une croute épaisse et une tonne de fromage qui recouvre les 2 livres de peperonnis. Ici, la croute est très mince et il n’y a qu’une mince couche de fromage de sorte que j’ai mangé 4 pointes et cela m’a simplement ouvert l’appétit. J’aurais été capable d’en engloutir  3 ou 4 autres comme ça. Cependant,  la cuisson sur feu de bois rend la croute croustiament délicieuse.  En résumé, la pizza était très bonne. Malheureusement, on ne peut en dire autant du café. Je suis allé m’en chercher un en attendant l’autobus  et, je crois que le café italien serais en compétition avec celui de la Grèce dans un concours mondial du pire café. Cependant, je crois que celui de la Grèce aurait une longueur d’avance pour la victoire car il était vraiment mauvais. En une gorgé, on pouvait gouter 4 gout différents. Le problème était que le pire gout venait à la fin et restait dans la bouche pour quelques  minutes. Celui de l’Italie n’a que deux seul. Le bon et le mauvais…….

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La ville de Rome m’a agréablement surpris à l’exception du fatigant oups… je veux dire du Vatican. Les gardes pontificaux étaient bêtes  comme leur deux pieds. Je les comprends par contre. Si moi aussi j’avais fait veux de chasteté, gagnerai un salaire de merde à faire le piquet devant une porte simplement pour empêcher une gang de touriste stupide de passer, sans oublier leur costume de clown, et tout ça dans le but de protéger un vieille attardé qui ne comprend plus rien de la vie, en plus de faire tous sa pour Dieu, moi aussi j’aurais un air de bœuf. Apparemment, pour faire la visite du Vatican, il faut porter des pantalons longs. Je sais la règle n’est pas respecté du tout mais, à l’origine, je crois que c’était dans le but premier de prévenir l’excitation sexuelle des gardes et du pape. J’ai lu dans le livre : Les dossiers noirs du Vatican, qu’une grosse majorité des personnes qui habite au Vatican sont gais et qu’ils se font de belles partouses une fois la nuit tombée. Ça ne donne pas le gout d’aller le visiter tellement. De plus, si vous auriez vu la file qu’il y avait pour le visiter, non merci. Il y avait des agences qui vendaient des billets pour ne pas faire de file. Ils étaient très cher. J’ai donc préféré passer mon tour pour cette fois.

Un soir, alors que je me promenais sur la place st-pierre, j’ai remarqué une clôture qui était ouverte. Ce chemin menait vers une porte elle aussi ouverte. Je me doutais bien que je n’avais pas le droit d’y aller mais j’ai joué au touriste innocent et je m’y suis aventuré. A mon grand étonnement, il y avait 2 gardes, heureusement non armé, qui m’ont regardé de manière impolie. Je n’étais qu’un werreux qui voulais voir ce qu’il y avait. L’un deux à commencer à parler alors que l’autre, qui était assis dans le fond de la salle, s’est levé et s’approché de moi. Il était gros comme un poux et imposant come une fourmi. Cependant, il voulait jouer les gros bras avec moi et s’est approché en gonflant ses pectoraux pour essayer de m’intimider. Pauvre lui. Je lui est presque rit dans la face tellement il était ridicule. Il essayait de m’intimider, cependant, il ne faisait que m’amuser. L’autre cependant c’est montré plus coopératif avec moi. Enfin façon de parler. Je lui ai demandé, tel un touriste niaiseux, qu’elle était la fonction de ce lieux. Il m’a alors répondu de manière peu polie que c’était Vatican city, là où le pape vit. Je voulais lui rire en pleine face ou bien lui dire quelque chose comme, a calis de criss,  mon agent de voyage m’avait fourré en tabarnak car il m’a vendu un billet pour Rome, pas pour le Vatican. Cependant, j’ai été poli avec lui pour pouvoir continuer à lui poser des questions tout en riant intérieurement de lui. Je lui ai ensuite demandé ou vivait le Pape mais il ne comprenait pas un mot de ce que je lui disait. Enfin, je crois qu’il faisait par exprès pour ne pas comprendre. Après environ 3 à 4 minutes à le niaiser sans qu’il ne me répondre, je suis parti en riant énormément de lui. J’aurais bien aimé lui poser une autre question mais malheureusement, elle m’est venue sur le tort. Je lui aurait demandé comment est-ce qu’il pouvait faire pour laisser des sans-abris mendier tout juste à l’extérieur des murs du Vatican alors que la religion catholique était riche à craquer et que, elle-même enseigne dans son livre sacré d’aider son prochain et de l’aimer. Cependant, je suis sûr que si je lui avait posé cette question, il aurait appelé du renfort et m’aurait jeter au cachot pour deux minutes ( comme les joueurs de hockey quand c’est Pierre qui commente la game) pour avoir parlé contre la religion. Peut-être même m’aurait-il traité de sorcier et aurait essayer de me bruler sur le bucher. Néanmoins, j’ai continué ma petite promenade cette soirée-là.  Pour ceux qui ne le savent pas, la ville du Vatican est protégé par de grand mur haut de quelque dizaine de mètres de sorte qu’il est vraiment difficile, voire impossible, d’y pénétrer clandestinement. Il n’y a que quelques entrée bien surveiller près de la place st-pierre. Alors que je faisais le tour pour essayer de trouver un autre point faible pour essayer d’y entrer, une maudite envie de pissé m’est apparue. Comme je ne voulais pas payer 60 cents pour me soulager comme dans n’importe quelle toilette public en Europe, j’ai donc trouvé un petit coin sombre à l’arrière et je me suis laisser aller sur le mur du Vatican. J’étais très heureux de pouvoir dire que je venais de pisser sur le Vatican.

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La première auberge ou j’ai résidé à Rome n’étais pas très bonne. Oui, elle était extrêmement bien situer. Je n’avais que 5 minutes à marcher avant d’arriver au Vatican. Cependant, les lit ressemblait plus à des hamac qu’a des lits. J’ai même mis mon matelas sur le sol pour être plus confortable. Les autres de ma chambre me jalousait et aurait aimé faire la même chose.  Pourtant, ils auraient du car il y avait beaucoup de place. Ensuite, il était interdit d’être dans l’auberge entre  11h30 et 2h30. Même s’il mouillait dehors et que j’avais envie de chier. J’ai trouvé cela ridicule. En plus, le ti-coun de la réception pas très propre de sa personne, n’avait qu’une seule réponse à mes question. A man tape le sur Google map. Lui il va te dire tout ce que tu as de besoin de savoir. Pauvre idiot, si j’avais voulu les explication d’une machine, je l’aurais fait. Quoi que je trouvais l’ordinateur pas mal plus sexy que lui. Ce n’est pas que je trouve les hommes sexy d’habitude, mais juste que lui me levait le cœur. Mais je l’aimais bien. Un matin, j’avais extrêmement faim. On aurait pu m’appeler Pascal Ladale. Mais croyez moi ou non, juste en le regardant, la faim venait de me passer. J’ai même été capable d’attendre jusqu’au souper avant de sentir mon nombrils toucher à ma colonne. Après les 2 nuits passé dans cet enfer, je me suis déplacé quelque peu à l’extérieur de la ville dans un camping. Il était très bien et les toilettes étaient pas mal plus propre là-bas qu’à l’auberge ou j’étais. De plus, la fille qui travaillait à la réception était pas mal plus belle que celui de l’auberge et en plus, pour changer du cave qui m’avait accueilli à l’auberge, elle sentait le bon parfum et non le swing et prenait sa douche au moins une fois par jour. Je ne suis même pas sûr que celui à l’auberge la prenait 1 fois par semaine. Cependant, chaque bonne chose à un prix et celui du camping était très élevé pour ce que j’avais. C’est –à-dire un espace de 5 mètres carré pour planter ma tente. J’y suis resté quand même 1 semaine car j’étais bien de ne plus me déplacer continuellement. J’ai même rencontré deux belles filles des Pays-Bas. Nous avons passé la première soirée ensemble à dire des niaiseries et rire. Le lendemain, je leur ai demandé si elle voulait venir avec moi à Roma pour se promener. Elles ont refusées et ont commencé à m’ignorer pas la suite. Après vous aller dire que les fille ne sont pas compliquer à comprendre.

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La ville de Rome à d’énormes problèmes de transport durant les heures de pointes. Pour revenir au camping, je devais faire 30 minutes de métro et ensuite 30 minutes d’autobus. Lorsque j’étais dans l’heure de pointe, cela pouvait facilement prendre le double du temps. Une fois, j’ai dû attendre 3 métro avant de pouvoir embarquer car il y avait beaucoup trop de monde.  Il est dangereux dans ces moments de le prendre car il y a beaucoup de pickpockets qui sévissent.  J’en ai même attraper un entrain d’essayer de me voler. D’habitude, je garde mes mains près de mes poches pour les empêcher de fouiller. Mais cette fois-là, j’avais mis ma main sur mon épaule environ 30 secondes. Je m’en suis aperçu et je l’ai immédiatement baissé près de mes poches. J’ai alors réalisé que ma carte de la ville était sortie de la moitié de ma poche. J’ai tout de suite compris ce qui se passait et je me suis mis à dévisager le gros plein de soupe à côté de moi.  Je crois qu’il a compris que je savais qu’il a essayé de me voler car, il s’est immédiatement reculé et à sorti à l’arrêt suivant.  Cela fut une bonne expérience pour moi  car ça m’a permis de comprendre leur mode de fonctionnement. L’homme tenait de la même main qu’il me fouillait, un gros sac ainsi qu’un mentaux pour cacher sa main. De plus, il rentrait seulement 2 doigts dans mes poches vraiment tranquillement pour y retirer ce qu’il avait encore plus tranquillement. Comme il y a beaucoup de monde, personne ne le voit. Mais j’avais déjà pensé à un plan pour lui rendre la tâche plus difficile. J’avais au fond de cette poche ma caméra. Cependant, j’avais mis par-dessus des papiers sans valeur comme la carte. Ainsi, lorsqu’il a rentré ses doigts, il est tombé sur cette carte.  J’ai donc rit de lui par la suite. Il était gros mais pas en forme. Je dirais un gros lord sale puant. Il était tout en son avantage de ne pas se faire attraper sur le fait et de s’en aller immédiatement après car, s’il tombait sur quelqu’un sans scrupule et que ce dernier décidait de lui donner une leçon, je ne payerai pas très cher pour la peau de ce gros tat de marde.

La ville de Rome est très belle. J’ai bien aimé le Colisée. Je voulais le visiter à l’intérieur mais ça coutait très cher; 12 euros. De plus, la fille de 4 heures m’a en quelque sorte convaincu de ne pas y aller. Je me suis dit que si je voulais voir comment c’était à l’intérieur, j’avais juste à regarder sur le net des photos. Les rues sont également très belles. J’ai aimé me promener malgré le paquet de quinteux qui me demandait de l’argent à chaque coin de rue.

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Les italiens me font bien rire. Tout d’abord, lorsque je vais dans un épicerie, je ne dois pas être presser. C’est comme s’ils ne pouvaient pas anticiper que la caissière allait les faire payer et que ensuite, ils allaient devoir emballer leur commande.  Je m’explique. Pendant que la caissière scan les produits, les italiens parlent avec leur voisin. Je ne dirais pas parler sinon, crie avec leur voisin car ils discutent très forts. Ensuite, lorsque la pauvre caissière déjà très lente dans son travail leur dit que ça coute 12 euros 79, l’italien allume qu’il doit sortir son portefeuille. Le temps qu’il le trouve dans ses nombreuse poches, et qu’il sorte le montant exacte en petite monnaie évidement, les autres attendent. Ensuite, ils emballent leur commande, car il ne pouvait pas le faire en même temps que la fille les scannait, le temps passe et les autres sacrent dans leur tête après lui. Ensuite, comme si ce n’était pas suffisant, il faut attendre que la personne ait fini de conter sa vie à la pauvre petite caissière avant qu’elle ne passe un autre client. Bref, il faut beaucoup de patience pour faire son épicerie en Italie.

 

Les italiens conduisent leur voitures aussi mal que les grecques. Les motos dépassent partout, sur les lignes doubles et l’accotement. De plus, lorsqu’ils sont pris dans le trafic, ils aiment bien jouer la symphonie inachevé du klakson exactement comme au Pérou. De sorte que 20 chars en lignes klaksonent comme si le trafic allait avancer plus vite. De plus, la majorité des hommes sont toujours habillé en complet avec un veston. Même s’il fait 45 degrés, ce n’est pas grave, ils ont leur beau veston sur le dos. Combien j’en ai vu en veston cravate sur leur petite mobylette avec le cellulaire de coincé entre leur casque et leur ainsi qu’une cigarette à la bouche et une liqueur dans la main gauche. L’ancienne folle ministre boulet ( en fait je veux dire l’ex-ministre, car je crois qu’elle est toujours folle)  devrait venir en Italie faire une réforme de leur façon de conduire.

Dans le métro, il y a beaucoup de personne bizarres. Alors que je venais d’arrivé, il y avait ce jeune homme, habillé proprement, qui lisait sa bible et à chaque 5 secondes, faisait un signe de croix en embrassement tout doucement la bible. Il m’apparaissait être un kamikaze près à se faire sauter. J’avais hâte de sortir de là. Lorsque ce n’est pas une gang de none folle comme si c’était la première fois qu’elle sorte de leur prison cloitré, c’est des vieux qui puent le swing  ou du fond de tête. J’ai même vue Jean-Claude Vandam une fois. Enfin, l’homme se croyait être lui. Il était habillé en armé avec une queue de cheval. Il m’a bien fait rire. Par contre, ne pensez pas que les bizarres ne sortent pas en surface. Malheureusement, ils sont partout.  Un soir, alors que je marchais sur la place St-Pierre, j’ai repérer un groupe de fille de mon âge assis en rond. Je me suis approcher car je voulais commencer à leur parler mais,  lorsque je suis arrivé plus près d’elles, j’ai réalisé qu’elles étaient tous assises près d’un étrange homme obèse habillé en prêtre et qu’il lisait la bible à voix haute. Les fille ne faisait que dire Amen un fois de temps en temps. Pas surprenant que je ne sois pas resté et que je ne leur ai même pas parlé. En résumé, même si j’ai adoré la ville de Rome, je crois qu’il y a beaucoup trop de personnes bizarres. Je trouve que, pour ce point, Rome ressemble un peu trop à Montréal à mon gout.  La différence est qu’ici, les zouaves travaillent à Vatican city tandis que à Montréal, ils se promènent avec des drapeaux du Canadien sur leur voiture même au mois de juillet quand les habs     (note au mexicaine : les habs sa veux dire les habitants ou si vous aimez mieux, les colons. C’est le nom que se sont donné eux-mêmes les Canadien de Montréal il y a de cela beaucoup de temps.)se sont fait éliminé en  4 matchs en première ronde.

 

Beaucoup de personnes  m’avaient prévenu au sujet de Rome. Tu vas voir me disaient-ils. Il fait extrêmement chaud là-bas. Le soleil est insupportable. Une amie est même passé à Rome quelques semaines avant moi et m’a prévenu  de la force du soleil. Que c’était insupportable. J’avais donc une certaine appréhension tout à fait normal.  Cependant, à ma grande surprise, je n’ai pas trouver le soleil très très chaud. Bien au contraire. Bien sûr il faut boire beaucoup d’eau et prendre 2 douches par jours. Il faut aussi s’attendre à en suer une shot. Cependant, jamais le soleil ne m’a empêcher de faire une activité physique. Je crois que après avoir vécu presque 2 mois dans la jungle au Pérou, avec toute l’humidité qu’il y avait dans l’air, il sera dur de battre cette chaleur. Là-bas, je ne vous le ment pas, juste marcher en pleine rue au soleil était une mission presque impossible. Je suis allé faire de la bicyclette une fois et un juste 1 heure, je suis tombé en déshydratation et j’ai attrapé un coup de chaleur. Sa c’était du vrai soleil fort. Pas celui de Rome ou les gens se plaignent car ils n’ont rien d’autre à faire. Cependant, j’ai hâte de comparer le soleil du Pérou avec celui de Tabasco au Mexique. Pour l’instant je ne peux pas me prononcer sur le vainqueur mais l’été prochain, je vous dirai la réponse.

 

En attendant de savoir ou le soleil est le plus chaud, je dois travailler quelque peu en Italie. Je suis sur la côte est à environ 100 km plus au sud de la ville de Ancona. Je travaille dans un champ de raisin. En fait, le propriétaire possède une grosse ferme avec plein de produits différents. Par exemple, il a des tournesols, du blé, des légumes et 5 hectares de vignes conçu pour la fabrication de vin.  Mon travail est très simple. Je dois couper les mauvais herbes au bas des vignes et mettre les longues branches de la vigne sur des cordes pour les faire tenir dans les airs. Comme ça, les grappes ont plein de soleil pour grandir et plein d’air frais également. Le travail n’est pas très dur physiquement. Il faut seulement que je me penche à chaque 2 minutes et que je me relève par la suite. Je crois que c’est spécialement demandant pour les genoux. Je n’habite malheureusement pas avec la famille. Sur leur ferme, ils ont un hôtel très propre et c’est ici que je réside. La famille reste à environ 3 km plus au nord. Pour l’instant, je suis seul dans l’hôtel donc, je trouve le temps quelque peu long. Par chance que j’ai mon ordinateur. Mais dans quelques jours, un couple d’américains vont venir pour travailler avec moi. De plus, une famille de 7 personnes va également venir pour résider dans l’hôtel mais sans travailler. Eux, ils doivent payer leur passage ici. Le propriétaire m’a dit qu’en nous aurions besoin d’environ 2 à 3 semaines avant de finir le travail. Pour mes services bien redus, il me donne à manger. Hier il m’a cuisiner de bonnes pates italiennes. J’ai voulu lui faire une joke et je lui ai demander un couteau avec mes  pates pour les couper au lieu de les rouler dans la cuillère. Il m’a alors regardé avec des gros yeux. Ici en Italie, c’est un crime de couper ses pates. Cependant, à mon retour en ville, je dois absolument le faire. Je vais aller dans un restaurent et commander des pates. Lorsque le plat arrivera, je vais prendre mon couteau et les couper dans tous les sens pendant 5 minutes avec la langue sortie comme si j’y mettais beaucoup d’effort pour le faire. Je veux le faire simplement pour  voir la réaction des autres. Ahahah c’est ce genre de trucs qu’aurait dû mettre le gars au canal évasion dans sa liste à faire en Italie. Peut-être pourrais-je partir ma propre liste de chose à faire en Italie et faire un émission de télévision avec. Sa serai remplie de conneries comme ça. Je mettrais également le fameux pet puant dans l’heure de ponte dans le métro à Rome. C’est drôle car tout le monde sait que quelqu’un a peté car sa pu mais, personne ne sait qui l’a fait. Enfin, sa changerai de l’odeur nauséabonde des vieux qui ne se lavent pas pis qui sentent le swing.

 

Pour l’instant, je reste en Italie au moins pour les 3 prochaines semaines Je vais également aller visiter mon amie en Bologne. Ensuite, je prendrai le chemin de l’ex-Yougoslavie. J’essaie de me trouver une place pour y travailler. Je veux travailler dans une auberge jeunesse. C’est beaucoup plus agréable que d’être seul dans un champ à parler avec des plantes et des bibittes. Merci de votre patience pour lire mes texte et je prépare la suite pour la petite histoire sympathique que j’ai commencé à écrire. Je vous promets plein de rebondissement dans la 2ieme partie et un 3ieme partie sera également écrite plus tard.  

 

PS. je suis désolé les amis, je croyais que j'avais pris plus de photos de Rome et du Vatican. Malheureusement, ce n'est pas le cas donc, si vous désirz en voir plus, je vous conseille google photo.....               

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 11:05

Auswicht 013 

Pour tuer le temps de notre avant dernière journée à Kakow, nous sommes allés visiter le camp d’extermination Aswitch. Ce camp fut l’un des plus gros camp organisé par les allemands aux cours de la 2ieme guerre mondiale. La raison étant bien simple, la Pologne est un point central et il était passablement facile de transporter les juifs de partout en Europe jusqu’à cet endroit. Nous avions 2 choix qui s’offrait à nous pour s’y rendre. Soit nous achetions un tour guidé pour environ 50$. Ce forfait comprenait le transport aller retour à partir de l’auberge jusqu’au site, ce qui représente un voyage d’environ 1 heure 30 dans un autobus climatisé, ainsi que la visite du site sur place avec un guide professionnel. Nous avons plutôt choisi l’autre option un peu plus risqué. Nous avons pris un bus de la gare pour se rendre au camp. Il s’agissait du transport public régulier. Donc, nous étions mêlés avec plein de polonais. J’ai plus aimé cette option car nous avons voyagé comme le font les locaux. C'est-à-dire nous étions beaucoup trop dans cet autobus et que nous étions très mal assis en plus d’être coincés avec le voisin. De plus, l’absence de fenêtre empêchait la circulation de l’air. Il faisait donc extrêmement chaud. Au bout de 20 minutes, mon corps c’est habitué à la chaleur et je n’ai pas trouvé le temps trop long malgré les conditions contrairement à mon frère. Une fois rendu sur place, nous avons payé pour faire la visite guidée. Nous ne voulions pas payer au début mais, après mure réflexion, nous en sommes venu à la conclusion que 15$ pour avoir les services d’un guide qui allait tout nous expliquer et tout nous montrer n’était pas cher payé. Au total, ce petit voyage nous a seulement coûté 23$ au lieu de 50$. Ce fut toute qu’aubaine. Je suis heureux de ne pas avoir payer une agence pour nous le faire faire.

 

Auswicht 012

CAMP DES VIP

 

 

Il y avait une atmosphère très lourde au camp de la mort. La première partie était un musé qui était autre fois le camp VIP.  C’était les quartiers de ceux qui collaboraient avec les nazies. Leur condition de vie était largement supérieure aux autres. Ils avaient de nombreux avantages que la populace normale n’avait pas. Comme par exemple, la chance de partager les toilettes avec seulement quelques centaines de personnes au lieux de quelques dizaines de milliers. L’endroit a été transformé en musé pour commémorer toutes les horreurs qui sont survenues dans ces lieux. Dans une pièce, il y avait une montagne de cheveux derrière une vitrine. Les nazies leur coupaient les cheveux pour les vendre par la suite. Derrière une autre, il y avait de nombreuses petites lunettes rondes cassées. Un peu plus loin, il y avait des prothèses pour les genoux et des béquilles.  Nous avons même vue une vitrine avec des milliers de petits souliers pour enfants alors que celle d’après nous montrait quatre fois plus de souliers pour adultes. Pour certains, ce fut très dur à supporter. Nous avons vu plusieurs personnes âgées pleurer. Il est possible qu’ils aient connu ce camp et même perdu des membres de leurs famille au cours de ce génocide. À l’intérieur des bâtiments du musé, nous n’avions malheureusement pas le droit de prendre des photos. Le guide nous a expliqué que c’est pour préserver la mémoire des disparues. Il y avait également beaucoup de  photos d’époque dont un mur avec la photo de milliers de juifs prisonniers la tête rasée. En les regardant dans les yeux, certains ne semblent pas si démoralisés en comparaison à d’autres qui n’avait plus aucune émotion dans le regard. Cela devait dépendre du temps qu’ils avaient passé dans le camp avant de prendre la photo. Au sous-sol, il y avait des cellules individuelles pour les plus délinquants. Ces cellules étaient composées d’un simple petit trou pour faire ses besoins et de murs en béton. Comme elles se trouvaient au sous-sol, ces cellules étaient très humides et très inconfortables. Certains de ces prisonniers devaient y rester plusieurs semaines avec un simple repas par jour.

 

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Il y avait également dans cette partie du camp un crématorium pour brûler les corps morts. Les allemands y faisaient généralement travailler les prisonniers les plus costaux. Ce crématorium était camouflé dans la terre et servait de bunker aux nazies dans l’éventualité d’une attaque aérienne. Il était tellement bien construit que lorsque les allemands ont quitté le camp, ils n’ont pas été capables de le faire exploser. Il y avait également dans cette partie du camp un mur de la mort. Les prisonniers y étaient emmenés pour être exécutés. Face à ce mur, nous avons vu une vielle dame pleurer toutes les larmes de son corps. Probablement qu’elle avait connu le camp au temps des nazies et peut-être même perdu des proches devant ce mur. Il y avait aussi une barre de pendaison où certains juifs y ont perdu la vie de la même manière que Saddam Hussein. Cependant, cette méthode ne fut pas très utilisée car elle ne possédait pas une très bonne productivité. Je crois que les allemands l’utilisaient simplement pour passer un message aux autres prisonniers. Lors des débuts du camp, alors que les allemands n‘étaient encore que des débutants dans le domaine de l’extermination, seulement les hommes étaient tués. Cependant, avec le temps, ils ont réalisé que cette façon de faire était cruelle car elle séparait les familles. Ils se sont donc mis à exterminer les femmes et les enfants également. Ainsi, les allemands pouvaient dormir la tête en paix car ils trouvaient leur façon de faire beaucoup plus humaine. Si j’ai bien compris les explications du guide, un total de 11 millions de personnes sont passées dans ce camp alors que 1 million  ont perdu la vie. Mais comme je vous dis, peut-être que j’ai mal compris car j’étais fatigué pour faire cette visite et celle-ci était en anglais. Je devais rester extrêmement concentré pour ne pas perdre d’explication.

 

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Comme je l’ai souligné précédemment, les allemands ont dû essayer plusieurs méthodes d’extermination avant de devenir des experts. En plus du peloton d’exécution individuel et la pendaison, ils ont pratiqué la fusillade à grande échelle. Cette méthode était très simple. Les allemands faisaient creuser une grande fosse par des prisonniers avant de faire venir les juifs près de celle-ci. Ils les tournaient pour que ceux-ci soient face à la fosse et les soldats leur tiraient simplement une balle derrière la tête en espérant que ceux-ci tombent directement dans la fosse. Les allemands ne faisaient aucune différence entre les femmes et les enfants et les exécutaient tous de la même façon. Cependant, cette méthode n’était pas parfaite et comportait des inconvénients. Les soldats allemands, à force d’exécuter des humains de sang froid, ont commencé à souffrir de problèmes psychologiques. Les généraux devaient leur fournir beaucoup d’alcool pour qu’ils aient le courage de passer à l’action. Cependant, l’ivresse de l’alcool avait ses limites et les allemands étaient affectés par toutes les horreurs qu’ils commettaient. C’est l’ensemble de ces raisons qui poussa les hauts dirigeants à trouver une méthode de mise à mort beaucoup plus efficace. Ils ont donc développé les chambres à gaz. Il leur a fallu plusieurs tentatives pour en arrivés au résultat que l’on connaît. Le guide expliquait que les allemands utilisaient 7 à 8 livres de gaz pour tuer plusieurs dizaines de milliers de personnes. Cette façon de faire était donc très économique. Les condamnés à mort étaient emmenés près des chambres à gaz en pensant qu’ils allaient prendre une douche. Tout le monde se déshabillaient à l’extérieur avant d’entrée. Les allemands jouaient le jeu et avaient même l’audace de pousser cette mise en scène encore plus loing. Ils demandaient aux prisonniers s’ils en avaient qui avait des connaissances spéciales en électricité ou dans tout autre domaine. À ceux qui levaient la main, les soldats leur demandaient de venir directement les voir après la douche car ils avaient un travail spécial à leur confier. Malheureusement, les soldats ne faisaient que donner de faux espoirs car tout ce monde allait mourir quelques instants plus tard.

 

 

 

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L’intérieur des chambres ressemblait à deux gouttes d’eau à des douches pour faire croire jusqu'à la fin que ce n’était simplement qu’un endroit pour se laver. Les pauvres prisonniers ne se doutaient généralement de rien. Cependant, avec le temps, les rumeurs se sont propagées dans le camp et au bout de quelques temps, les détenus savaient se qui les attendaient en rentrant dans la pièce. La mort survenait de manière très lente. Il fallait environ 15 minutes avant que tout le monde meurt. Celle-ci survenait par asphyxie et étaient apparemment très douloureuse. Au moment où les gaz commençaient à pénétrer dans la pièce, la panique s’installait et tout le monde se mettait à courir dans toutes les directions pour espérer sauver sa vie. Malheureusement, une fois à l’intérieur, personne ne pouvait s’en sortir. Une fois que tout le monde était mort, les allemands ouvraient des trappes au plafond pour laisser les gaz s’échapper et attendaient quelques temps avant d’envoyer d’autres prisonniers ramasser les corps pour les envoyer soit au crématorium, soit dans des fosses communes. Cela dépendait de la disponibilité des fours. Bien sur, avant de faire cette opération, les dents en ors et tout autres trucs qui possédait de la valeur était retirés des corps pour être remis aux allemands.  En utilisant cette méthode de mise à mort, les allemands étaient convaincus qu’ils avaient de développé la manière la plus humaine d’exterminer les détenus car leur troupe ne touchait plus au sale boulot.

 

 

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Le camp de la mort n’était pas seulement réservé au Juifs mais ceux-ci représentaient la grosse majorité des prisonniers. Outre ces derniers, les nazies y enfermaient d’autres races qu’ils considéraient inférieures à eux. Ils y envoyaient également les citoyens allemands qui s’opposaient au système hitlérien ou qui cachaient des juifs ainsi que des soldats russes capturés durant les combats. Ces derniers avaient généralement le droit à un accès vip aux chambres à gaz dès leur arrivés. Une fois qu’un prisonnier était transporté dans ce camp, il était très dur de s’enfuir. On estime qu’il y a seulement 800 personnes qui ont réussi cet exploit. Les nazies avaient un moyen très efficace de décourager les éventuelles évasions. Lorsque quelqu’un réussissait à le faire, les soldats torturaient les autres membres de leur famille généralement devant les autres prisonniers pour les décourager à le faire. De plus, une fois la fuite du camp accomplie, il était très dur de survivre car le camp était entouré de bois et les allemands le patrouillaient en permanence avec des chiens. Ceux qui s’évadaient devaient également surmonter un autre obstacle. Comme ils avaient les cheveux rasés et un costume de prisonniers, les résidents des environs les reconnaissaient facilement et n’hésitaient pas à les dénoncer.

 

 

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MUR DES EXÉCUTIONS

 

 

 

La vie au quotidien était très dure dans le camp. La grosse majorité des prisonniers étaient enfermés dans un deuxième camp situé à environ 3 kilomètres du premier. La vie était pénible. Ils dormaient les uns sur les autres dans une espèce de grange très inconfortable. Les lits étaient disposés sur 3 étages de haut. Comme les allemands n’étaient pas trop cruels, chaque baraque avait au minimum 1 foyer pour réchauffer l’endroit car, durant l’hiver, la température descendait sous zéro. Cependant, ce petit foyer était nettement insuffisant pour réchauffer l’ensemble de la pièce. Il faisait donc très froid à l’intérieur. Pour espérer être le plus au chaud possible, les prisonniers se battaient souvent entre eux pour dormir à l’étage supérieur car, étant donné que l’air chaud monte dans les airs, le température était quelque peu plus agréable là-haut. Une autre raison les forçait à vouloir dormir à l’étage supérieur. Comme la nourriture était de piètre qualité et que les conditions hygiéniques laissaient à désirer, la très grosse majorité des prisonniers possédaient des parasites qui leur donnaient la diharé. Donc, durant la nuit, les personnes qui dormaient aux étages inférieurs recevaient souvent des excréments de leur compatriote. De plus, la vermine était omniprésente et les morsures de rat étaient quelque chose avec laquelle les prisonniers devaient composer.

 

 

 

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Une journée typique pour les détenues commençait très tôt le matin. Les allemands faisaient le conte à chaque jour pour être sur que personne ne manquait à l’appel. Les prisonniers devaient restés alignés comme dans l’armée durant des heures sans rien dans le ventre. Le soleil fort de l’été leur tapait sur la tête tandis que, durant l’hiver, le froid sibérien devenait leur second ennemi. Si un prisonnier ne pouvait rester debout sans bouger car il était trop faible, les allemands se faisaient un plaisir de le battre pour le corriger. Une fois le conte terminé, les juifs ne pouvaient malheureusement pas se reposer. En fait, les 2 heures que durait l’appel étaient leur moment de repos. Par la suite, les allemands faisaient travailler les juifs durant 12 heures. Peu importe la température, ils devaient accomplir les tâches que les allemands leur demandaient. Les menaces et les corrections violentes faisaient partit du quotidien. Une fois leur 12 heures de travail terminées, les allemands laissaient les juifs retournés dans leur quartier seulement s’ils jugeaient que le travail était suffisamment avancé. La malnutrition rendait les juifs très faibles. Les nombreux coups qu’ils recevaient n’amélioraient pas les choses. Les allemands étaient traîtres. Ils envoyaient des espions dans le camp. Ceux-ci essayaient d’obtenir des informations à propos d’éventuels évasions. Les soldats choisissaient également les prisonniers les plus forts et résistants physiquement pour surveiller le travail des juifs et les battre si la situation le demandait. Ils n’avaient pas besoin de beaucoup de motifs pour le faire. Parfois, un simple regard dans les yeux entraînait une pluie de coups. Même chose pour la mort. Un soldat en état d’ébriété pouvait décider de tuer n’importe quel prisonnier sans raison. La mort pouvait survenir à n’importe quel moment.

 

  Auswicht-041.jpg CAMP DES PRISONNIERS RÉGULIERS

 

 

Les allemands traitaient leurs chiens plus humainement que leurs prisonniers. Par exemple, aucun juif ne pouvait utiliser les toilettes durant les heures de travail. De plus, il était strictement interdit de faire ses besoins à une autre place que dans les toilettes. Lorsque les russes ont envahie le camp vers la fin de la guerre, ils trouvèrent un camp presque vie. Les allemands avaient effacé les preuves comme les chambres à gaz et avaient déporté plusieurs détenus. Les soldats russes ne s‘attendaient sûrement pas de rencontrer ce genre de camp.

 

 

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Pour commémorer ce triste évènement, les alliés ont construit un monument près des chambres à gaz et inscrit un petit message d’espoir en 45 langues différentes. Ainsi, tous les touristes de toutes les origines peuvent se recueillir et penser aux disparus. La conclusion du guide à la fin de la visite fut très touchante. Il nous a dit que l’important, c’est de ne pas oublier. En fait, c’est notre devoir de se rappeler les horreurs qui sont survenues dans ce lieu. Commémorer la mémoire des disparus et apprendre des erreurs du passé pour ne pas les répéter dans le futur. Avec ce texte, je tiens à faire ma part pour me rappeler de ce triste moment de l’histoire.

 

 

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Je retire beaucoup de chose de cette visite. Je réalise encore plus la chance que j’ai d’être venu au monde dans une époque relativement calme. Je n’aurais certainement pas aimé vivre dans ce camp. Beaucoup de dictateurs dans le monde ont essayé de répéter ce que les nazies ont fait. Pensons simplement à Pol Pot au Cambodge ou à Augusto Pinochet  au Chili. Par chance, personne ne fut capable d’organiser leur folie aussi bien qu’Hitler. Espérons que le monde ne sera plus jamais confronté à ce genre de comportement dans le futur.    

 

 

 

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                                                                                 LES TOILETTES

 

 

 

 

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                                                                  LES CHAMBRES À GAZ DÉTRUITES

 

 

 

 

 

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 11:13

vienna-009.jpgNous avons quitté hier, mardi le 11 mai la ville de Cracovie en soirée. Nous avons pris un autobus de nuit vers les 9 heures et nous sommes arrivés à 5 heures du matin à Vienne. Olivier a réussi à dormir tout le long du voyage en partie à cause des belles petites pilules bleues prescrites par mon gentil parain. Nous laissons derrière nous de nombreux souvenirs. Commençons par le gentil petit groupe de français que nous avons rencontré. Il y avait Marie et son amoureux Florien ainsi que le fameux Guillaume mieux connu sous le nom de GuiGui. Tout au long du temps passé avec eux, Olivier n’a pas cessé de les taquiner parce qu’ils étaient français. Il a pris beaucoup de photos d’eux et en garde un très bon souvenir. Le matin de notre départ, GuiGui dormait dans son lit sans jamais avoir enlever ses vêtements. Il avait prit toute une cuite la nuit d’avant comme ils aiment bien dirent. Pour rire encore plus de lui, Marie lui a dessiné des lunettes rouges dans la figure. Le but de mon frère était de le faire descendre dehors sans qu’il s’aperçoive de ce qu’il avait de dessiné. Ainsi, nous aurions pu rire encore plus de lui. Ce gars là était un vrai hippy. Je crois qu’il est le seul de tout le monde entier à qui mon chapeau de marin affreux lui faisait bien. J’ai voulu lui donner ainsi, je n’aurais pas eu le sentiment d’avoir perdu 20$ en l’achetant mais il a refusé.

 

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Je donnerai la note de A plus à l’auberge jeunesse où nous étions à Krakow.  Elle ne coûtais pas chère et était très propre. Le personnel était également très gentil et aidant. Nous sommes partis à 9 heures du soir et ils ont gardé nos bagages toute la journée sans nous charger de supplément. En plus, ils nous ont laissé prendre notre douche avant de partir et utiliser tous les autres services sans aucun problème. De plus, ils ont eu des problèmes avec l’Internet. Comme je devais l’utiliser, ma gentille amie de la réception a appelé une autre auberge de la même compagnie pour que je puisse aller utiliser leur Internet gratuitement. Ce fut un geste très apprécier. Je la recommande à tous et chacun si vous venez qu’à passer par la ville où le pape John Paul the second a vécu.  Le nom de l’auberge est Globart hostel.

 

 

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Le voyage de 8 heures de Krakow à Vienne c’est bien passé. Nous sommes arrivés à 5 heures du matin. Nous avons rapidement repéré notre auberge. Malheureusement pour nous, la réception n’ouvrait pas avant 9 heures. Nous nous sommes donc installés dans un petit café au coin de la rue et avons attendu. L’homme qui y travaillait était très gentil. Nous avons appris qu’en Autriche, ils parlent l’allemand et utilisent l’euro comme monnaie officielle. C’est la raison pour laquelle le coût de la vie est passablement élevé ici. Cependant, il est moins élevé que dans le reste de l’Europe de l’ouest. On peu trouver dans les épiceries des grosses canettes de bières pour environ 75 cents. Ce n’est pas la meilleure mais une fois bien refroidit, elles descendent bien.

 

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Une fois que l’heure de l’ouverture de l’auberge est arrivée, nous y sommes allés pour y porter nos bagages. Cependant, nous ne pouvions pas avoir accès à notre chambre avant 2 heures de l’après-midi. Nous avons donc laissé nos bagages dans un espace prévu à cet effet. J’ai rencontré à cet endroit une fille qui venait de la Turquie. Je l’ai invité à venir se promener avec nous en attendant d’avoir la chambre. Elle a accepté avec plaisir. Pendant ce temps, Olivier est resté à l’auberge a essayé de dormir sur une petite chaise. Après un certain temps, la dame était un tellement tannée de le voir qu’elle lui a donné la chambre plus tôt.

 

 

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Pendant ce temps, je me suis promené avec cette joie fille de Turquie. Comme elle était très bonne pour s’orienter avec les cartes, je l’ai laissé faire la navigation. En quelques heures, nous avons eu le temps de voir la grosse majorité des buildings. Elle ne perdait pas de temps et ce déplaçait rapidement en prenant beaucoup de photos. J’ai ben aimé le temps que j’ai passé avec cette fille. Sur l’heure du dîner, nous nous sommes improvisés un petit pique-nique. Nous avons trouvé par hasard une petite épicerie et, alors que je regardais pour quelque chose déjà préparé, j’ai aperçu une petite boîte de sushi. J’ai alors demandé à la fille si elle voulait en manger. À ma grande surprise, elle ne connaissait pas sa. Je les ai alors acheté pour lui faire goûter. C’était des sushi au saumon fumé. Elle a adorer et m’a remercié environ 10 fois de lui avoir fait connaître sa. Elle les a aimé à un point tel qu’elle veut en faire chez elle pour que toute sa famille y goûte. Une fois le pique-nique terminé, nous sommes retournés à l’auberge pour recevoir nos chambres.  Malheureusement, je ne l’ai pas revu ensuite car nous habitions dans différentes parties de l’auberge assez éloignée l’une de l’autre. Cependant, comme le destin arrange bien les choses, nous l’avons revu cette après-midi à la station d’autobus. Elle était dans le même autobus que nous pour aller à Prague. J’ai donc pu continué de lui faire la conversation. Les 4 heures de voyagement ont passé très vite en sa compagnie. Nous avons refait le monde à notre façon et j’ai eu droit à un  petit cours de communisme 101. Le voyage a donc été très agréable.

 

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Vienne en Autriche est une ville passablement grande et étendue. Il y a certes beaucoup de vieux édifices à voir mais le temps à fait sont œuvre et malheureusement, ils n’ont pu conserver leur blancheur d’origine. Je crois qu’ils devaient être plus beaux lorsqu’ils venaient tout juste d’être construits. Il y a beaucoup de statues sur les murs. Une personne m’a dit que cette ville ressemblait à Athènes. J’ai hâte de le réaliser par moi-même. La ville est quand même sympathique. Les gens se réunissent dans les nombreux parcs de la ville pour y boire quelques bières et discuter de politique. Il est légal de boire dans la rue. Je crois que c’est une bonne chose et j’aimerais bien qu’il en soit ainsi au Québec. Comme nous avons beaucoup marché la première journée et que nous avions peu dormi la nuit précédente dû au voyagement, nous sommes retournés assez tôt à l’auberge. De plus, les gros nuages noirs qui menaçaient le ciel de la ville nous faisaient quelque peu peur. Nous sommes donc rentré dans notre miteux hostel tout juste à temps pour ne pas se faire mouiller. Il devait être 8 heures du soir. Nous avons passé le reste de la soirée  sur Internet à mettre des photos sur facebook. Il y avait également une partie de hockey entre le Canada et la Russie. Comme nos colocataires étaient de la Russie, nous avons suivi cette partie de près et étions très heureux de voir le Canada en avance d’un but après deux. Notre joie s’est par conte estompée assez rapidement lorsque nous avons constaté la défaite 2 à 1 quelques heures plus tard. Pour ne pas se faire taquiner par les russes, nous avons décidé de ne pas leur dire le score final. De toute manière, la communication était très difficile. Ils parlaient que quelque peu l’anglais. Je pouvais par contre leur dire quelques mots en russe. J’étais très heureux d’enfin mettre à profit les 45 heures de cours de russe que j’avais suivi auparavant.

 

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Le 2ieme journée s’est bien passé. Nous avons marché en ville et pris d’autres photos. Comme nous n’aimions pas vraiment notre auberge, nous n’y avons pas passé beaucoup de temps. Vers la fin de l’après-midi, nous sommes retournés vers l’auberge car nous voulions aller à l’épicerie qui était situé tout près. Nous avons donc marché 30 minutes avant d’y arriver. Une fois à l’intérieur, le goût des sushi m’est revenu en tête. Je fus très déçu de ne pas en trouver à cet endroit. J’ai alors suggéré à mon frère d’essayer de retrouver l’endroit où j’avait été la veille. Il accepta un peu a contre cœur. J’ai réussi à lui faire prendre le métro pour retourner en ville. (Vous devez savoir que mon frère hait les métros et tout transport public. Il trouve que tout le monde pu et n’aime pas être coincé entre tous ses inconnus.) Une fois revenus dans le cœur de la cité, je n’arrivais pas à me rappeler l’endroit exact où je pouvais trouver les sushi. Après quelques minutes à se promener, nous avons repéré un petit restaurent asiatique avec de bons sushi. Nous avons mangé à cet endroit et nous sommes par la suite restés assis quelques heures pour prendre des bières. Nous avons été traité comme des rois là-bas. Comme il n’y avait pas beaucoup de client, le serveur était toujours devant la porte prêt à nous servir. Olivier et lui ont même développé une complicité au sujet de la beauté des filles qui marchaient. Nous sommes partis de cet endroit vers 8 heures. En marchant, nous avons repéré un petit pub Irlandais. En rentrant, quelle ne fut pas ma surprise de constater qu’il présentait la demi finale du championnat de hockey mondial. Comme les russes nous avaient battu la veille c’est avec joie que je les ai regardé perdre 3 à 0 contre la Finlande. Nous avons fêté leur défaite en prenant quelques bières avec un petit groupe de Finlandais. Nous avons rencontré un français au bar. Olivier n’aimait pas que je rie de lui. Moi j’avais une autre opinion. C’est lui qui s’était assis près de nous donc, il devait donc s’attendre à entendre quelques jokes sur les français. Je ne crois pas qu’il les trouvait drôle car il est parti immédiatement après sa bière sans nous saluer. Je crois que les barmans avaient le droit de boire en travaillant car ils m’apparaissaient être un peu pompette. Néanmoins, je les trouvais drôle. Du moins, jusqu’à temps qu’il change la télé que je regardais pour remplacer la partie de hockey par celle de soccer. Néanmoins, ce fut toute qu’une rencontre. Après 100 minutes de jeu, le pointage était de 0 à 0 et il n’y avait eu aucun tir au but. J’étais un peu fâché contre le barman d’avoir changé la télévision. Il nous a cependant donné des petits porte-clés avec des lumières super cool. Nous lui avons donné 5 euro de pourboire car il était très aimable. Sur le chemin du retour, nous avons rencontré 3 américaines qui buvaient sur la place publique. Elles étaient drôles. L’une d’entre elle parlait un peu anglais, je l’ai donc testé pour savoir son niveau. Elle avait de la misère à me comprendre malgré le fait que je parlais lentement, elle s’excusait tout le temps de ne pas comprendre  et mettait la faute sur l’alcool. Elle m’a bien fait rire. Nous sommes finalement rentré à notre auberge de marde quelques temps plus tard. Le lendemain matin c’était déjà le temps de partir de cette endroit. Notre autobus était à 1h de l’après midi et nous sommes arrivés à Prague vers 5h. Olivier était très heureux de partir de cet endroit.

 

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Lorsque je repense au temps passé à Vienne, je suis un peu déçu. Par chance il y avait beaucoup de monde et d’animation sur la place publique le vendredi soir car sinon, je crois que Vienne serait dans mon top 3 des villes que je n’aime pas. J’aurais voulu aller à Budapest à la place mais ce sera pour une autre fois. Maintenant que nous sommes à Prague, j’appréhende du bon temps. Cette ville fait partit de mon top 3 de mes villes préférées avec Barcelone en Espagne et Krakow en Pologne.    

 

 

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Voici mon amie Turque avec qui j'ai parlé de communisme durant le voyage

 

 

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