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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 16:44

Les chemins non pavés et les nombreux nids de poules me ramènent la réalité. La vite avant de l'autobus craquée comme j'en ai jamais vue auparavant et les bancs très inconfortables avec l'odeur de swing qui règne en permanence me rappellent le Pérou. Cependant, je ne me trouve pas en ce moment dans le pays de la cocaïne mais plutôt dans les Balkans. L'Albanie pour être plus précis m'a accueillit à bras ouvert. Heureusement, contrairement au Pérou, il est beaucoup moins dangereux de voyager ici que là-bas. Les péruviens sont très gentils cependant, certaines personnes à l’esprit tordue font en sorte que tout le monde se méfit des autres et une ambiance de peur règne dans les rues de ce pays. Ici, je trouve les albaniens très gentils surtout avec les touristes. Ils nous regardent avec des grands yeux ouverts tout émerveillés de rencontrer une personne qui vient de loin. En aucun temps, je ne me suis senti menacé depuis le jour ou je suis arrivé. J'ai encore mes vieux réflexes du Pérou que je peux mettre de coté le temps que je suis en Albanie. C'est à dire me méfier des gens qui m'abordent dans la rue car, dans la très grande majorité du temps, c’est avec une mauvaise intention qu'ils le font. Cependant, ici, c'est toujours avec une bonne intention que les locaux abordent les touristes. Presque aucun albanais n'est venu me voir en me disant de vieilles phrases préparées d'avance et qu'ils répètent à tous les touristes dans l'espoir qu'ils leur donnent quelques sous. Non franchement, je n'ai que des bons mots à leur égard.

 

 Je cherchais quelque peu mon chemin hier quand un albanais est venu gentiment me voir. Il m'a offert son aide. Je croyais qu'il allait me demander une pièce de monnaie en retour mais pas du tout. Il l'a fait simplement pour me rendre service. Je crois que les albanais apprécient vraiment les touristes. Ils veulent que les touristes viennent en grand nombre et qu'ils parlent en bien de leur pays. Ils ont l'exemple de la Croatie pas très loin d'ici qui a réussi à relancer leur économie grâce à l'industrie du tourisme. Avant de débarquer ici, j'avais entendu plein de rumeurs concernant l'Albanie. C'est un pays très dangereux disait certains. Les albaniens sont méchants envers les touristes disaient les autres. Cependant, à ma grande surprise, c'est un peuple très accueillant et très amical que j'ai découvert lors de mon entrée dans ce pays. De plus, il est relativement facile pour un étranger de voyager en faisant de l'auto-stop partout au pays. Les gens sont assez généreux à cet égard. Le problème par contre de l'Albanie, c'est que la majorité des villes ne sont pas très belles à visiter. Par exemple, je me trouve présentement dans le sud, à Sarande. Mon auberge est située au 8e étage d'un building assez ressent construit sur la plage. Lorsque je regarde la mer, la vue est superbe. Cependant, lorsque je regarde la ville, j'ai l'impression d'être en Iraq. La majorité des rues sont faites de terre avec de gros trous un peu partout. Les bâtiments, qui ne sont pas très jeunes, sont en ruines. Il y a des briques et des roches qui trainent partout dans les rues. Il ne faut pas non plus oublier les nombreux déchets qui dégagent une odeur nauséabonde. Je crois que ça sera quelque chose que les Albaniens devront améliorer dans le futur s'ils veulent attirer plus de touristes. Cependant, je pense que sa viendra avec le temps. Par chance que les plages sont très belle. Et que dire des filles .........

 

J'ai eu une longue journée dans les transports hier. Je suis partit de Berat vers 2 heures de l'après-midi et suis arrivé à Sarande vers 8 heures. La distance à parcourir n'était pas très grande. Cependant, les nombreux trous dans la chaussée ralentissaient énormément le trafic. De plus, les autoroutes sont presque inexistants ici. Il y a seulement des routes rurales bien souvent trop petites pour que 2 camions se croisent. Nous devions attendre sur le bord de la chaussée pour que les autres poids lourds passent. Les arrêts de bus sont aussi inexistants. Les gens doivent faire signe à l'autobus d'arrêter lorsqu'elle passe. Cela ralenti considérablement la circulation car nous arrêtons à toutes les 15 minutes pour prendre ou débarquer quelqu'un. Le prix était assez bas. Les 6 heures d'autobus m'ont couté l'équivalent de 10$. Ce fut toute qu'une aubaine si nous comparons avec les 70$ que coutent le trajet de Québec à Montréal avec Orléans Express. Cependant, je crois que la distance à parcourir entre Berat et Sarande est plus petite que celle entre Québec et Montréal.

 

 Au cours de ce trajet, nous avons traversé beaucoup de montagnes. Les nombreuses montées semblaient parfois pénibles pour le pauvre petit autobus qui m'apparaissait avoir connue la première guerre mondiale. Par chance qu'elle possédait l'air climatisé enfin, disons que c'était un air un peu plus froid que ce qu'il y avait dehors. Le paysage n'était pas très beau à voir à l'exception des montagnes. En aucun temps nous avons longé la côte. Il y avait donc seulement des champs et des villages à moitié détruits. Nous avons également longé une petite rivière pendant au moins 2 heures. L'eau de cette rivière m'apparaissait être radioactif tellement la couleur était bizzare. J'ai vu quelque chose que je n'ai pas vraiment aimé. Au cours du voyage, j'ai vu un groupe de personnes qui campaient près d’un dépotoir. Il y avait des vidanges partout et quelques petites toiles qui servaient de tentes toutes noirs. Les habitants étaient tous sales également. C'était pathétique.

 

 L'Albanie a connu des temps dur. Durant les années 80 et jusque dans les années 90, ce pays fut un pays communisme. Cette politique a duré tout au long de la vie de l'ancien dictateur. Elle ne faisait pas parti de l'URSS mais simplement un homme qui avait réussi à prendre le pouvoir et imposer sa façon de gérer. Par exemple, toute personne qui parlait contre le chef risquait l'emprisonnement ou même, la mort. Tout le monde se méfiaient de tout le monde et avaient peur de se faire dénoncer par leurs voisins. Lorsque ce dictateur est mort, personne n'a pris sa place et le mode communisme a été enterré avec lui. Le problème est que la transition à la démocratie et au style capitalisme a été dure. Les autorités sont extrêmement corrompues. À la dernière élection, le parti de gauche a reçu plus de votes mais c'est celui de droite qui a été porté au pouvoir. Ici, les terres n'appartiennent à personne. Dans la ville où je suis en ce moment, Sarande, il y a plein de gros immeubles en construction. La majorité sont des hôtels qui donnent sur la plage ou des gros appartements à 12 étages pour les gens plus fortunés. Il y a aussi beaucoup d'immeubles qui n'ont pas été finis de construire dû au manque de financement. Une personne m'expliquait hier que les immeubles qui manquent de financement et qui ne peuvent payer les taxes pendant quelques années se font détruire par le gouvernement. Il y en a plein de ces immeubles qui attendent le mot d'ordre du maire de la ville pour se faire démolir. Les autorités ne sont pas très patientes avec les mauvais payeurs et préfèrent les détruire pour revendre le terrain à d'autres promoteurs.

 

 Avant de venir dans cette ville, j'étais dans un très petit village nommé Berat. Ce village est situé en plein coeur de l'Albanie. Comme partout ailleurs, les habitants de cette ville sont très gentils. Ils ont également une tradition très sympathique qui date du temps du communisme. A chaque soir, de 19h30 à 21h30, les gens, garçons et filles, jeunes et moins jeunes, sortent dans la rue, habillés chic, et se serrent la main pour socialiser. Cela était une permission du gouvernement communisme qui a durée avec les années.

 

 

Je me suis trouvé un endroit où travailler. Je vais travailler dans une auberge jeunesse/camping en Bulgarie. Le propriétaire est un fan de kayak et d'escalade et dans son profil, il parle qu'il aime bien l'enseigner aux jeunes. Je crois que dans le prochain mois et demi, je vais apprendre un nouveau sport qui me donnera de gros bras. Pour me rendre là-bas, ça sera un peu compliquer. Au début, je croyais qu'il me fallait un visa pour aller en Macédoine. Alors, je prévoyait passer par le Kosovo pour traverser la frontière et aller en Serbie avant de rejoindre la capitale de la Bulgarie. Malheureusement, la frontière entre le Kosovo et la Serbie est très délicate à franchir surtout pour un étranger qui n'a pas passé par la Serbie pour y rentrer. L'homme qui travail à l'auberge jeunesse où je me trouve m'a dit que, il y a de cela quelques semaines, un policier kosovar qui travaille à cette frontière est venu habiter quelques jours et lui à démystifier le problème de cet endroit. En théorie, il n'est pas supposer avoir de problème pour traverser cette frontière mais que, de temps en temps, les douaniers serbes ne laissent pas rentrer les touristes. Cela ce produit spécialement s'ils voyagent dans une autobus immatriculé au Kosovo. Lorsqu'un refus des douaniers se produit, l'homme a dit qu'il fallait simplement appeler un taxi serbe pour qu'il vienne nous chercher à cette frontière et le tour est chapeau. Le douanier allait nous laisser passer. Le problème est que le Kosovo n'est pas un pays reconnu par la communauté internationale. Certains pays le reconnaissent tandis que d'autre, dont la Serbie, ne lui confère pas cette statu. C'est pour ça que c'est très compliqué à traverser.

 

Pour m'éviter des problèmes, j'ai vérifié sur le site du gouvernement du Canada à savoir s'il fallait un visa pour rentrer en Macédoine car les infos que je tenais venaient d'un site habituellement fiable d'une agence qui procure des visa . Par chance que j'ai vérifié sur le site du gouvernement. Je vais donc pouvoir passer par la Macédoine et, apparemment, le trajet pour se rendre jusqu'à Sofia, la capitale de la Bulgarie, n'est pas très long. Mon plan pour les prochains jours sera donc ceci. Demain, je vais faire un trajet de 8 heures d'autobus pour me rendre dans la capitale de l'Albanie qui se nomme Tirana. Ensuite, j'y resterai quelques jours pour me rendre dans la capitale de la Macédoine. Je resterai là-bas quelques jours également et j'irais à Sofia, la capitale de la Bulgarie, passer quelques nuits pour me rendre dans le village de mon ami pour y travailler. Je ne me souviens malheureusement plus du nom de ce village mais le camping me semble bien. Si tout ce passe bien et que je ne me fais pas traiter en esclaves ou que je ne dis pas trop de conneries, je vais rester là pour 5 semaines je crois. Ensuite, je prévoyais me rendre dans le nord de la Croatie pour prendre une avion pour rentrer à Paris mais, malheureusement, le prix de ce billet est vraiment cher. On parle d'environ 200$. Donc, je vais me garder les 2 ou 3 dernières semaines d'août pour me rendre jusqu'à Paris par voie terrestre. Je prévois passer par la Roumanie, la Hongrie, je ne crois pas retourner en Autriche car, si vous avez lu le texte qui parle de Vienne, vous comprenez pourquoi je ne veux pas y retourner. Je prévois retourner à Munich pour reprendre une autobus pour rentrer à Paris pour le 2 septembre. Je ne crois pas que je vais retourner en Italie. J'aurais aimé y retourner car je n'ai toujours pas acheté le cadeau pour Lucero. Elle voulait quelque chose de l'Italie mais elle devra se contenter de quelque chose d'un autre pays. Je ne sais pas encore lequel mais ça sera sûrement quelque chose d'original. Comme par exemple, de l'artisanat bulgare....

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