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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 19:01

Colca canyon Tapay 008Colca canyon 

 

Colca canyon Tapay 002

Cabanaconde 

Ce texte parle du même endroit que le texte précédent mais, celui-ci a été écrit environ 1 an après que je sois partit de là comparativement à mon autre texte qui lui, a été écrit alors que je me trouvais toujours sur place.  

 

arequipaphotos0063a

 

J’ai vécu, lors de mon séjour au Pérou, un mois dans un village très spécial. En effet, ce petit village d’environ 120 âmes était situé dans le Canyon de Colca. Cet endroit est un gigantesque canyon d’une beauté exceptionnelle. Chaque année, des milliers de touristes s’y présentent pour faire du trekking. C’étaient un des endroit les plus visité dans le sud du Pérou. Pour ce rendre au canyon, il fallait faire un trajet d’environ 6 heures à bord d’un autobus. Le rendez-vous pour monter à bord était prévu à 3 heures du matin à la porte de mon auberge d’Arequipa. Il ne fallait donc pas avoir peur de se lever tôt pour s’y rendre. Le trajet était spectaculaire car il était situé en plein cœur des montagnes andines. Tout au long de la route, un fois le soleil levé, on pouvait observer de nombreuses falaises s’élevant à plus de 300 mètres du sol. Après environ 4 heures de route, l’autobus s’est arrêté pour une pause de quelques dizaines de minutes. L’endroit pour prendre cette pause était stratégique. Il s’appelait la falaise du condor. En effet, à cet endroit, les touristes pouvaient observer cet oiseau carnivore voler dans toute sa splendeur. Lorsque j’y étais, nous avons été chanceux. Nous avons observé plus de 4 condors. L’endroit était bien aménagé, il y avait des services sanitaires ainsi que des vendeurs ambulants qui vendaient toutes sortes d’artisanat local. Chaque jour, des dizaines voire des centaines de touristes prenaient la pause à cet endroit remarquable. Ce qu’ils ne savaient pas, c’était que tout ceci n’était qu’une grosse mise en scène réalisée par les paysans locaux pour que les touristes puissent s’arrêter à cet endroit précis. Ainsi, ils pouvaient leur vendre leur trucs et faire quelques sous. En effet, les responsables de ce site savaient que si les condors ne venaient plus à cet endroit, ils perdraient leur revenu. Chaque matin, les habitants se présentaient avec de la viande de lama coupé en morceau et la lançait dans la falaise. Au fil du temps, les condors se sont habitués à avoir de la nourriture sans trop d’effort. On pourrait pratiquement dire qu’ils les ont domestiqués. Malheureusement, les temps n’étaient pas toujours aussi faciles. Les troupeaux sauvages de lama se font rares dans certaines périodes de l’année. Pour combler ce vide, les habitants devaient abattre un de leur âne pour nourrir les condors. Mais ceci, aucun touriste ne le savait. C’était un secret bien gardé. Je l’ai appris que quelques semaines plus tard alors que je discutais avec la dame chez qui je vivais.

 

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Pierre volcanique

 

Comme je disais auparavant, le voyage en autobus pour se rendre là-bas était très périeux. Les routes sillonantes non-asphaltées rendaient le voyage interminable. Cependant, une fois rendu  à destination, la longueur du voyage était vite oubliée. L’autobus m’a laissé dans un village nommé Cabanaconda. Il s’agissait du dernier village civilisé avant de pénétrer dans le canyon. Cette ville qui sensiblement petite possédait toute la modernité. Il y avait quelques hôtels et restaurants. Sa plaza de arma était très jolie. Je devais rencontrer l’homme chez qui j’allais habiter à cet endroit. Comme je n’étais pas accompagner d’un guide comme la très grande majorité du monde, j’ai dû me débrouiller seul pour trouver la personne qui venait me chercher. Après quelques dizaines voir 40 minutes à attendre, j’ai finalement vu arriver un homme un peu plus jeune que moi marcher seul sur la route. Il s’agissait du fils des paysans chez qui j’allais passer le prochain mois. Son nom était Ronaldo. Il n’était pas très grand mais assez costaud. Il avait fier allure dans son habit typique de cultivateur péruvien. Nous avons fait connaissance pour  ensuite, aller rejoindre sa mère dans une petite boutique. Elle était entrain de vendre une sorte d’épines de cactus très prisé dans le monde des cosmétiques. Ce fut toute qu’une aventure. La femme croyait que la balance de la personne à la boutique était défectueuse et elles se sont obstinées ainsi durant une bonne demi-heure jusqu’à ce que l’une d’entre elle cède. Ce qui m’a surpris dans cette histoire, c’est l’échange non officiel qu’il a eu. Une fois la transaction terminée, la mère du garçon à dit à la madame de la boutique: « nous te prenons également deux bouteilles de jus de fruit.» Je croyais que j’allais avoir droit à un autre échange musclé quant au prix mais, à ma  grande surprise, la dame accepta en lui faisant un grand sourire en signe d’approbation. Quelques heures plus tard, nous sommes retournés chez cette dame lui porter des fruits cueillit par mes hôtes pour la remercier de sa générosité. Ça m’a fait réaliser à quel point les gens de ces petits villages ont le sens du partage beaucoup plus développé que nous.

 

Colca canyon Tapay 016

  Petit pont que j'utilisait à tous les jours

 

Après avoir diné, j’ai aidé mes hôtes chargé l’autobus des nombreux paquets de fruits que la dame devait aller vendre dans un village situé à quelques heures de routes. Ensuite, elle est montée à bord et m’a dit qu’elle devait s’absenter quelques jours, le temps vendre les fruits cultivés pour ainsi, récolter le fruit de son dur labeur. Je l’ai salué et je suis retourné à la maison en compagnie de son fils. En chemin, il m’a expliqué que sa famille possédait 3 maisons dans 3 différents villages. Le travail de cultivateur les obligeait parfois à travailler tard le soir et, comme les distances étaient grandes, ils peuvent ainsi dormir sur place. Nous sommes donc retournés chez lui et nous avons chargé les ânes pour le long voyage. Nous avions 3 à 4 heures de marches dans les montagnes avant d’arriver à la résidence principale de mes hôtes. Au moment du départ, à ma grande déception, le ciel s’est couvert de nuages noirs très menaçants. Le garçon m’a alors dit que s’il mouillait, le voyage sera encore plus long et plus froid. Je me souviens avoir espéré très fort du plus profond de moi-même ne pas vouloir de pluie. Malheureusement, après seulement 20 minutes de marches, il a commencé à pleuvoir mais, heureusement, seulement quelques goutes extrêmement froides sont tombées.  Juste assez pour rendre les chemins encore plus boueux.

 

Colca canyon Tapay 037

 

Donc, comme je disais précédemment, nous avions quelques heures à marcher dans les falaises. J’ai pu alléger mon sac à dos en mettant les trucs les plus lourd dans un panier que nous avons par la suite chargé sur le dos d’un âne. À ma grande incompréhension, un des ânes, à l’occurrence le plus gros, n’avait aucun panier chargé sur le dos. Ce n’est que plus tard que j’ai compris pourquoi le garçon ne l’avais pas chargé. Nous sommes donc partis vers les 3 heures de l’après-midi. Il était très spécial pour moi de voir les ânes se promener dans les rues du village. Certains d’entre eux marchaient sans s’arrêter tandis que d’autres s’arrêtaient à chaque mètre pour brouter de l’herbe. Le garçon criait continuellement après ceux-ci pour les faire avancer. Une fois la fin du village atteint, nous sommes arrivés à la fameuse falaise que nous devions descendre. Le paysage fantastique tan prisé par les touristes se dévoila enfin. J’avais la plus belle vue de l’endroit. J’étais très heureux de constater le lieu où j’allai passer les prochaines 4 semaines. Dans le bas de la falaise, la roche était d’un jaune vif extrêmement beau. Ronaldo m’a expliqué que cette roche était de cette couleur car, il s’agissait de roches volcaniques. La splendeur des lieux me faisait oublier la longueur du trajet que je devais accomplir. Il me montra au loin ce qui semblait être un village. Il m’a dit que c’était notre destination mais que  malheureusement, étant donné qu’il n’y a pas de pont pour traversé la rivière, nous devions descendre près de 1400 mètres pour ensuite en remonter 300 autres. Le travail m’apparaissait ardu. Je m’arrêtais souvent pour prendre des photos et admirer le paysage. Par chance, le trajet a passé plus vite que prévu. Nous avons rencontré quelques paysans qui remontaient la montagne sur le dos de leur âne. Ronaldo m’expliqua que pour le travail de montagne, les chevaux n’étaient pas une bonne idée. Les ânes étaient plus forts et beaucoup plus dociles. Nous avons finalement atteint la rivière en 3 heures. Au bas de celle-ci, il y avait un magnifique oasis. En réalité, il s’agissait d’un petit motel avec un terrain de camping et 3 piscines pour se baigner. Cet endroit était très prisé par les touristes. Nous avons traversé la rivière sur un petit pont de bois. Un fois de l’autre côté, le travail devenait fort différent. Il fallait maintenant monter la montagne.

 

Colca canyon Tapay 086

 

Ronaldo pris l’âne sans chargement et le fit s’arrêter près d’une roche. Il me dit par la suite de monter sur son dos. Ce n’est qu’à ce moment là que j’ai réalisé pourquoi il ne l’avait pas chargé. J’ai sauté avec joie. Les premiers mètres ont été ardus. Comme je n’avais jamais fait d’équitation, j’avais de la misère à rester en équilibre. Pour compliquer le tout, il n’y avait pas de selle pour m’assoir. Je devais forcer avec mes jambes pour rester en équilibre. Au début, j’avais très peur. L’âne empruntait des trajectoires parfois étranges. Il marchait à quelques centimètres du précipice. Je devais lui faire confiance car je n’avais aucun contrôle. De plus, il faisait souvent sa tête de cochon et s’arrêtait régulièrement. Je devais lui donner des coups de pieds dans les flans en plus des cris de Ronaldo pour le faire repartir. À ce moment là, j’ai réalisé pourquoi nous disons l’expression : « être têtu comme une âne.»

 

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 Le fameux condor

Après environ 30 minutes, Ronaldo m’a dit de débarquer car il voulait lui aussi monter l’âne. En reprenant la route, je senti une douleur très forte au nivaux des aines. J’avais tellement forcé des jambes pour rester sur l’âne que j’allais être raqué pendant quelques jours. Nous avons effectué le dernier 30 minutes à la noirceur. Nous avions chacun notre lampe de poche. Le chemin me semblait très étroit et très dangereux à certains endroits. Nous avons finalement arrivé à la maison après notre long voyage d’environ 4 heures 30. Sa maison était faite de manière spécial. Il y avait un petit bâtiment avec une petite boutique où l’on pouvait y retrouver de la bière et des choses à manger. À l’intérieur se trouvait également la chambre de Mauricio, le père de Ronaldo ainsi que le propriétaire des lieux. Un peu plus loin, il y avait un autre bâtiment qui servais d’entrepôt ainsi que de chambre à couché pour le fiston. Juste à côté de celui-ci, se trouvait la cuisine. Il n’avait aucun micro-ondes ni même de cuisinette. Ils devaient allumer un feu et s’en servir pour faire chauffer leur nourriture. Tout juste à côté de là, dans un autre bâtiment, se trouvait la sale à manger pour les touristes. Ensuite, en arrière de ces baraques, se trouvait le coin des ânes, du mouton et des cochons d’inde. Puis, sur la gauche, se trouvait un premier endroit pour les chambres à couchées des touristes. Il y en avait 3 avec environ 3 à 4 lits chacun. Pour se rendre à ma chambre, je devais emprunter un petit chemin sans éclairage pour finalement déboucher sur 3 autres chambres pour un total d’environ 15 à 20 lits. Nous étions chanceux car il y avait l’électricité, une toilette très propre ainsi que de l’eau chaude pour prendre sa douche. Leur système pour chauffer l’eau était très ingénieux. Un allemand était venu leur installer cela quelques années auparavant. Il s’agissait en fait d’un panneau solaire installé sur le toit de salle de bain reliant le réservoir qui lui aussi était situé sur ce même toit.

 

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Les jeunes à qui j'enseignais 

 

La première nuit, je suis vite allé me couché car j’étais très fatigué. Il devait être environ 8h30 lorsque je suis allé dans ma chambre. J’avais très hâte de me réveiller pour pouvoir admirer le paysage dans lequel j’allais vivre pour les 30 prochains jours. Je me suis réveillé très tôt. Il devait être environ 6 heures du matin. C’est avec une joie incommensurable que je me suis levé du lit  pour admirer le paysage. Je ne savais pas quoi en penser. La vue que j’avais en sortant de ma chambre était tellement belle que je ne pourrais l’expliquer. Nous étions dans les montagnes, il y avait le grand canyon en face de moi avec ses pierres jaunes et ses sommets enneigés. Le ciel bleu clair et les nuages d’un blanc purs m’emballaient au plus haut point. J’étais tellement heureux d’avoir la chance de vivre dans cet environnement pour un mois. Je me disais que la majorité des touristes venaient à cet endroit pour passer 2 ou 3 jours alors que moi, j’allais y vivre pendant 30 jours.  Lorsque je me suis rendu à la cuisine, je me suis vite rendu compte que  j’avais fait la grâce mâtiné. Mauricio et son fils étaient debout depuis 3 heures du matin. Ils devaient nourrir les animaux et travailler dans le champ. Ronaldo m’a cuisiné un bon petit déjeuner. Il m’a fait des crêpes. Je ne le savais pas encore mais c’est tout ce que j’allais manger pour le reste du mois comme petit déjeuner. Des crêpes remplies de sucres et faites à partir de zest d’orange fraîchement cueillies. Il ne manquait que le sirop d’érable pour avoir déjeuner des plus succulents.

 

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Un peu plus tard dans la journée, je suis parti avec Mauricio faire le tour du village. Nous sommes d’abord allés voir l’école primaire qui contait 12 étudiants. Peu importe leur nivaux, ils se trouvaient tous dans la même classe. Il n’y avait qu’un professeur pour ce village. Celui-ci m’a présenté à la classe et les enfants m’ont applaudit en signe de remerciement. Immédiatement, en leur regardant leur belle petite face de monstre, je pouvais dire lesquels allaient me donner le plus de problèmes. Je devais leur donné des cours d’anglais. Les termes du moment où j’allais leur faire la classe allait être discuté au cours d’une réunion de parent qui allait se passé un peu plus tard cette journée-là.  Nous sommes par la suite allés voir les enfants de la maternelle qui se trouvait à quelques pas de là. Encore une fois, ces enfants m’apparaissaient être de petits monstres. Je suis resté quelques temps pour jouer un peu avec eux. Ensuite, nous sommes repartis pour visiter la clinique médicale. Ce village était chanceux car il avait une clinique avec un médecin et une infirmière. À chaque mois cependant, ils devaient partir environ 10 jours pour aller faire la tournée des autres villages moins chanceux car ils ne pouvaient pas avoir leurs médecins en permanence. À ma grande surprise, la dame qui faisait office de médecin avait environ mon âge et était très belle. Elle venait tout juste de terminer ses études et, en retour de quelques avantages sociaux et monétaires, avait choisi de partir pratiquer son métier dans une région éloignée. Elle était accompagnée de la dame qui s’occupait des femmes enceinte. Cette dernière était tout aussi jolie que son homologue. Celle-ci avait un horaire plus difficile que la dame médecin. Elle devait se promener tous les 3 où 4 jours pour pouvoir couvrir un très large territoire. Ce jour-là, le dispensaire venait de faire un bon vers la modernité. En effet, il venait de recevoir un ordinateur neuf gracieusetés d’un organisme de charité européen. Je fus chargé de l’installation ainsi que du branchement. En cours de route, une anecdote m’a bien fait rire. Ils avaient reçu une rallonge électrique avec toutes les protections nécessaires contre un court-circuit. De plus, cette rallonge était munie d’une mise à la terre au cas où la foudre s’abattrait sur l’édifice. Au moment de la brancher dans la prise, la rallonge ne faisait pas. Il y avait un troisième brin qui ne rentrait pas dans la prise. Le système électrique du bâtiment n’était pas muni d’une mise à la terre. Le mari de la docteure me suggéra de la couper pour qu’elle puisse se connecter dans la prise murale. Je lui ai déconseillé fortement. Par la suite, j’eu droit à un petit cours 101 sur l’électricité au Pérou. L’homme me demanda comment s’appelait ce brin qu’il voulait enlever. Je lui ai répondu que c’était la mise à la terre. Il m’a regardé avec un grand sourire. Il m’a dit que la rallonge était située sur le sol, qui lui est en contact avec la terre. Je n’avais donc pas à m’inquiéter pour sa car la mise à la terre s’effectuait par cette voie. Je l’ai regardé  en me disant que sa réflexion était totalement loufoque mais, comme j’avais appris un peu plus tôt à Pisco, il valait mieux ne pas s’obstiner quand venait le temps de parler d’électricité à un péruvien car de toute façon, il était persuadé qu’ils possédaient le meilleur système électrique du monde. L’home avec qui je m’obstinais à Pisco m’a même dit que l’électricité du Pérou était différente du reste du monde et que c’était pour sa que je ne pouvais pas comprendre son fonctionnement. Pour ceux qui ne le savent pas, j’ai fait mon cour d’une durée  d’un an en électricité. Je crois que je m’y connais un peu. Toujours est-il qu’après avoir coupé le brin d’extra sur la rallonge, j’ai pu faire fonctionner l’ordinateur. J’ai par la suite testé les jeux qu’il possédait. Un événement m’a par la suite rendu mal à l’aise. Une dame est venue consulter la docteure. Ils ont parlé dans la pièce où je me trouvais sans même me demander de sortir. Je pouvais entendre tout les problèmes que possédait la dame. Cela ne m’intéressait pas beaucoup.   

 

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Je suis retourné à la maison pour souper. En sortant du dispensaire, j’ai réalisé qu’il faisait noir et qu’il n’y avait pas beaucoup de lumière dans la ville. J’ai appris cette soirée-là que je devais trainer en permanence ma lampe de poche lorsque je sortais le matin car je ne savais jamais à quelle heure je reviendrais.

 

J’ai assisté à une réunion de parents après les souper. Elle était prévue pour 7 heures 30 mais, comme les gens au Pérou ne sont jamais ponctuels, elle n’a pas commencé avant 8h15.  Le professeur du village a commencé par parler de sa façon d’enseigner. Je trouvais la réunion endormante puis, après environ 40 longues minutes, ils ont finalement parlé des cours d’Anglais que j’allais donnés. Les parents ont apprécié ma présence et m’ont remercié de passer un mois dans leur village. Après de nombreuses minutes passées à discuter du moment où j’allais enseigner, ils sont venus à la conclusion que le meilleur moment pour le faire était en fin d’après-midi de 4 heures à 5 heures du lundi au vendredi. J’allais apprendre assez rapidement que c’était une erreur. Les jeunes au Pérou terminent les classes à 2 heures de l’après-midi. Ils allaient donc devoir revenir 2 heures plus tard pour continuer d’apprendre. Pour eux, ce n’était pas une classe d’anglais mais une sorte de récréation. Le début des cours était fixé au lundi suivant.

 

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Pendant ce temps, j’ai pu connaitre les joies d’habiter dans une auberge jeunesse. En effet, l’endroit où j’habitais accueillait des groupes de touristes. La majorité du temps, ils étaient accompagnés d’un guide de la même agence de touriste avec qui j’avais fait affaire pour me retrouver à cet endroit. Les touristes arrivaient en fin d’après-midi et repartaient le lendemain matin. J’ai aimé car sa me donnait la chance de parler avec du monde le soir en soupant. La grande majorité des touristes aimaient ce que je faisais. Certains étaient des professeurs au primaire donc, ils me donnaient des trucs. Je les mettais par la suite en pratique avec ma bande de monstre. Certains fonctionnaient plus que d’autres.

 

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Je m’entendais particulièrement bien avec les guides qui les accompagnaient. Il y en avait 3 et chacun venait environ 2 fois par semaine. L’un d’entre eux s’appelait Carlitos. Il était très petit mais très sympathique. Généralement, lors du souper, j’aimais bien raconter au touriste toutes sortes d’histoire de fantômes et d’esprit. J’aimais bien Carlos car il embarquait dans mes histoires et en rajoutait même. Si la majorité du monde n’y croyait pas et riait énormément, certaines personnes nous croyaient et avaient très peur.  Je me souviens d’une fille en particulier. Elle venait de Toronto et croyait aux esprits. Nous avons donc remplit son imagination de toutes sortes de fantômes touts plus méchants les uns que les autres. Le lendemain matin, elle nous a avoué avoir fait des cauchemars. Nous avons bien rit.

 

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Une autre guide avec qui je m’entendais bien s’appelait Patricia mais tout le monde l’appelait Patty. Elle était très jolie. Elle avait un air asiatique mélangé aux trais péruviens. Elle était très gentille et n’aimait pas lorsque je niaisais ses touristes en leur racontant des histoires de fantômes. Je me retrouvais souvent seul avec elle le soir alors que tout le monde était couché. Elle me faisait bien rire car elle était très frileuse. Il faisait un peu froid la nuit dans les montagnes, peut-être 5 degrés Celsius ou un peu plus. Patty était toujours près du feu en pantalon long et avec un gros gilet très chaud  en se réchauffant. Quant à moi, j’étais toujours en pantalons court et avec un t-shirt. À chaque fois, elle n’en revenait pas à quel point j’étais capable de supporter le froid.  Je lui répondais que pour moi, il ne faisait pas froid. J’aimais bien passé du temps avec elle.

 

peru andes, pisco 073

 

Au bout de quelques jours, la mère de famille est revenue. Elle avait fait des provisions. Elle avait acheté des bouteilles de coca-cola, des palettes de chocolat, du papier hygiénique et autre trucs de base qu’elle pourrait revendre aux touristes dans sa petite boutique situé au cœur de la nature, à plus de centaines de kilomètres perdus dans les montagnes. Elle avait acheté 4 petits poussins. J’ai aimé ces animaux car je les ai vus grandir. Ils ont grossi très vite et j’ai vite eu de la misère à les attraper. Ils avaient l’habitude de nous suivre quand on allait travailler dans les champs. Le jour, ils erraient sur les lieux de la maison. Ils étaient en liberté et mangeaient des graines. Le soir, on les enfermait dans une boite pour qu’ils puissent dormir. Un des 4 avait malheureusement une malformation aux pattes. Il ne s’est pas développer aussi rapidement que les autres et  Mauricio a été obliger de le tuer. Ils élevaient également des cochons d’inde. Cet animal est très populaire dans les campagnes péruviennes. Ils m’en ont cuisiné une fois et je n’ai pas vraiment apprécié. Mon repas préféré était des tranches de patates douces fris sur un feu de bois naturel accompagné de morceau d’avocat. Tout ces beaux légumes étaient fraichement cueillit le jour même. Je mangeais le tout avec évidement du riz blanc. Je pouvais manger ce menu 5 fois par semaine. J’en raffolais.

 

Les jeunes à l’école me donnaient beaucoup de problèmes. Comme leur leçon d’anglais était tard dans l’après midi, ils étaient très turbulents. Je ne pouvais pas leur apprendre grand-chose. Ils se battaient et jouaient à des jeux   tout le temps. Je les soupçonnais d’avoir fait par exciprès pour me faire chier. Je n’avais pas beaucoup de ressources pour enseigner. Je n’avais pas accès à Internet, ni même a des cahiers d’apprentissage. Je n’avais aucune expérience en la matière. Je n’avais même presque jamais eu de cours d’anglais dans ma vie. Je l’avais appris en parlant avec les gens. C’est pour l’ensemble de ces raisons que j’ai éprouvé des problèmes avec ces jeunes.

 

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 La caverne où il y avait beaucoup d'os humains

Environ 10 jours après mon arrivée, je suis allé marcher dans les montagnes. Je suis allé visiter des petites villes près de là. La dernière ville que j’ai visitée s’appelait Tapay. Une fois sur les lieux, j’ai rencontré un homme. Il avait entendu parler de moi. Mauricio lui avait raconté mon histoire. Suite à une discussion, j’ai accepté d’Aller donner des cours le matin avait les cours. Comme la ville était à 45 minutes de marche, je devais me lever très tôt. J’adorais ces moments. Me réveiller dans cette atmosphère et marché dans les sentiers me rendait instantanément heureux. Les jeunes étaient également extrêmement calmes et discipliné. J’en avais environ 15 qui venait chaque jours. Ils voulaient apprendre la langue et étaient très motivé. J’ai adoré leur enseigner. Chaque jour, avant le début des classes, ils s’installent à l’extérieur de la classe d’école en rang militaire. Ils commencent par faire des légers exercices similaires à ceux que l’on fait dans l’armé. Ils chantent par la suite l’hymne national.  Lorsque le moment de rentré en classe arrive, ils doivent attendre d’être nommer pour pouvoir rentré. Je n’ai pas aimé voir sa car je trouvais que sa ressemblais un peu trop à un entrainement militaire.

 

Un jour, alors que je me rendais aux petites heures du matin, j’ai rencontré une jeune fille asiatique qui se reposait sur les bancs de la plaza de arma. Elle a capté mon attention car elle portait un imperméable jaune très visible. Sur le chemin du retour, environ 2 heures plus tard, je l’ai rencontré sur le chemin du retour. La route était très dangereuse car elle était très apique et le chemin était constitué de petit cailloux extrêmement glissant. La fille était dans un tournant épeurant et elle ne pouvait continuer. Elle était paralysée par l’idée de tomber dans la falaise. Voyant qu’elle éprouvait des difficultés, je lui ai offert mon aide. Elle l’a accepté avec grand plaisir. La première chose qu’elle m’a dit, a été : « J’étais entrains de prier dieu pour qu’il m’envoie de l’aide car je ne pouvais pas le faire et la, comme sa, tu es arrivé.».  J’ai bien rit. Je l’ai aidé à parcourir le chemin. Elle était très heureuse de l’aide que je lui ai apporté. Elle m’a remercié et je lui ai indique le chemin de l’oasis pour qu’elle puisse se rendre là-bas avant la nuit. Nous nous sommes par la suite dit au revoir et elle est partie.

 

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La vie suivait son cours et la routine s’est installé. Je donnais mes cours le matin et en fin d’après midi. Entre les deux, je faisais du trekking dans les montagnes, je restais à la maison à écrire ou étudier mes verbes en espagnol. J’allais travailler dans les champs avec la famille et on faisait des pique-niques dans la nature en mangeant des patates cuites et du fromage. Nous écoutions le même poste de radio à chaque jour. Il s’agissait de CHRC péruviens. Il y avait beaucoup de discussion. Je me renseignais sur les nouvelles du monde entier tout en étant isolé dans un des coins les plus reculé du globe. Un jour, je suis parti explorer des ruines d’une ancienne civilisation pré-Incas. Je suis allé visiter avec deux amis français. Nous avons payé un vieillard du coin pour qu’il nous y conduise. Nous avons du marché environ 1 heure 30 avant d’arriver. Ce que j’ai vu m’a déçu quelque peu. Il y avait simplement des murs en pierres. En cherchant plus attentivement, nous avons trouvé un espace restreins entre les roches. À l’intérieur, il y avait des centaines d’os d’humain mort il y a plusieurs centaines de siècle. Les gens estiment que les personnes sont mortes au cours d’un tremblement de terre car il y avait des grosses pierres qui paraissaient être tombé du haut de la falaise. Nous sommes restés environ 1 heure assis à contempler les ossement et à essayer de refaire les corps tel un casse-tête en 3 dimensions. Le gars qui m’accompagnait avait quelques réticences au début. Il ne voulait pas entrer et déranger les morts. Cependant, son attitude a vite changé lorsqu’il m’a vu sauté à deux pieds dans la grotte et commencer à m’amuser avec les os. Sa copine cependant n’a pas voulu s’approcher du lieu ni même regarder les os que nous lui montrions. Elle n’aimait vraiment pas sa. Avant de repartir, j’ai choisi une belle petite mâchoire pour rapporter avec moi.

 

Lorsque nous sommes revenus dans le village, j’ai exposé fièrement mon trésor. Une vielle dame n’a pas aimé la voir et m’a raconté une histoire à dormir debout qui était déjà arrivé.  Avant de vous la conté, je tiens a spécifié que les gens au Pérou sont extrêmement croyant et ils pensent que Lucifer se cache partout. Voici donc cette histoire. Apparemment, il y a plusieurs années, des jeunes seraient venus visiter la grotte. Un deux serait reparti avec un crâne et l’aurait montré à tous ses amis. Il serait même allé à l’église avec. Un jour, alors qu’il marchait dans la rue avec le crâne dans son sac, une voiture l’aurait frappé et tué immédiatement. Le chauffeur se sera sauvé et la police ne l’aurait jamais retrouvé. Suite à la mort de son enfant, le père a hérité du fameux crâne et aurait fait beaucoup de cauchemars. Pour les soulagé, il a été obligé de rapporté le crâne à l’endroit ou son fils l’avait trouvé. Voyant que je n’avais pas vraiment peur, la vieille dame qui me contait l’histoire m’a alors mis en garde. Elle m’a dit que j’allais probablement rêver à la personne à qui appartenait le corps. Voulant jouer son jeu, je lui ai dit que j’étais persuadé que cette mâchoire m’appartenait dans une vie antérieure. La vieille dame a eu l’air de me trouver aussi cinglé que moi je la trouvais elle. Elle m’a laissé partir en me conseillant d’aller la reporter à sa place.

 

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Une fois de retour à la maison, j’ai raconté l’histoire que je venais d’entendre à la dame chez qui j’habitais. Elle m’a dit que ce n’était pas une histoire vraie mais plutôt une légende qui servait à faire peur au gens. Je lui ai dit que j’aimais bien les sensations fortes et que, au moment d’aller me couché, je penserai à cette petite fille en espérant qu’elle me fasse une confidence durant la nuit. Malheureusement pour moi, ce n’est pas arrivé. Je n’ai, en aucun moment, rêvé à cette charmante petite fille. Les gens du village m’ont alors dit que je possédais un très fort esprit. J’ai alors cru, durant quelques minutes, qu’ils pensaient que j’étais un sorcier et qu’ils s’apprêtaient à me faire brûler sur le bûché.

 

Je voulais revenir avec cette mâchoires jusqu’au Canada. J’en suis finalement venu à la conclusion que si je me faisais fouiller aux douanes, j’aurais de gros problème. J’ai donc pris la sage décision de la laisser à la maison où j’habitais. Ils allaient pouvoir la montré aux touristes qui passaient par là.

 

Comme je l’ai mentionné plus haut, les gens dans les régions montagneuses comme celle-ci sont extrêmement travaillant. En aucun moment, je les ai entendus se plaindre de leur situation. Ils travaillent 15 heures par jours  7 jours par semaines sans aucun jour de repos durant l’année. Ils travaillent encore avec des méthodes archaïques dans les champs. Les choses n’ont pas évolué avec le temps dans ce coin du monde. Ils travaillent avec els mêmes instruments que les Incas. Les médecins utilisent les mêmes techniques qu’il y a 200 ans pour guérir les malades. Cependant, je ne crois pas que ce mode de vie va se perpétuer encore bien longtemps. Les jeunes ont tendance à  s’exiler vers les grandes villes pour faire des études s’ils sont chanceux ou sinon, pour essayer de trouver du travail. Qui peut les blâmer de ne pas vouloir vivre la même vie que leurs parents. Cependant, une chose que j’ai adoré, c’est que je ne suis presque pas tombé malade dans cet endroit comparativement à d’autres endroits où je suis allé. Je crois que la raison est bien simple; à l’exception d’un petit morceau de lama quotidien dans la soupe du midi, je ne mangeais aucune viande, seulement des légumes, des fruits et du riz. Au début, j’ai eu de la misère à m’adapter. J’avais tout le temps faim et je n’avais aucune énergie. Heureusement, après une semaine, mon corps c’est adapté et en fin de conte, je me sentais mieux en mangeant seulement des trucs granolas. Je songe sérieusement à ne pas manger de viande rouge au cours de mon prochain voyage en Amérique du sud. Je me sauverai ainsi plusieurs épisodes de tourista très désagréable. 

 

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 01:53

 

 

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1e photo: El tío Mauricio, c'était le père chez qui j'ai véçu pendant 1 mois.

 

 

Ce texte a été écrit durant le mois de mai 2010 alors que j'étais dans un petit village dans le colca canyon près de Arequipa dans le sud du Pérou.

 

Bonjour, je suis presentement dans un petit village perdu de toute civilisation je vais rester 1 mois ici pour enseigner langlais a des enfants de 8 a 13 ans. Jai casser la GLACE AUJOURDHUI ET JE CROIS QUE SA VA ETRE TRES DURE POUR moi. Les enfants sont assez turbulent mais je vais essayer de trouver un moyen pour les faire apprendre.

 

peru andes, pisco 013 Photo du village d'environ 100 habitants où j'habitais dans le colca canyon.

 Photo de Saoul, petit à qui j'enseignais l'anglais

fiesta cosñiroy 034Parlons un peu du village ou je suis. Il y a environ 100 personnes qui y habitte. Jhabitte avec une famille qui est tres gentille. Jen suis bien heureux . Ici le monde parle Quechoi la langue des Incas. Mais tout le monde parle espagnol également. Le village se situe dans les Andes plus precisement dans le canyon de colca a environ 4h de bus Arequipa. Nous sommes a 2600 metres daltitude. Pour venir ici, lautobus ma laisser dans un village pas tres loing a vol doiseau. Mais en realitee, il ny a aucune route pour venir jusqui ici. Jai du marcher 4heures avec mon pack sac sur le dos. Par chance, la grosse majorite du voyage cest effectuer en pente descendente. Mon hote est venu me chercher avec ses mules pour transporter du stock. Cetait tres amusant pour moi de voir ca. Au debut, on est aller vendre des genre daiguille de cactus au magasin. Ca la ete toute quune aventure. La dame disait que la balance netait pas tres bonne. Sa la du prendre 1h environ. Ensuite, la dame a pris un bus avec tout les fruits pour aller les vendre dans un village pas tres loing. Je suis rester avec son fils. On a charger les mules de stock quil fallait rapporter genre du criss de riz et dautre truc comme sa et on est partit. Jai allerger mon sac en mettant les truc les plus lourd sur les mules. Au debut, on est descendu pendant 2h30. Jai pas trouver sa super dur mais seulement enarvent la sansation. Le plus bizarre cest quand on est arriver en bas pour traverser la riviere, il y avais un petit pond en bois qui bougais. Mes jambes etaient tellement habituer de descendre la montagne que javais de la misaire a mettre un pied devant lautre. Rendu de lautre cote, jai du remonter une cote Durant 1h30 environ. Au debut, je nais pas vraiment compris pourquoi le gars navais pas charger la grosse mule. Elle paraissait plus forte et plus grosse que les autres, on aurais pu mettre beaucoup de chose dessus. Cest la que jai compris, il ma demander si je voulais apprendre a monter sur une mule. Jai dit oui avec un gros sourir.Au debut javais peur de tomber car cest tres abrutte par moment mais ensuite, jai vite pris le tour et jai adorer me faire porter par cette tete de mule. Jai egalement compris pour quoi cette expression existe. La mule etait tellement tetu, elle arretait a tout bout de champ sans raison. Le gars avait beau tirer apres la corde et jy donnais des coup de peids dans les cotes et rien a faire. Apres un bout, elle se remettait a avancer. Putin de tete de mule.

La vie est tranquille ici, les gens travaillent enormement dans le champ. Ils se levent a 4h du matin pour se coucher au plus tard a 8h30. La ou jhabitte, cest un genre dauberge jeunesse ou il y a plein de touriste qui y viennenent pour passer la nuit. Il y a 3 guides que se promennent avec ses touristes. Avec le temps, je commence a bien les connaitre. La fin de semaine prochaine, je vais aller seul voir des chutes deau situer a pres de 6 heures a pieds dans les montagnes. La dame ne veux pas que jy aille tout seul mais une guide ma expliquer le chemin et ce nais pas tres compliquer. Je ne comprend pas pour quoi elle me dit que cest dangeureux. Jai rencontrer plein de touriste qui lont fait seul et il mon dit que desfois, tu as juste a penser un peu pour savoir ou je menvais. Le seul probleme, cest que le chemin est dans les montagne et que desfois, il est tres petit et laisse peu de place pour lerreur. Si tu tenfarges le moindrement dans une roche et que tu perds lequillibre, tu peux tomber de pres de 500 metres. Mais bon, ce nais quun petit detail.

 

 Ma chambre chez le tío Mauricio. Je trouvais souvent des araignées et des espèces de scorpions éceurantsperu andes, pisco 020

 

Un des villages est situer a 45 minutes de marche de ma maison et je doit my rendre pour 8h du matin a tous les jours pour y enseigner langlais. Il est situer a pres de 600 metres plus haut que celui ou jhabitte. Je commence a etre habituer de me promener dans les montagnes.

Le 10 mai, je vais aller passer 1 mois dans la jungles. Apparement, il y a plein de moustiques. Un personne que jai rencontrer ma dit qune fois, elle a vu une tarentule gigantesque dans la cuisine. Il faut faire attention car il y a plein dannimaux qui peuvent etre mortelle si ils nous piquent et quond na pas danti-venin. Je vais devoir parler avec le responsable du programe lors de mon arrive a propos de ce sujet. Mai je ne men fais pas trop pour sa, je crois quil doit avoir une bonne methode de foncionnement car il y a plein de touristes qui travaillent pour lui. Je vais vivre dans une famille dans un petit village au coeur de la jungle et etre professeur adjoint dans une classe danglais. Sa devrait etre plus facille quand ce moment. Jai deux groupe et 1 est super tranquille car cest a 8 heures du matin et jai 4 petites filles qui veulent vraiment apprendre langlais. Mais lautre groupe a 4 heures du soir, cest lenfer. Ils ne font que se battre et jouer. Il y en a une qui ma pitcher son coeur de pomme par la tete. Jai vraiment le gout de crisser ce groupe la car ils ne font rien et moi je perds mon temps. Cest assez dur pour moi car je nai pas de materiel pour enseigner. Je ne peux pas imprimer des exercices, pas internet et aucun livre dexecices non plus. Mais je ne men fait pas avec sa et je crois que je vais apprendre beaucoup comment enseigner une langue lors de mon sejour dans la jungle. Ce programme semble plus organise.

 

Journée de mon départ alors que nous faisions une petite fête.

fiesta cosñiroy 022

 

Hier, cetait mon dernier cours avec les jeunes. Ils ont fait un petite fete pour me remercier. Le profeseur avait achetter de la liqueur et il a fait une grosse Chaudière de pop-corn. On a danser sur de la musique typique du Peru. Cetait comme de la musique classique avec beaucoup de harpe . Javais limpression decouter de la musique chinoise. Caliss que jla trouvait plate la musique. Mais les jeunes semblaient daimer sa. Il y en a qui mont achetter des petit cadeau genre un petite liqueur et il se sont excuser davoir ete turbulent. Jai trouver sa bien.

Je part dans une semaine dici mais les 3 dernier jours de chaque mois, il ny a pas decole. Les professeurs partent pour recevoir leur paye. Etant donne quils doivent quelques heures a marcher avant de prendre un bus pour un autre 5 heures, ben lecole est fermer pour 3 jours. Alors moi je vais en profiter pour aller me promener dans certains coins plus recules et prendre des photos que peu de touristes prennent.

 

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 03:53

L’insécurité civile

 

 

ruines tapay 049 

Le Pérou est un pays insécure. Premièrement, il y a beaucoup de voleurs surtout dans les lieux touristiques. Cependant, l’insécurité n’affecte pas seulement les touristes mais toute la population. Chaque personne doit être prudente lorsqu’elle marche dans la rue. Par exemple, il faut essayer de cacher son argent dans ses sous-vêtements. Il ne faut pas non plus marcher avec sa caméra dans son cou ou avec des bijoux de valeurs. Il y a d’autres trucs à faire pour compliquer la vie aux voleurs. En marchant, il faut prendre une pause pour regarder une boutique ou un bel édifice. En prenant cette pause, il faut essayer de repérer des personnes derrière nous qui font la même chose. Si à chaque fois que vous vous retournez vous voyez les mêmes visages, c’est peut-être un signe que vous êtes suivi. Ils attendent probablement le bon moment pour vous attaquer. Dans ce cas-là, il faut rester calme et ne pas paniquer. Ensuite, il faut trouver une grosse boutique avec beaucoup de monde pour se cacher pendant quelques minutes. Par la suite, vous pouvez sortir mais avec beaucoup de précaution en essayant de repérer les personnes qui vous suivait. La majorité du temps, ils n’y seront pas car les voleurs ne sont généralement pas très patients. Un autre conseil de sécurité à respecter est de ne jamais parler à des étrangers dans la rue. Il faut faire attention car les voleurs ont beaucoup de bonnes astuces pour commencer la discussion. Il faut être stricte et ne jamais céder sur ce point. Un jour, alors que j’étais au Pérou, je me suis perdu dans les rues de Lima. Un homme m’a abordé avec une petite carte en me demandant de l’aider à retrouver son chemin. Après quelques minutes à lui parler, il m’a dit : « j’ai une arme avec moi. On va le faire rapidement. » Cependant, je pensais qu’il voulait me vendre une arme. Alors, je lui ai répondu : « Non merci, je ne veux pas acheter d’arme. » Ensuite, un de ses amis est arrivé et m’a regardé avec un regard meurtrier. Il m’apparaissait entre sous l’effet de la cocaïne. Il m’a dit : « Je ne veux pas te vendre une arme mais te voler. Donne-moi ton argent » À ce moment précis, j’ai réalisé que j’étais dans le pétrin. Je lui ai donc donné mon argent nerveusement. Par chance, je n’avais qu’environ 5$ sur moi. Par la suite, un des voleurs m’a touché pour vérifier si je n’avais rien d’autre avec moi. Malheureusement, j’avais ma caméra. Ils me l’ont donc volé également. Cette nuit-là, j’ai appris une chose très importante qui est de ne jamais parler avec des étrangers dans la rue.

 

Colca canyon Tapay 058Il y a un autre type d’insécurité au Pérou. Chaque semaine, il y a des accidents d’autobus. Les montagnes sont un paysage commun dans ce pays et quelques fois, les autobus manque de frein et termine leur course au fond d’un ravin. Le problème vient des chauffeurs. Ils peuvent travailler jusqu’à 15 heures par jour. Généralement, les longs trajets se font de nuit. Alors, ils se fatiguen t et peuvent même s’endormir en conduisant. Il y a des compagnies d’autobus qui coûtent plus cher mais, elles possèdent 2 chauffeurs dans chaque autobus. Ils se relaient à chaque 3 heures pour éviter de s’endormir au volant. Ces entreprises sont plus sécuritaires que les autres car elles ont moins d’accident.

Un autre problème avec les autobus vient lorsque celle-ci s’arrête en chemin pour faire monter des passagers. J’ai entendu à la télévision une histoire à glacer le sang. Les nouveaux passagers ne voulaient pas monter pour aller à la prochaine ville, sinon, pour voler les passagers. Un homme dans l’autobus s’est opposé aux voleurs. Malheureusement, ils l’ont tué  avec ses deux enfants. Pour prévenir ces attaques, il y a des entreprises, généralement les mêmes qui ont deux chauffeurs, qui ne permettent pas aux personnes de monter en cours de route.

 

Lorsque j’étais à Lima, j’ai lu dans la revue Poder une nouvelle terrible qui s’est passé à Trijillo. C’est une ville situé à 8 heures au nord de Lima. Cette ville abritait beaucoup de criminels. Un jour, ils ont commencé à avoir quelques problèmes d’assassinats. Chaque nuit, il y en avait 5 ou 6 qui mouraient de manière suspecte. Avec le temps, les différents groupes criminels se sont réunis pour régler le problème. Ils sont venus à la conclusion que ce n’était pas une de ces bandes qui les commettait. Quelques semaines plus tard, un chef d’une bande a appris son décès au cours d’une fusiade avec la police en regardant les nouvelles à la télévision. Il a immédiatement appelé nerveusement ses amis pour leurs annoncer ce qu’il venait d’entendre. Quelques minutes plus tard, la police est arrivée pour l’assassiner. Par la suite, les bandes criminelles se sont réunies à nouveau et ils ont demandé aux autorités du pays une enquête sur la série de meurtre. Après quelques mois, ils ont finalement décidé d’en faire une. Ils sont venus à la conclusion que les 1000 meurtres en 3 mois n’ont pas été commis par des criminels, mais plutôt par un commando spécial de la police. Le chef avait engagé 3 personnes pour tuer les criminels. Heureusement, la justice a eu le dernier mot et toutes ventanilla 007ces personnes ont été condamnées à plusieurs années de prison.

 

Malgré les mauvaises histoires que j’ai racontées, je crois que faire un voyage en Amérique latine n’est pas très dangereux. Si vous respectez quelques règles de sécurité et que vous prenez une bonne assurance avant de partir, vous n’aurez pas de gros problème. Si, malheureusement, vous vous trouvez en face d’un voleur et qu’il vous demande votre argent, n’essayez pas de le maîtriser. Donnez-lui tout ce que vous possédez et rappelez-vous que la vie vaux plus que quelques billets de banque.               

 

 

La inseguridad ciudadana

 

 

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Perú es un país con mucha inseguridad. Primero, hay muchos ladrones especialmente en los lugares turísticos. Pero la inseguridad no afecta solamente a los gringos sino a toda la población. Cada persona debe ser cuidadosa cuando camina en las calles. Por ejemplo, debe tratar de esconder su dinero en sus medias o en su ropa interior. Tampoco debe poner su cámara en el cuello o llevar joyas muy caras. Hay otras cosas que puede hacer para dar mas dificultad a los ladrones. Al caminar, tomar una pausa para mirar una tienda o un edificio muy bonito. Mientras que hace eso, tratar de mirar atrás para ver si hay gente que hace lo mismo. Si cada vez que da la vuelta puede ver las mismas personas, puede significar que ellos le siguen. Probablemente que esperan el momento adecuado para robarle. Cuando se da cuenta que hay gente que le sigue desde un momento, la primera cosa que debe hacer es no aterrorizarse. Segundo, entrar en una tienda grande donde haya mucha gente. Quedarse adentro por unos cinco minutos. Después salir con mucho cuidado. Tratar de ver si la gente que le siguió aún está allí. La mayoría del tiempo no estará porque los ladrones no tienen paciencia. Otro consejo es nunca hablar con gente que no conoce en las calles. Usualmente, los ladrones tienen muchos trucos para empezar a hablarle. Debe ser muy estricto y no ceder. Cuando fui a Perú, un día me perdí en Lima. Un chico vino y me pidió de ayudarle a encontrar su camino en un mapa que el tenía. Después de 2 minutos, me dijo: « tengo una arma vamos a hacer lo muy rápido.»  Pero pensaba que él quería venderme un arma. Entonces le dije: « no gracias no quiero comprar arma.» Después un amigo suyo vinó con una mirada mala. Parecía que había tomado cocaína o algo así. El me dijo: « no quiero venderte un arma sino robarte. Dame tu dinero». En este momento, me di cuenta que tenía un problema. Me puse nervioso y le di todo lo que tenía. Por suerte tenía solamente 5 dólares. Entonces se los di y uno de ellos me tocó para ver si tenía otras cosas en mis bolsillos. Desgraciadamente tenía mi cámara. Me lo robaron también. Esa noche, aprendí algo muy importante. Nunca hablar con extraños en las calles. 

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Hay otro tipo de inseguridad en el Perú. Cada dos semanas, hay accidentes de autobús. Hay muchas montañas y a veces, los autobúses no tienen frenos y terminan su trayecto en el fondo de un río. El problema viene de los chóferes. Pueden trabajar 15 horas al día. Usualmente, los trayectos largos se hacen de noche. Entonces se cansan y pueden dormirse mientras que manejan. Es un problema muy grave. Hay empresas de autobús que cuestan más, pero hay 2 chóferes en cada autobús. Entonces cambian cada 3 horas. Estas empresas son más seguras y tienen menos accidentes que las otras. Otro problema viene cuando el autobús para durante el trayecto para subir otros pasajeros. Escuché muchas historias muy terribles sobre eso. Los nuevos pasajeros no querían subir para ir en la próxima ciudad, sino para robar a la gente.  Escuché en las noticias que un señor intentó controlar a los ladrones. Al final lo mataron a él y a sus dos hijos. Fue una historia terrible. Para prevenir este tipo de ataques, hay empresas de autobús, usualmente las mismas que tienen 2 chóferes, que no permiten a la gente de subir en el autobús y también, graban a los pasaderos antes que salga el autobús.

 

kkk 022Cuando estaba en Lima leí una noticia muy terrible en la revista Poder. Eso pasó en Trujillo. Es una ciudad a 8 horas al norte de Lima. En este lugar, vivían muchos criminales. Un día, empezó haber problemas de asesinatos. Cada noche había unos 5 o 6 que morían de manera sospechosa. Con el tiempo, las diferentes bandas de criminales se reunieron para arreglar el problema. Llegaron a la conclusión que no era ninguna de las bandas que había cometidos los asesinatos. Un día, mientras que un jefe miraba las noticias en la televisión, escuchó que fue asesinado durante un tiroteo con la policía. Él se puso nervioso y llamó a sus amigos para decirles lo que había escuchado. Desgradaciamente, después de unos 10 minutos, llegó la policía y lo mató. Después de ese asesinato,  los criminales se reunieron otra vez y pidieron a las autoridades del país una investigación sobre los asesinatos. Después de algunos meses, las autoridades hicieron la investigación. Llegaron a la conclusión que los 1000 asesinatos en 3 años no fueron culpa de una banda criminal sino de un comando especial de la policía. El jefe había empleado a 3 personas para matar a los criminales. Todos fueron a la cárcel por mucho tiempo.

 

A pesar de las historias que escribí, creo que hacer un viaje a America latina no es muy peligroso. Si respeta algunas reglas de seguridad y toma una buena seguridad no tendrá problema. Si, desagradecidamente, se encuentra al frente de un ladrón que le pide su dinero, no trate de controlarle. Dele todo lo que quiera y recuérde que la vida vale más que algunos billetes.

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 03:19

 

peru andes, pisco 011Au cours de mon voyage au Pérou, j’ai découvert une organisation très importante pour une région qui s’appelle Pisco Sin Fronteras. Pisco est une ville située à 3 heures d’autobus  au sud de Lima. Il y a 3 ans, un gros tremblement de terre a frappé la région. Pisco a été la ville la plus dévastée du pays. Un homme présent lors de l’événement m’a dit que la terre avait bougé pendant 5 minutes. Ensuite, se fut comme l’enfer. Il y avait des personnes mortes dans les rues. Il n’y avait ni eau ni électricité. Les personnes pleuraient car ils venaient de perdre un être cher. Il y en avait d’autres moins chanceux qui sont restés coincés sous les décombres sans pouvoir manger ni boire. Les spécialistes ont évalué le tremblement de terre à près de 8,2 sur l’échelle de Richter. Malheureusement, le gouvernement l’a officialisé à 7,8. Ce changement a eu beaucoup de conséquences néfastes. Les Nations Unies ont une loi qui stipule que lorsqu’il y a un tremblement de terre de force 8 ou plus, le gouvernement du pays doit payer pour la reconstruction. Ce fut pour cela qu’il a baissé la force. Il ne voulait pas payer pour la reconstruction. Alors, la population vit maintenant dans des maisons détruites.

 

Trois jours après le séisme, un citoyen de la ville a créé une organisation qui s’appelait Burners Withoutperu andes, pisco 039 Borders. Cette organisation devait aider la population. Ce ne fut malheureusement pas un grand succès. 1 an plus tard, cette organisation a changé de nom pour Pisco Sin Fronteras. Son nouvel objectif était de reconstruire la communauté. Pisco Sin Fronteras accueille des étrangers bénévoles de partout dans le monde qui vivent dans 3 grandes maisons et qui font la fête à chaque soir. Durant le jour, les personnes travaillent dans différents projets comme construire des maisons ou des parcs publics pour les enfants. Chaque matin, les bénévoles peuvent choisir ce qui leur plait entre environ 10 différents projets. Il y en a pour tous les goûts. Ceux qui préfèrent travailler dur peuvent le faire en construisant des maisons et ceux qui préfèrent une journée plus tranquille peuvent aller jouer avec des enfants ou cuisiner. Chaque soirée, il y a environ 70 personnes à nourrir. Alors, il faut des cuisiniers qui excellent. Généralement, il y en a 4 à chaque jour qui le font. La meilleure partie de ces journées, c’est que les cuisiniers peuvent boire pendant qu’ils préparent la nourriture. J’ai dû le faire à quelques reprises et, malheureusement, je ne me rappelle plus de ce que j’ai cuisiné parce que la bière du Pérou ne coute pas très chère et elle est très bonne.

 

peru andes, pisco 025J’ai rencontré sur les lieux un couple d’allemand. Ils possédaient  un très grand cœur. Ils ont demandé à leurs amis restés dans leur pays de l’argent pour construire un parc public pour les jeunes enfants d’un quartier défavorisé. En deux mois, ils ont réussi à rassembler près de 1000$. Alors, ils ont eu les moyens de construire un très bel endroit avec plein de jeux. Les enfants étaient très heureux le jour de l’ouverture. Il y avait d’autres personnes qui avaient comme projet de construire un parc naturel près de la plage pour y observer des espèces d’animaux très rares. D’autres avaient comme projet de nettoyer la plage car il y avait plein de déchets sur le sable.

 

Pour fiancer ces projets, l’organisation organise des activités. Par exemple, j’ai fait une nuit de poker au cours duquel j’ai amassé environ 30$. Chaque semaine, il y a une soirée de quiz. Il en coute 2$ pour y participer et tout l’argent va pour la fondation. Les règles du quiz sont très simples. Ils y a environ 6 ou 7 équipes et il y a des questions de culture générale qui sont posées. L’équipe qui termine avec le plus de point gagne un petit trophée.

 

Pour conclure, je recommande à tous de vivre une expérience comme la mienne. Faire du bénévolat dans un pays du tiers monde m’a fait réaliser la chance que j’ai de vivre dans un pays comme le mien. Prendre une douche chaude me rend heureux à chaque fois que je le fais car je pense à mes amis au Pérou qui n’ont jamais eu la chance de le faire. De plus, c’est une excellente façon d’améliorer une langue seconde. Si vous désirez plus d’information, vous pouvez visiter le site internet de l’organisation. Il y a une très jolie vidéo qui explique très bien le travail.

 

 

Site internet :  www.piscosinfronteras.org 

 

 

Durante mi viaje en Perú, descubrí una organización muy importante para una región. Ella se llama Pisco Sinperu andes, pisco 029 Fronteras. Pisco es una ciudad que esta situado a unas 3 horas de autobús en el sur de Lima. Hace unos 4 años, hubo un terrible terremoto en la región. Pisco fue la ciudad mas devastada del país. Un señor que estaba ahí durante el terremoto me dijo que la tierra se movió por unos cinco minutos. Después, estaba como el infierno. Había gente muerta en las calles. No había electricidad ni agua. Había gente que lloraba porque perdió a su papa. Otros se quedaron unos días prisioneros en los escombros de sus casas sin poder comer ni beber.   Los especialitas evaluaron que el terremoto fue casi 8.2 sobre la escalera de Richer. Desgradaciamente, el gobierno dijo que era un poco menos fuerte y oficialmente, había sido 7.8. Eso ha cambiado muchas cosas. Las Naciones Unidades tienen una ley que dice que cuando haya un terremoto mas fuerte que 8 sobre la escalera de Richer, el gobierno debe pagar por la reconstrucción. Fue por eso que el gobierno bajo la fuerza del terremoto. El no quería pagar a nadie. Entonces la población de esta ciudad vive en casas destruidas.

 

peru andes, pisco 035Tres días después del terremoto, un señor de la ciudad creó una organización que se llamaba Burners Without Borders. Esta organización debía ayudar a la población. No fue un grand éxito. 1 año después, la organización cambió de nombre por Pisco Sin Fronteras. Su nuevo objetivo era ayudar a la comunidad a reconstruir las casas. Pisco Sin Fronteras acoge extranjeros de todo el mundo para ayudar. Ellos viven en 3 grandes casas donde hay fiesta cada noche. Durante el día, la gente trabaja en diferentes proyectos como construir casas o lugares públicos donde los niños puedan divertirse. Cada día hay unos 10 proyectos diferentes. Tu puedes eligir el que te gusta más durante la reunión de la mañana. Hay trabajo muy duro como mover casas pero, si prefieras algo mas tranquilo, puedes ir a jugar con los niños o cocinar. Cada noche hay 70 personas que comen. Entonces se necesita alguien que sepa cocinar bien. Usualmente, hay 4 personas cada día que lo hacen y lo mejor es que ellos pueden tomar cerveza mientras que cocinan. Lo hice algunas veces y, desgraciamente, no me acuerdo de lo que cociné porque la cerveza del Perú no cuesta mucho y es muy rica.

 

Encontré allá una pareja de Alemania. Ellos tienen un corazón grande. Pidieron a sus amigos en su país dinero para construir un jardín a los niños de un barrio muy pobre. En 2 meses, juntaron casi 1000$. Entonces, construyeron un lugar muy bonito con muchos jueguitos. Los niños estaban muy felices cuando lo abrieron. Otra gente tiene otros proyectos como hacer un lugar natural cerca de la playa donde podamos observar algunos tipos de animales muy especiales. Otros limpiaron la playa porque había mucha basura en la arana.

 

peru andes, pisco 032La organización hace algunas actividades para recoger dinero. Por ejemplo, hice una noche de poker y recogí 30$. Hay también una noche de quiz. Eso es muy divertido. Cuesta 2$ y todo el dinero va a la organización. Hacemos algunos equipos y hacemos preguntas de cultura general. El equipo que tiene más puntos al final gana un trofeo. Trabajé también en un proyecto muy ambicioso. Debíamos construir 20 casas de ladrillos. Era un trabajo muy difícil porque debíamos cavar en la tierra unas trincheras de 1metro y medio. Este proyecto, lo financió una organización católica.

 

En conclusión, yo recomiendo a todos una experiencia como la mía. Hacer voluntariado en un país del tercer mundo hizo darme cuenta de la suerte que tengo de vivir en un país como el mío. Me pongo feliz cuando tomo una ducha con agua caliente porque cada vez que tomo una, pienso en mis amigos del Perú que nunca han tenido la oportunidad de hacerlo. Además, es una buena manera de mejorar otro idioma. Para más información, pueden visitar el sitio de Internet de la organización. Hay un video muy bonito que explica muy bien el trabajo.

 

 

Sitio Internet: http://www.piscosinfronteras.org/

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